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GA40:193-195 – logos e hypokeimenon
sexta-feira 7 de abril de 2017
Carneiro Leão
Se compreendermos devidamente tudo isso, já não havemos de querer negar, que, com a interpretação do Ser como ideia, se interpõe um abismo frente ao princípio originário. Ao falarmos aqui de “decadência”, é de se advertir que tal decadência ainda se conserva, apesar de tudo, num nível elevado, sem se degradar nos níveis baixos. Podemos avaliar-lhe a altura pelo seguinte. A grande época da existência grega é tão grande, em si mesma a única clássica, que cria até as condições metafísicas da possibilidade de todo classicismo. Nos conceitos fundamentais de idea, paradeigma, homoiosis e mimesis já se acha presignada a metafísica do classicismo. Platão ainda não é um classicista, pela simples razão de ainda não poder sê-lo. Ele é o clássico do classicismo. A transformação do Ser em idea provoca uma das formas essenciais de movimento, em que se move o acontecer Histórico do Ocidente e não apenas o de sua arte.
Trata-se agora de se indicar o que, em correspondência a essa transformação, acontece com o logos. A abertura e manifestação do ente se dá no logos, entendido, como reunião. Essa se processa originariamente na linguagem. Por isso o logos se torna a determinação normativa da essencialização do discurso. A linguagem guarda e conserva, no que se pronuncia, se diz e se pode sempre de novo dizer, o ente respectivamente aberto e manifesto. O que se diz, pode ser redito e dito adiante. A verdade assim retida e conservada se espalha, e de tal modo, que o ente originariamente aberto e manifestado na reunião nem sempre é experimentado, como tal, de modo próprio. No que se diz adiante, a verdade como que se dissocia do ente. Isso pode ir tão longe, que o redizer se converte num mero recitar, na glossa. Tudo que se exprime e enuncia, se acha constantemente nesse perigo (cfr. Sein und Zeit , §44b).
Por isso a decisão acerca do verdadeiro se exerce agora numa disputa entre o dizer correto e o mero recitar. O logos, no sentido de dizer e enunciar, torna-se, o âmbito e o lugar em que se decide sobre a verdade, o que significa, originariamente, sobre a re-velação do ente e com isso sobre o Ser do ente. No princípio, entendido, como reunião, o Logos é o acontecer da re-velação, nela se funda e a ela serve. Agora, ao contrário, entendido, como enunciado, o Logos se torna o lugar da verdade, no sentido da correção. Chega-se à frase de Aristóteles segundo a qual, como enunciado, o Logos é o que pode ser verdadeiro ou falso. Originariamente concebida, como revelação, um processo do ente vigente em si mesmo, e disposta e exercida pela reunião, a verdade se converte agora numa propriedade do Logos. Transformada em propriedade do enunciado, a verdade não só desloca o seu lugar. Muda também de essencialização. Considerada a partir do enunciado só se atinge o verdadeiro, quando o enunciar se atém aquilo sobre que enuncia; quando o enunciado se regula pelo ente. A verdade é a correção do Logos. Dessa forma o Logos se livra da detenção originária dentro do acontecimento da re-velação, para, a partir e em função de si mesmo, decidir sobre a verdade e o ente. E não só sobre o ente mas mesmo até sobre o Ser. Logos é agora legein ti kata tinos, dizer uma coisa de outra. Aquilo do que se diz alguma coisa, constitui o que está à base do enunciado, o seu substrato, hypokeimenon (subjectum). Considerado a partir do Logos, entendido como o que se tornou independente e autônomo no enunciado, o Ser se apresenta e se dá, como tal sub-strato. (Essa determinação do Ser, como a ideia, está já prelineada, no tocante à sua possibilidade, na physis. Pois somente o vigor imperante, que surge, pode, enquanto presença, determinar-se e transformar-se em aspecto e sub-strato). [GA40CL:204-205]
Kahn
Si nous comprenons bien tout cela, nous ne mettrons plus en doute qu’avec l’interprétation de l’être comme ἰδέα s’ouvre un décalage par rapport au commencement authentique. Si nous parlons ici d’un « déclin », il faut bien retenir que ce déclin n’est point chute vers un niveau bas, mais demeure malgré tout à une hauteur considérable. Cette hauteur, nous pouvons l’apprécier d’après ce qui suit. La grande époque de l’être-Là grec est si grande – elle constitue l’unique classicité – que c’est elle qui crée les conditions métaphysiques de possibilité de tout classicisme. Dans les concepts fondamentaux ἰδέα, παράδειγμα, δμοίωσις et μίμησις, se trouve préfigurée la métaphysique du classicisme. Platon ne peut bien entendu appartenir au moment classique
Il y a lieu maintenant de rechercher ce qu’il advient du logos, parallèlement au changement d’interprétation de la φύσις. La patéfaction de l’étant se produit dans le logos conçu comme recueillement. C’est dans la langue que celui-ci s’accomplit primordialement. C’est la raison pour laquelle le logos devient la détermination essentielle et normative du discours. L’étant rendu patent est maintenu, en chaque cas, par le langage, conçu comme ce qui est énoncé et dit, et encore à dire. Ce qui est dit peut être redit et colporté. La vérité qui y est maintenue se répand, et cela d’une façon telle que l’étant originairement manifesté dans le recueillement n’est pas chaque fois connu vraiment lui-même par expérience. Dans ce qui est colporté, la vérité se détache en quelque sorte de l’étant. Cela peut aller si loin que le redit devient un simple récité, γλώσσα. Tout énoncé est exposé [190] constamment à ce danger (cf. Sein und Zeit , § 44 b).
Cela implique que : la décision sur le vrai s’accomplit maintenant comme une « explication » entre le dire correct et le simple réciter. Le logos, au sens où il signifie dire et énoncer, devient maintenant le domaine et le lieu où il est décidé de la vérité, c’est-à-dire, originairement, de la non-latence de l’étant, et par là de l’être de l’étant. Initialement le logos, en tant que recueillement, est le pro-venir de la non-latence, il est fondé en elle et est à son service. Maintenant au contraire le logos devient, comme proposition, le lieu de la vérité conçue comme rectitude, justesse. On en vient à la phrase d’Aristote selon laquelle le logos, comme proposition, est ce qui peut être vrai ou faux. La vérité, qui est originairement, en tant que non-latence, l’avènement de l’étant perdo-minant lui-même, et qui est régie par le recueillement, devient maintenant une propriété du logos. En devenant une propriété de la proposition, la vérité ne déplace pas seulement son lieu; elle transforme son essence. Dans la perspective de la proposition, le vrai est atteint lorsque le dire s’en tient à ce sur quoi il énonce une proposition, lorsque la proposition se règle sur l’étant. La vérité devient la rectitude du logos. Par là le logos est sorti, de sa rétention originaire, dans le provenir de la non-latence, et cela d’une façon telle que maintenant c’est à partir de lui, et en se référant à lui, qu’il est décidé de la vérité, et par là de l’étant; ou plutôt, non pas seulement de l’étant, mais même, et avant tout, de l’être. Logos, c’est maintenant : λέγειν τι κατά τίνος, dire quelque chose de quelque chose. Ce dont quelque chose est dit est ce qui est sous-jacent à la proportion, ce qui lui est pré-jacent et pro-jacent, ὑποκείμενον (subjectum). Le logos étant devenu indépendant, comme proposition, il en résulte que l’être se présente comme cette pro-jacence. (Tout comme l’ἰδέα, cette détermination de l’être est préfigurée dans la φύσις, quant à sa possibilité. Seule la perdominance de ce qui s’épanouit à partir de soi peut, en tant qu’adestance, se déterminer comme é-vidence et pro-jacence).
Dans l’énoncer, le sous-jacent peut être présenté de différentes manières : comme ayant telle ou telle qualité, telle ou telle quantité, comme soutenant telle ou telle relation. Qualité, quantité, relation sont des déterminations de l’être. Du fait [191] que, comme modes de l’être-dit, elles sont tirées du logos, et qu’ « énoncer » se dit en grec κατηγορεῖν, les déterminations de l’être de l’étant s’appellent κατηγορίας des catégories. A partir de là, la doctrine de l’être, et des déterminations de l’étant comme tel, devient la doctrine qui étudie les catégories et leur ordre. Le but de toute ontologie est une théorie des catégories. Que les caractères essentiels de l’être soient des catégories, c’est ce qui aujourd’hui, et depuis longtemps, est considéré comme allant de soi. Mais, au fond, cela est très étrange. On ne peut le comprendre que si on conçoit que – et comment – le logos, entendu comme proposition, n’a pas seulement avec la φύσις un rapport de discession, mais aussi d’ob-position, et en même temps se présente comme la région normative qui deviendra le lieu d’origine des déterminations de l’être. [GA40GK:189-191]
Fried & Polt
When we properly grasp all this, we will no longer wish to deny that the interpretation of Being as idea stands at a distance from the originary inception. If we speak of a “fall” here, then we must insist that this fall, despite everything, still remains at a height and does not sink down to a low level. We can measure this height by the following considerations. The great age of Greek Dasein is so great – it is in itself the only classical age – that it even creates the metaphysical conditions of possibility for all classicism. In the basic concepts idea, paradeigma, homoiösis, and mimesis, the metaphysics of classicism is delineated in advance. Plato is not a classicist yet, because he cannot yet be one, but he is the classic of classicism. The transformation of Being from phusis to idea itself brings about one of the essential forms of movement within the history of the West, not just the history of Western art.
Now we must trace what becomes of logos, in accordance with the reinterpretation of phusis. The opening up of beings happens in logos as gathering. Gathering is originally accomplished in language. Thus logos becomes the definitive and essential determination of discourse. Language, as what is spoken out and said, and as what can be said again, preserves in each case the being that has been opened up. What has been said can be said again and passed on. The truth that is preserved in this saying spreads in such a way that the being that was originally opened up in gathering is not itself properly experienced in each particular case. In what is passed on, truth loosens itself, as it were, from beings. This can go so far that saying-again becomes mere hearsay, glossa. Everything that is asserted stands constantly in this danger (see Being and Time , §44b). [1]
This implies that the decision about what is true now takes place as a confrontation between correct saying and mere hearsay. Logos, in the sense of saying and asserting, now becomes the domain and place where decisions are made about truth – that is, originally, about the unconcealment of beings and thus about the Being of beings. In the inception, logos as gathering is the happening of unconcealment; logos is grounded in unconcealment and is in service to it. But now, logos as assertion becomes the locus of truth in the sense of correctness. We arrive at Aristotle ’s proposition according to which logos as assertion is what can be true or false [De Interpretatione, chapter 4]. Truth, which was originally, as unconcealment, a happening of the beings themselves that held sway, and was governed by means of gathering, now becomes a property of logos. In becoming a property of assertion, truth does not just shift its place; it changes its essence. From the point of view of the assertion, the true is attained when saying holds on to that about which it is making an assertion, when the assertion directs itself according to beings. Truth becomes the correctness of logos. Thus logos steps out of its originary inclusion in the happening of unconcealment in such a way that decisions about truth, and so about beings, are made on the basis of logos and with reference back to it – and not only decisions about beings, but even, and in advance, about Being. Logos is now legein ti kata tinos, saying something about something [Aristotle , De Interpretatione, chapters 5-6]. That about which something is said is in each case what lies at the basis of the assertion, what lies in front of it, hupokeimenon (subjectum). From the point of view of the logos that has become independent as assertion, Being displays itself as this lying-there. [The possibility of this determination of Being is prefigured in phusis, as is the idea. Only the sway that emerges from itself can, as coming to presence, determine itself as look and lying-there.] [2] [GA40FP:197-199]
Original
Wir werden, wenn wir erst all dies recht begreifen, nicht mehr leugnen wollen, daß sich mit der Auslegung des Seins als ἰδέα ein Abstand gegenüber dem ursprünglichen Anfang auftut. Wenn wir hier von einem »Abfall« sprechen, dann ist festzuhalten, daß dieser Abfall trotz allem noch in der Höhe bleibt, nicht in Niederes absinkt. Diese Höhe können wir aus folgendem ermessen. Die große Zeit des griechischen Daseins ist so groß, in sich die einzige Klassik, daß sie sogar die metaphysischen Bedingungen der Möglichkeit für allen Klassizismus schafft. In den Grundbegriffen ἰδέα, παράδειγμα, όμοίωσις und μίμησις liegt die Metaphysik des Klassizismus vorgezeichnet. Platon ist noch kein Klassizist, weil er es noch nicht sein kann, aber er ist der Klassiker des Klassizismus. Der Wandel des Seins von der φύσις zur ἰδέα erwirkt selbst eine der wesentlichen Bewegungsformen, in denen sich die Geschichte des Abendlandes, nicht nur die seiner Kunst, bewegt.
Es gilt jetzt zu verfolgen, was entsprechend der Umdeutung der φύσις aus dem Logos wird. Die Eröffnung des Seienden geschieht im Logos als Sammlung. Diese vollzieht sich ursprünglich in der Sprache. Darum wird der Logos die maßgebende Wesensbestimmung der Rede. Die Sprache verwahrt als das Ausgesprochene und Gesagte und wieder Sagbare jeweils das eröffnete Seiende. Das Gesagte kann nachgesagt und weitergesagt werden. Die darin verwahrte Wahrheit verbreitet sich, und zwar so, daß nicht jedesmal das in der Sammlung ursprünglich eröffnete Seiende selbst eigens erfahren wird. Im Weitergesagten löst sich die Wahrheit gleichsam vom Seienden 142 ab. Dies kann soweit gehen, daß das Nachsagen zu einem bloßen Hersagen, zur γλώσσα wird. Alles Ausgesagte steht ständig in dieser Gefahr, [vgl. Sein und Zeit , § 44 b.]
Darin liegt: Die Entscheidung über das Wahre vollzieht sich jetzt als Auseinandersetzung zwischen dem rechten Sagen und dem bloßen Hersagen. Der Logos, im Sinne von Sagen und Aussagen, wird jetzt der Bereich und der Ort, in dem über Wahrheit, d. h. ursprünglich über die Unverborgenheit des Seienden und damit über das Sein des Seienden entschieden wird. Anfänglich ist der Logos als Sammlung das Geschehen der Unverborgenheit, in diese gegründet und ihr dienstbar. Jetzt wird der Logos als Aussage umgekehrt der Ort der Wahrheit im Sinne der Richtigkeit. Es kommt zu dem Satz des Aristoteles , wonach der Logos als Aussage das ist, was wahr oder falsch sein kann. Wahrheit, ursprünglich als Unverborgenheit ein Geschehnis des waltenden Seienden selbst und verwaltet durch die Sammlung, wird jetzt Eigenschaft des Logos. Indem die Wahrheit zur Eigenschaft der Aussage wird, verlagert sie nicht nur ihren Ort; sie wandelt ihr Wesen. Von der Aussage her gesehen, wird das Wahre erzielt, wenn das Sagen sich an das hält, worüber es aussagt, wenn die Aussage sich nach dem Seienden richtet. Die Wahrheit wird zur Richtigkeit des Logos. Damit ist der Logos aus dem ursprünglichen Einbehalt in das Geschehen der Unverborgenheit herausgetreten, und zwar so, daß jetzt von ihm aus und auf ihn zurück über die Wahrheit und damit über das Seiende entschieden wird; doch nicht nur über das Seiende, sondern sogar und zuvor über das Sein. Logos ist jetzt λέγειν τί κατά τίνος, etwas über etwas sagen. Das, worüber gesagt wird, ist das jeweils der Aussage Zugrundeliegende, das ihr Vorliegende, ὑποκείμενον (subjectum). Vom Logos als dem zur Aussage Verselbständigten her gesehen, ergibt sich das Sein als dieses Vor-liegen. [Diese Bestimmung des Seins ist gleichwie die ἰδέα hinsichtlich ihrer Möglichkeit in der φύσις vorgebildet. Nur das von sich her auf gehende Walten kann als Anwesen sich zu Aussehen und Vor-liegen bestimmen.] [GA40 :193-195]
Ver online : INTRODUCTION À LA MÉTAPHYSIQUE
[1] This paragraph uses several words based on sagen (say): nachsagen (say again, repeat), weitersagen (pass on, spread about by saying), Hersagen (recitation, the repetition of hearsay), aussagen (assert). Heidegger also plays on wahr, “true” when he speaks of die verwahrte Wahrheit, “the truth that is preserved.” Glossa, literally “tongue,” can also mean hearsay, word of mouth (see p. 184).
[2] In parentheses in the 1953 edition.