Heidegger, fenomenologia, hermenêutica, existência

Dasein descerra sua estrutura fundamental, ser-em-o-mundo, como uma clareira do AÍ, EM QUE coisas e outros comparecem, COM QUE são compreendidos, DE QUE são constituidos.

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Milet (2000:52-53) – La mathesis comme essence de la technique

quinta-feira 16 de fevereiro de 2017

Y a-t-il une autre essence de la technique ? La détermination de l’essence de la technique comme poiesis, fondée dans le dévoilement, ne vaut-elle que pour les Grecs ? Cesse-t-elle d’être vraie de la technique moderne ?

«On dit que la technique moderne est différente de toutes celles d’autrefois, au point de ne pouvoir leur être comparée, parce qu’elle est fondée sur la science moderne, exacte, de la nature. Entre temps, on a vu clairement que l’inverse aussi était vrai : la physique moderne, en tant qu’expérimentale, dépend d’un matériel technique, et est liée au progrès de la construction des appareils. Cette relation réciproque de la technique et de la physique est bien exacte ; mais la constatation qui en est faite demeure une simple constatation historique de faits et elle ne nous dit rien du fondement de cette relation réciproque. La question décisive demeure pourtant : quelle est donc l’essence de la technique moderne pour que celle-ci puisse s’aviser d’utiliser les sciences exactes de la nature ? »

Les sciences exactes se présentent sous la forme de théories mathématisées. Ce que veut dire «mathématique» devra faire l’objet d’un examen séparé. C’est la caractérisation de la technique moderne qui devra conduire à dégager son trait proprement «mathématique». Or, à la question décisive, Heidegger répondra en deux temps. Il faut respecter le rythme et les scansions de l’analyse si l’on veut en saisir les enjeux : le risque n’est pas de tomber dans le piège de l’explication de texte linéaire, mais de passer à côté de l’essentiel.

L’essence de la technique moderne apparaît donc 1. comme pro-vocation ; 2. comme arraisonnement. (MILET  , Jean-Philippe. L’Absolu technique. Heidegger et la question de la technique. Paris: Kimé, 2000, p. 52-53)


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