Heidegger, fenomenologia, hermenêutica, existência

Dasein descerra sua estrutura fundamental, ser-em-o-mundo, como uma clareira do AÍ, EM QUE coisas e outros comparecem, COM QUE são compreendidos, DE QUE são constituidos.

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histoire de l’ontologie

quarta-feira 13 de dezembro de 2023

§6-. La tache d’une destruction de l’HISTOIRE DE L’ONTOLOGIE  . EtreTemps6

Cette mise en évidence de l’origine des concepts ontologiques fondamentaux, dont les recherches visent à établir leur « acte de naissance », n’a rien à voir avec une mauvaise relativisation de points de vue ontologiques. La destruction n’a pas davantage le sens négatif d’une évacuation de la tradition   ontologique. Au contraire, elle doit situer celle-ci dans ses possibilités positives, autant dire toujours dans ses limites, telles qu’elles sont factuellement données avec chaque problématique et avec la délimitation du champ possible de recherche tracée à partir d’elle. La destruction ne se rapporte pas de façon négatrice au passé, sa critique touche l’« aujourd’hui » et le mode dominant de traitement de l’HISTOIRE DE L’ONTOLOGIE, qu’il [23] relève de la doxographie, de l’histoire de l’esprit ou de l’histoire des problèmes. Mais la destruction ne veut point enfouir le passé dans le néant, elle a une intention   positive   ; sa fonction négative demeure implicite et indirecte. EtreTemps6

Dans le cadre du présent essai, qui a pour but une élaboration fondamentale de la question de l’être, cette destruction de l’HISTOIRE DE L’ONTOLOGIE, qui appartient essentiellement à la problématique et n’est possible qu’en son sein  , ne peut être accomplie qu’au sujet d’étapes absolument décisives de cette histoire. EtreTemps6

Conformément à la tendance positive de la destruction, il convient de poser d’abord la question de savoir si et dans quelle mesure, dans le cours de l’HISTOIRE DE L’ONTOLOGIE en général, l’interprétation de l’être a été thématiquement mise en rapport avec le phénomène du temps, et si la problématique de la temporalité nécessaire à cet effet a été - pouvait être - fondamentalement élaborée. Le premier et le seul penseur qui, durant une étape de son chemin de recherche, se soit mû dans la direction de la dimension de la temporalité, ou qui se soit laissé pousser dans cette direction par la contrainte des phénomènes, est Kant  . C’est seulement si la problématique de la temporalité est fixée que l’on peut réussir à jeter la lumière dans l’obscurité de sa doctrine du schématisme. Mais sur cette voie, il est également possible de montrer pourquoi ce domaine, en ses dimensions authentiques et sa fonction ontologique centrale, devait rester fermé à Kant. Kant lui-même était tout à fait conscient de se risquer dans un domaine obscur : « Ce schématisme de notre entendement, par rapport aux phénomènes et à leur simple forme, est un art retiré dans les profondeurs de l’âme humaine, et dont il sera difficile d’arracher jamais le vrai mécanisme à la nature pour l’exposer à découvert devant les yeux » [NA: KANT, Kritik   der reinen Vernunft  , B 180 sq.]. Ce devant quoi Kant, pour ainsi dire, recule ici, voilà ce qui doit thématiquement et fondamentalement être mis en lumière si tant est que l’expression « être » doive avoir un sens assignable. Et en fin de compte ce sont justement les phénomènes dégagés dans l’analyse suivante sous le titre de « temporalité » qui apparaîtront comme ces jugements les plus secrets de la « raison commune » dont l’analytique constitue, aux yeux de Kant, l’« affaire du philosophe ». EtreTemps6

Mais Kant, en reprenant la position ontologique de Descartes  , est conduit à une autre omission essentielle : celle d’une ontologie du Dasein  . Cette omission, conforme à la tendance la plus propre de Descartes, est décisive. Avec le cogito   sum, Descartes prétend procurer à la philosophie   un sol nouveau et sûr. Mais ce qu’il laisse indéterminé dans ce commencement « radical », c’est le mode d’être de la res cogitans  , plus exactement le sens d’être du « sum ». L’élaboration des fondations ontologiques implicites du cogito sum, voilà donc ce qui marque la seconde étape sur le chemin du retour destructif vers l’HISTOIRE DE L’ONTOLOGIE. L’interprétation prouvera non seulement que Descartes devait nécessairement omettre la question de l’être en général, mais encore elle montrera pourquoi il a pu former l’opinion   que l’« être-assuré » absolu du cogito le dispensait de s’enquérir du sens d’être de cet étant. EtreTemps6

L’élaboration de la question de l’être se subdivise en deux tâches, auxquelles correspondent respectivement les deux parties du présent essai : Première partie : l’interprétation du Dasein par rapport à la temporalité et l’explication du temps comme horizon   transcendantal de la question de l’être. Deuxième partie : traits fondamentaux d’une destruction phénoménologique de l’HISTOIRE DE L’ONTOLOGIE au fil conducteur de la problématique de l’être-temporal  . EtreTemps8

Notre intention n’est pas ici de retracer une histoire du concept de vérité, qui d’ailleurs ne pourrait être exposée que sur la base d’une HISTOIRE DE L’ONTOLOGIE. Quelques références caractéristiques à des données bien connues suffiront à introduire nos élucidations analytiques. EtreTemps44