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SZ:246-247 – morte e vida
domingo 9 de julho de 2023
Rivera
La muerte, en sentido latísimo, es un fenómeno de la vida. La vida [1] debe ser comprendida como un modo de ser al que le pertenece un estar-en-el-mundo. Este modo de ser sólo puede precisarse ontológicamente en forma privativa y con referencia al Dasein. También el Dasein se deja considerar como pura vida. Para el cuestionamiento bio-fisiológico, él entra entonces en la región de ser que conocemos como el mundo animal y vegetal. En este campo se pueden registrar ónticamente datos estadísticos sobre la duración de la vida de las plantas, de los animales y de los hombres. Se pueden establecer relaciones entre la duración de la vida, la reproducción y el crecimiento. Pueden investigarse las “clases” de muerte, las causas, los “mecanismos” y los modos como ella se hace presente [2].
A la base de esta investigación óntico-biológica de la muerte subyace una problemática ontológica. Queda por preguntar cómo se determina desde la esencia ontológica de la vida la de la muerte. De alguna manera la investigación óntica 247 de la muerte ya ha zanjado siempre esta cuestión. En ella operan pre-conceptos mayor o menormente aclarados acerca de la vida y de la muerte. Éstos necesitan ser bosquejados por medio de la ontología del Dasein. A su vez, dentro de la ontología del Dasein, previa a una ontología de la vida, el análisis existencial de la muerte está subordinado a una caracterización de la constitución fundamental del Dasein. Al terminar del viviente lo hemos llamado fenecer. En la medida en que el Dasein también “tiene” su muerte fisiológica, vital, aunque no ónticamente aislada, sino codeterminada por su modo originario de ser, y en la medida en que el Dasein también puede terminar sin que propiamente muera, y que, por otra parte, como Dasein no perece pura y simplemente, nosotros designaremos a este fenómeno intermedio con el término dejar de vivir [Ableben]. En cambio reservamos el término morir para la manera de ser en la que el Dasein está vuelto hacia su muerte. Según esto, debe decirse: el Dasein nunca fenece. Pero sólo puede dejar de vivir en la medida en que muere. La investigación médico-biológica del dejar de vivir puede lograr resultados, y estos resultados pueden ser [267] también ontológicamente significativos, a condición de que se haya asegurado la orientación fundamental para una interpretación existencial de la muerte. ¿O deberán acaso concebirse la enfermedad y la muerte en general —incluso en un plano médico— primariamente como fenómenos existenciales? (p. 266-267)
Schuback
No sentido mais amplo, a morte é um fenômeno da vida. Deve-se entender vida como uma espécie de ser ao qual pertence um ser-no-mundo. Do ponto de vista ontológico, esse modo de ser pode fixar-se à presença apenas numa orientação privativa. A presença também pode ser considerada como mera vida. Para o questionamento bio-fisiológico, a presença desliza para o âmbito ontológico, que conhecemos como mundo animal e vegetal. Nesse campo, pode-se alcançar, mediante uma constatação ôntica, dados e estatísticas acerca da duração da vida das plantas, dos animais e dos homens. Podemos reconhecer nexos entre duração da vida, multiplicação e crescimento. Podemos pesquisar as “espécies” de morte, as causas, “instalações e meios” de seu surgimento [3]. [321]
Essa pesquisa ôntico-biológica da morte tem por base uma problemática ontológica. Permanece em questão como a essência da morte se determina a partir da essência ontológica da vida. De certo modo, a investigação ôntica da morte sempre já se decidiu sobre essa questão. Nela atuam conceitos sobre a vida e a morte, mais ou menos esclarecidos. Estes necessitam de um prelineamento através da ontologia da presença. No âmbito da ontologia da presença, que ordena previamente uma ontologia da vida, a análise existencial da morte subordina-se a uma caracterização da constituição fundamental da presença. Chamamos de finar o findar do ser vivo. A presença também “possui” uma morte fisiológica, própria da vida. Embora esta não possa ser isolada onticamente, determinando-se pelo seu modo originário de ser, a presença também pode findar sem propriamente morrer e, por outro lado, enquanto presença, não pode simplesmente finar. Chamamos esse fenômeno intermediário de deixar de viver. Morrer, por sua vez, exprime o modo de ser em que a presença é para a sua morte. Assim, pode-se dizer: a presença nunca fina. A presença só pode deixar de viver na medida em que morre. A investigação médico-biológica do deixar de viver logra resultados que, do ponto de vista ontológico, podem também ser relevantes, desde que se tenha assegurado a orientação fundamental para uma interpretação existencial da morte. Ou será que, do ponto de vista médico, até a doença e a morte devem ser concebidas primariamente como fenômenos existenciais? (p. 321-322)
Auxenfants
Au sens le plus large, la mort est un phénomène qui est propre à la vie. La vie [4], il faut la comprendre comme étant le mode d’être duquel relève un ‘être-au-monde’. Ce mode d’être, on ne peut le fixer ontologiquement que si l’on s’oriente sur le Dasein, et ce de façon privative. Le Dasein lui aussi se laisse examiner en tant que pure vie. Pour la mise en question physiologico-biologique, il est intégré à la région de l’Être que nous connaissons en tant que monde animal et en tant que monde végétal. À l’intérieur de ce champ, on peut, et ce au moyen de constatations ontiques, recueillir des données et des statistiques sur la durée de vie des plantes, des animaux et des hommes. Des connexions entre durée de vie, reproduction et croissance se font connaître. Les « sortes » de mort, leurs causes, les « dispositions » et les modalités suivant lesquelles elle survient, tout cela peut être exploré [Cf. sur ce point l’exposé exhaustif d’Eugen Korschelt, Lebensdauer, Altern und Tod [Durée de vie, vieillissement et mort], 3ème édition, 1924. En particulier, la riche bibliographie des pages 414 sqq.]]. (al. 2)
Une problématique ontologique est sous-jacente à cette exploration ontico-biologique de la mort. La question qui reste à poser est la suivante : comment, partant de la nature ontologique de la vie, celle de la mort se détermine-t-elle ? D’une certaine [247] manière, l’investigation ontique portant sur la mort a, sur ce point, toujours déjà tranché. Des pré-concepts, plus ou moins clarifiés, de la vie et de la mort y sont à l’oeuvre. Ils ont besoin d’être ébauchés via l’ontologie du Dasein. À l’intérieur de l’ontologie du Dasein, laquelle se situe en amont d’une ontologie de la vie, l’analyse existentiale de la mort est pour sa part subordonnée à ce qui caractérise la constitution fondamentale du Dasein. Pour dénommer la façon dont l’être vivant finit, nous avons dit qu’il périt. Dans la mesure où même le Dasein « a » sa mort physiologique, mort qui est de l’ordre de la vie, mort qui n’est toutefois pas ontiquement isolée, mais co-déterminée par son mode d’être originel, dans lequel le Dasein peut également finir sans qu’en réalité il meure ; dans la mesure où, d’un autre côté, en tant que [qua] Dasein, il ne fait pas que simplement périr, en considération de tout cela, ce phénomène intermédiaire, nous le qualifions de décès [Ableben]. Le terme de trépas, quant à lui, nous l’appliquerions à la guise d’être dans laquelle le Dasein est en rapport à sa propre mort. En conséquence de quoi, il faut dire : le Dasein ne périt jamais. Mais décéder [ableben], il ne le peut qu’aussi longtemps qu’il trépasse [sterben]. L’investigation biologico-médicale concernant le décès est en mesure d’obtenir des résultats qui peuvent également être significatifs sur le plan ontologique, mais cela à condition que soit assurée l’orientation fondamentale propice à une interprétation existentiale de la mort. À moins qu’il ne nous faille concevoir la maladie et la mort en général – et cela même du point de vue médical –en priorité comme des phénomènes existentiaux ? (al. 3)
Vezin
La mort est, au sens le plus large du mot, un phénomène de la vie. Vie [5] doit être entendu comme un genre d’être auquel un être-au-monde appartient. Elle ne peut être fixée ontologiquement qu’en s’orientant privativement sur le Dasein. Le Dasein se prête aussi à être considéré comme vie à l’état pur. Pour le questionnement de la biologie et de la physiologie, il entre alors dans le secteur d’être qui nous est connu comme monde animal et végétal. Dans ce champ, on peut acquérir, par constatation ontique, des données et des statistiques sur la durée de vie des plantes, des animaux et des hommes. Il est possible d’apercevoir des rapports entre durée de vie, [300] reproduction et croissance. Les « genres » de mort, les causes, « mécanismes » et manières d’où elle survient peuvent faire l’objet d’investigations.
Sous-jacente à cette investigation ontique de la biologie concernant la mort, il y a une problématique ontologique. La question qui ne cesse de se poser est : comment se détermine l’essence de la mort à partir de l’essence ontologique de la vie. D’une certaine manière, la [SZ :247] recherche ontique portant sur la mort en a toujours déjà décidé. Des concepts préalables plus ou moins clairs de la vie et de la mort y entrent en jeu. Ils ont besoin d’être d’abord esquissés par l’ontologie du Dasein. A l’intérieur d’une ontologie du Dasein ouvrant la voie à une ontologie de la vie, l’analyse existentiale de la mort se place, quant à elle, à la suite d’une caractérisation de la constitution fondamentale du Dasein . La fin du vivant nous l’avons dénommée arrêt de vie. Mais dans la mesure où le Dasein « a » aussi, dans l’ordre de la vie, sa mort physiologique, mort qui n’est pas ontique-ment isolée mais co-déterminée par son genre d’être original, où le Dasein peut aussi finir sans mourir à proprement parler, et comme, d’un autre côté, en tant que Dasein, il n’arrête pas simplement de vivre, nous désignons ce phénomène intermédiaire comme décès.
Trépas est en revanche le terme à réserver pour la manière d’être en laquelle est le Dasein par rapport à sa mort. Par suite il faut dire : le Dasein n’arrête jamais de vivre. Mais décéder, le Dasein ne le peut que pour autant qu’il trépasse. La recherche biologique et médicale sur le décès peut obtenir des résultats qui peuvent avoir aussi leur importance ontologique, si leur orientation fondamentale vers une interprétation existentiale de la mort est garantie. A moins que la maladie et la mort en général ne doivent - y compris médicalement - être conçues en priorité comme des phénomènes existentiaux. (p. 300-301)
Macquarrie
Death, in the widest sense, is a phenomenon of life. Life must be understood as a kind of Being to which there belongs a Being-in-the-world. Only if this kind of Being is oriented in a privative way to Dasein, can we fix its character ontologically. Even Dasein may be considered purely as life. When the question is formulated from the viewpoint of biology and physiology, Dasein moves into that domain of Being which we know as the world of animals and plants. In this field, we can obtain data and statistics about the longevity of plants, animals and men, and we do this by ascertaining them ontically. Connections between longevity, propagation, and [291] growth may be recognized. The ‘kinds’ of death, the causes, ‘contrivances’ and ways in which it makes its entry, can be explored.
Underlying this biological-ontical exploration of death is a problematic that is ontological. We still have to ask how the ontological essence of death is defined in terms of that of life. In a certain way, this has always [SZ :247] been decided already in the ontical investigation of death. Such investigations operate with preliminary conceptions of life and death, which have been more or less clarified. These preliminary conceptions need to be sketched out by the ontology of Dasein. Within the ontology of Dasein, which is superordinate to an ontology of life, the existential analysis of death is, in turn, subordinate to a characterization of Dasein’s basic state. The ending of that which lives we have called ‘perishing’. Dasein too ‘has’ its death, of the kind appropriate to anything that lives; and it has it, not in ontical isolation, but as codetermined by its primordial kind of Being.
In so far as this is the case, Dasein too can end without authentically dying, though on the other hand, qua Dasein, it does not simply perish.
We designate this intermediate phenomenon as its “demise”. [6] Let the term “dying” stand for that way of Being in which Dasein is towards its death. [7] Accordingly we must say that Dasein never perishes. Dasein, however, can demise only as long as it is dying. Medical and biological investigation into “demising” can obtain results which may even become significant ontologically if the basic orientation for an existential Interpretation of death has been made secure. Or must sickness and death in generaleven from a medical point of view — be primarily conceived as existential phenomena ? (p. 290-291)
Original
Der Tod im weitesten Sinne ist ein Phänomen des Lebens. Leben muß verstanden werden als eine Seinsart, zu der ein In-der-Welt-sein gehört. Sie kann nur in privativer Orientierung am Dasein ontologisch fixiert werden. Auch das Dasein läßt sich als pures Leben betrachten. Für die biologisch-physiologische Fragestellung rückt es dann in den Seinsbezirk, den wir als Tier- und Pflanzenwelt kennen. In diesem Felde können durch ontische Feststellung Daten und Statistiken über die Lebensdauer von Pflanzen, Tieren und Menschen gewonnen werden. Zusammenhänge zwischen Lebensdauer, Fortpflanzung und Wachstum lassen sich erkennen. Die »Arten« des Todes, die Ursachen, »Einrichtungen« und Weisen seines Eintretens können erforscht werden [8].
Dieser biologisch-ontischen Erforschung des Todes liegt eine ontologische Problematik zugrunde. Zu fragen bleibt, wie sich aus dem ontologischen Wesen des Lebens das des Todes bestimmt. In gewisser [247] Weise hat die ontische Untersuchung des Todes darüber immer schon entschieden. Mehr oder minder geklärte Vorbegriffe von Leben und Tod sind in ihr wirksam. Sie bedürfen einer Vorzeichnung durch die Ontologie des Daseins. Innerhalb der einer Ontologie des Lebens vorgeordneten Ontologie des Daseins ist wiederum die existenziale Analyse des Todes einer Charakteristik der Grundverfassung des Daseins nachgeordnet. Das Enden von Lebendem nannten wir Verenden. Sofern auch das Dasein seinen physiologischen, lebensmäßigen Tod »hat«, jedoch nicht ontisch isoliert, sondern mitbestimmt durch seine ursprüngliche Seinsart, das Dasein aber auch enden kann, ohne daß es eigentlich stirbt, andererseits qua Dasein nicht einfach verendet, bezeichnen wir dieses Zwischenphänomen als Ableben. Sterben aber gelte als Titel für die Seinsweise, in der das Dasein zu seinem Tode ist. Darnach ist zu sagen: Dasein verendet nie. Ableben aber kann das Dasein nur solange, als es stirbt. Die medizinisch-biologische Untersuchung des Ablebens vermag Ergebnisse zu gewinnen, die auch ontologisch von Bedeutung werden können, wenn die Grundorientierung für eine existenziale Interpretation des Todes gesichert ist. Oder müssen gar Krankheit und Tod überhaupt -auch medizinisch — primär als existenziale Phänomene begriffen werden? (p. 246-247)
Ver online : ÊTRE ET TEMPS (Martineau) - § 49
[1] b - si nos referimos a la vida humana, de otra manera no- ‘mundo’.
[2] Sobre este tema cf. la acabada exposición de E. Korschelt, Lebensdauer, Altern und Tod, 3a ed., 1924. Y especialmente, la abundante bibliografía, p. 414 ss.
[3] Cf. a exposição abrangente de E. Korschelt, Lebensdauer, Altern und Tod, 3a ed., 1924. Em especial, a rica indicação bibliográfica p. 414s.
[4] b Si c’est la vie humaine que l’on entend par là, si tel n’est pas le cas – « le monde ».
[5] b. Si c’est la vie humaine qu’on a en vue, autrement non - « monde ».
[6] ‘Ableben’. This term, which literally means something like ‘living out’ one’s life, is used in ordinary German as a rather legalistic term for a person’s death. We shall translate it as ‘demise’ (both as a noun and as a verb), which also has legalistic connotations. But this translation is an arbitrary one, and does not adequately express the meaning which Heidegger is explaining.
[7] ‘. . . Seinsweise j in der das Dasein zu seinem Tode ist.’
[8] Vgl. dazu die umfassende Darstellung bei E. Korscheit, Lebensdauer, Altern und Tod. 3. Aufl. 1924. Im besonderen auch das reiche Schriftenverzeichnis S. 414 ff.