Heidegger, fenomenologia, hermenêutica, existência

Dasein descerra sua estrutura fundamental, ser-em-o-mundo, como uma clareira do AÍ, EM QUE coisas e outros comparecem, COM QUE são compreendidos, DE QUE são constituidos.

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Fink (1994b:225-226) – guerra (polemos)

segunda-feira 12 de junho de 2023

La guerre vaut comme modèle du monde ontologiquement éclairant, l’être comme rage (Rasen) de la «volonté de puissance» cosmique, comme «l’incroyable puissance du négatif», l’insistance dans les contraires, et comme force de destruction qui se conserve dans la soumission des opposés. La guerre humaine que l’on caractérise, justement à cause de sa dureté, comme l’«inhumain» est un phénomène fondamental qui détermine notre compréhension de l’être et lui donne des possibilités d’expression spécifiques. Le polemos dans le territoire des hommes peut être élevé au rang d’allégorie cosmique : la mobilité des choses, leur croissance et chute, leur apparition et disparition, leur croissance et leur décroissance, l’inlassable défense que mène chaque chose sur ses frontières contre l’agression des autres choses, l’être-soi-même d’une substance dans l’exclusion et la délimitation vis-à-vis des autres substances, cette mobilité inquiète de l’étant intra-mondain, peuvent être pensés dans l’image de pensée de la guerre. «La guerre est le père de toutes choses, de toutes choses le roi ; et les uns, elle les porte à la lumière comme dieux, les autres comme hommes ; les uns, elle les fait esclaves, les autres libres.» (Frag. 53, Héraclite)2 La guerre est ainsi comprise comme la puissance qui divise, qui ex-pose, pousse vers les opposés, met l’étant-individu sur la voie risquée de l’auto-affirmation, est comprise comme la scission déchirante et anéantissante dans l’être.


Ver online : Eugen Fink