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Sein und Zeit

Être et temps : § 33. L’énoncé comme mode second de l’explicitation.

Ser e Tempo

segunda-feira 11 de julho de 2011, por Cardoso de Castro

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MARTIN HEIDEGGER, Être et temps, traduction par Emmanuel Martineau  . ÉDITION NUMÉRIQUE HORS-COMMERCE

HEIDEGGER, Martin. L’Être et le temps. Tr. Jacques Auxenfants  . (ebook-pdf)

Toute explicitation se fonde dans la compréhension. Ce qui est articulé dans l’explicitation et prédessiné en général dans le comprendre comme articulable, c’est le sens. [154] Or dans la mesure où l’énoncé (le « jugement ») se fonde dans le comprendre et représente une forme dérivée d’accomplissement de l’explicitation, il « a » aussi un sens. Ce sens, néanmoins, ne saurait être défini comme quelque chose qui surviendrait « dans » le jugement, à côté de l’acte de porter ce jugement. L’analyse expresse de l’énoncé, poursuit, dans le présent contexte, plusieurs buts.

En premier lieu, il est possible d’illustrer à partir de l’énoncé la guise en laquelle la structure du « comme » qui est constitutive du comprendre et de l’explicitation peut être modifiée. Le comprendre et l’explicitation n’en ressortiront que mieux. Ensuite, l’analyse de l’énoncé occupe à l’intérieur de la problématique fondamental-ontologique une place privilégiée, s’il est vrai que, dans les commencements décisifs de l’ontologie   grecque, le logos   a fonctionné comme unique fil conducteur pour accéder au proprement étant et pour en déterminer l’être. Enfin, l’énoncé vaut depuis longtemps comme « lieu » primaire et véritable de la vérité. Ce phénomène est si étroitement solidaire du problème de l’être que la présente recherche, dans sa démarche ultérieure, rencontrera nécessairement le problème de la vérité, ce qui n’empêche d’ailleurs qu’elle ne se tienne d’ores et déjà, quoiqu’implicitement, dans sa dimension. L’analyse de l’énoncé doit donc contribuer à préparer cette problématique.

Dans ce qui suit, nous assignons au titre d’énoncé trois significations qui, puisées dans le phénomène même ainsi désigné, sont interdépendantes et délimitent en leur unité la structure pleine de l’énoncé.

1. Énoncé signifie primairement mise en évidence. Nous maintenons ainsi le sens originaire du logos comme apophansis   : faire voir l’étant à partir de lui-même. Dans l’énoncé : « le marteau est trop lourd », ce qui est découvert pour la vue n’est pas un « sens », mais un étant dans la guise de son être-à-portée-de-la-main. Même lorsque l’étant ne se trouve pas dans une proximité saisissable et « visible », la mise en évidence vise l’étant lui-même et non pas par exemple une simple représentation de lui, qu’elle soit prise au sens d’un « simple représenté » ou au sens d’un état psychique de celui qui énonce, de son acte de représentation de cet étant.

2. Énoncé signifie autant que prédication. Un « prédicat » est « énoncé » d’un « sujet », celui-ci est déterminé par celui-là. La chose énoncée, dans cette signification de l’énoncé, n’est pas par exemple le prédicat, mais « le marteau lui-même ». Quant à l’énonçant, c’est-à-dire au déterminant, il se trouve au contraire dans le « trop lourd ». Le contenu énoncé selon [155] le second sens de l’énoncé, le déterminé comme tel, a subi, par rapport au contenu énoncé selon la première signification, une restriction. Toute prédication n’est ce qu’elle est qu’en tant que mise en évidence. La deuxième signification de l’énoncé a son fondement dans la première. Les membres de l’articulation prédicatrice - sujet, prédicat - prennent naissance à l’intérieur de la mise en évidence. Le déterminer ne découvre pas pour la première fois, mais, en tant que mode de la mise en évidence, il restreint justement d’abord le voir à ce qui se montre (le marteau) comme tel, afin de rendre expressément manifeste, par la restriction expresse du regard, le manifeste en sa déterminité. Par rapport à ce qui est déjà manifeste - au marteau trop lourd -, le déterminer commence par faire un pas en arrière ; la « position du sujet » réduit l’étant à « ce marteau, là » afin de faire voir, par la suppression de cette réduction, le manifeste en sa déterminité déterminable. Position du sujet, position du prédicat sont - tout comme leur ap-position - de part en part « apophantiques » au sens le plus strict du mot.

3. Énoncé signifie communication, prononcement. En tant que tel, il a un rapport direct à l’énoncé au premier et au deuxième sens. Il est un faire-voir-avec de ce qui est mis en évidence selon la guise du déterminer. Ce faire-voir-avec partage l’étant mis en évidence en sa déterminité avec les autres. Ce qui est « partagé », c’est l’être - voyant en commun - pour le mis en évidence, un tel être pour… lui devant être pensé être-au-monde - à ce monde à partir duquel le mis en évidence fait encontre. À l’énoncé comme communication ainsi comprise existentialement appartient l’être-ex-primé. Le contenu énoncé en tant que communiqué peut être « partagé » avec l’énonçant par les autres, sans que ceux-ci aient eux même dans une proximité saisissable et visible l’étant mis en évidence et déterminé. Le contenu énoncé peut être « re-dit ». Le cercle de cette vision communicative s’élargit. Mais en même temps, il se peut que l’étant mis en évidence, en étant ainsi re-dit, soit justement à nouveau voilé, quand bien même ce savoir et ce connaître qui proviennent ainsi d’un ouï-dire visent encore et toujours l’étant lui-même et ne se contentent pas d’« affirmer » à son propos un « sens passant pour valable ». Même le ouï-dire est un être-au-monde et un être pour… ce qui est ouï.

La théorie du « jugement » qui s’oriente aujourd’hui de manière prépondérante sur le phénomène de la « validité » n’appelle pas ici de discussion détaillée. Qu’il nous suffise de souligner le caractère hautement problématique de ce phénomène de la « validité », qu’il est courant depuis Lotze   de présenter comme un « phénomène originaire » irréductible. En fait, il ne doit de jouer un si grand rôle qu’à son obscurité ontologique, la « problématique » qui s’est développée autour de cette idole verbale n’étant guère plus claire. La validité, en effet, [156] désigne d’une part la « forme » d’effectivité qui revient à la teneur du jugement pour autant qu’elle subsiste immuable par opposition au processus   « psychique », donc muable, de la judication. Si l’on considère l’état de la question de l’être tel qu’il a été caractérisé dans l’introduction à ce livre, on ne s’attendra guère à voir la « validité » en tant qu’« être idéal » briller d’une clarté ontologique particulière. D’autre part, la validité désigne en même temps la validité du sens judicatif valide de l’« objet » visé dans le jugement, et rejoint ainsi le sens de « validité objective » et d’objectivité en général. Enfin, ce sens qui « vaut » ainsi de l’étant et qui vaut en lui-même « intemporellement » « vaut » une fois encore au sens d’un valoir pour tout sujet jugeant rationnellement. La validité signifie donc maintenant le caractère obligatoire, l’« universalité ». Que l’on professe en plus une théorie « critique » de la connaissance, suivant laquelle le sujet ne « déborde » pas « véritablement » jusqu’à l’objet, et alors la validité prise au sens de validité d’objet, d’objectivité se trouvera fondée sur la réalité valide du sens vrai (!). Ces trois significations du « valoir » - manière d’être de l’idéal, objectivité, force obligatoire - ne sont pas seulement opaques en elles-mêmes, mais encore elles ne cessent d’aggraver mutuellement leur confusion. La prudence méthodique exige par conséquent de s’abstenir de prendre ce genre de concepts miroitants pour fil conducteur d’une interprétation. Bien loin de restreindre d’abord le concept de sens à la signification de « teneur du jugement », nous le comprenons comme le phénomène existential - plus haut caractérisé - où devient en général visible la structure formelle de l’étant ouvrable dans le comprendre et articulable dans l’explicitation.

Si nous rassemblons, dans un regard unitaire sur la plénitude du phénomène, les trois sens analysés de l’« énoncé », sa définition sera donc celle-ci : une mise en évidence communicativement déterminante. La question reste seulement de savoir de quel droit nous prenons en général l’énoncé pour un mode de l’explicitation. S’il est quelque chose de tel, il faut que les structures essentielles de l’explicitation réapparaissent en lui. La mise en évidence de l’énoncé s’accomplit sur la base de l’étant déjà ouvert - ou circon-spectivement découvert - dans le comprendre. L’énoncé n’est pas un comportement flottant en l’air qui pourrait de lui-même et primairement ouvrir de l’étant en général, mais il se tient toujours déjà sur la base de l’être-au-monde. Ce qui a été montré antérieurement [1] au sujet de la connaissance du monde [157] ne vaut pas moins de l’énoncé. Il a besoin d’une pré-acquisition d’un étant en général ouvert, qu’il met en évidence selon la guise du déterminer. En outre, l’attitude déterminatrice implique déjà une prise de perspective orientée sur l’étant à énoncer. Ce vers quoi l’étant prédonné est avisé reçoit dans l’accomplissement de la détermination la fonction de déterminant. L’énoncé a besoin d’une pré-vision, où le prédicat à dégager et à assigner est lui-même pour ainsi dire réveillé de son inclusion tacite dans l’étant lui-même. Enfin, à l’énoncé comme communication déterminante appartient à chaque fois une articulation significative de l’étant mis en évidence, l’énoncé se meut dans une conceptualité déterminée ; le marteau est lourd, la gravité advient au marteau, le marteau a la propriété de la gravité. Le plus souvent, l’anti-cipation toujours déjà impliquée elle aussi dans l’énoncer ne s’impose pas, parce que la langue abrite à chaque fois déjà en soi une conceptualité élaborée. L’énoncé, comme l’explicitation en général, a nécessairement ses fondements existentiaux dans la pré-acquisition, la pré-vision et l’anti-cipation.

Mais en quel sens est-il un mode second de l’explicitation ? Qu’est-ce qui s’est modifié en celle-ci ? Il nous est possible de mettre en évidence cette modification si nous nous en tenons à ces cas limite d’énoncés qui fonctionnent en logique comme cas normaux et comme exemples des phénomènes les « plus simples » d’énonciation. Ce que la logique prend pour son thème avec la proposition énonciative catégorique, par exemple : « le marteau est lourd », elle l’a toujours déjà compris, avant tout analyse, dans un sens logique. Inconsidérément, ceci : la chose-marteau a la propriété de la gravité, est présupposé à titre de « sens » de la proposition. Mais dans la circon-spection préoccupée, il n’y a jamais « de prime abord » de tels énoncés, ce qui n’empêche cependant qu’elle a ses guises spécifiques d’explicitation, qui, par rapport au « jugement théorique » cité, peuvent être ainsi exprimées : « le marteau est trop lourd ! », ou mieux encore : « trop lourd ! », « l’autre marteau ! ». L’accomplissement originaire de l’explicitation ne réside pas dans une proposition énonciative théorique, mais dans la mise à l’écart ou le remplacement circon-spect et préoccupé de l’outil de travail inapproprié, sans qu’il y ait pour cela à « perdre un mot ». Du défaut de mots, il ne faut pas conclure au défaut de l’explicitation. Par ailleurs, l’explicitation circon-spectivement ex-primée n’est pas nécessairement déjà un énoncé au sens qu’on a indiqué. Par quelles modifications ontologico-existentiales l’énoncé jaillit-il donc de l’explicitation circon-specte ?

L’étant tenu dans la pré-acquisition, le marteau par exemple, est de prime abord [158] à-portée-de-la-main comme outil. Que cet étant devienne « objet » d’un énoncé, et alors s’accomplit d’entrée de jeu, avec la production de cet énoncé, un virage dans la pré-acquisition. Le avec-quoi à-portée-de-la-main de l’avoir-affaire-à…, de l’exécution, devient le « ce-sur-quoi » de l’énoncé qui met au jour. La pré-vision vise un sous-la-main dans l’à-portée-de-la-main. Par l’a-vis et pour lui, l’à-portée-de-la-main devient voilé en tant que tel. À l’intérieur de cette découverte d’être-sous-la-main qui recouvre l’être-à-portée-de-la-main, le sous-la-main faisant encontre est déterminé en son être-ainsi-ou-ainsi-sous-la-main. Maintenant seulement s’ouvre l’accès à quelque chose comme des propriétés. Le «quoi » comme quoi l’énoncé détermine le sous-la-main est puisé à partir du sous-la-main comme tel. La structure de « comme » de l’explicitation a subi une modification. Le « comme », dans sa fonction d’appropriation du compris, ne déborde plus dans une totalité de tournure. Par rapport à ses possibilités d’articulation de rapport de renvois, il est coupé de la significativité où se constitue la mondanéité ambiante. Le « comme » est ramené au niveau uniforme du sans-plus-sous-la-main. Il se dégrade en la structure d’un simple-faire-voir déterminant d’étant sous-la-main. Ce nivellement du « comme » originaire de l’explicitation circon-specte en « comme » de la détermination d’être-sous-la-main est la prérogative de l’énoncé. Ainsi seulement obtient-il de pouvoir mettre en lumière de manière purement a-visante.

Ainsi, l’énoncé ne peut renier son origine à partir de l’explication compréhensive. Le « comme » originaire de l’explication qui comprend de manière circon-specte (hermeneia  ), nous l’appelons le « comme » existential-herméneutique par opposition au « comme » apophantique de l’énoncé.

Entre l’explication encore totalement enveloppée dans le comprendre préoccupé et l’extrême opposé d’un énoncé théorique sur du sous-la-main, il existe bien des degrés intermédiaires. Énoncés sur des événements du monde ambiant, descriptions de l’à-portée-de-la-main, « rapports sur une situation   », enregistrement et fixation d’un « état de fait », analyse de données, récit d’incidents… : autant de « propositions » qui ne sauraient être réduites qu’au prix d’une perversion essentielle de leur sens à des propositions énonciatives théoriques. Comme celles-ci mêmes, elles prennent leur « origine » dans l’explicitation circon-specte.

Au fur et à mesure des progrès de la connaissance de la structure du logos, il était inévitable que ce phénomène du « comme » apophantique, sous une forme ou sous une autre, fût pris en considération. La manière dont il a été d’abord pris en vue n’a rien de fortuit, et elle n’a pas manqué non plus d’exercer ses effets sur l’histoire postérieure de la logique.

Pour la considération philosophique, le logos est lui-même un étant, et même, [159] conformément à l’orientation de l’ontologie antique, un étant sous-la-main. Les mots et la suite de mots où il se trouve son ex-pression sont de prime abord sous-la-main, c’est-à-dire trouvables comme des choses. Cette première recherche de la structure du logos ainsi considéré comme sous-la-main rencontre un être-ensemble-sous-la-main d’une pluralité de mots. Qu’est-ce qui fonde l’unité de cet ensemble ? Elle consiste, comme l’avait vu Platon  , en ce que le logos est toujours logos tinos. Dans la perspective de l’étant manifeste dans le logos, les mots sont composés en une totalité verbale. Plus radicale cependant est la vision d’Aristote   : tout logos, pour lui, est à la fois synthesis   et diairesis  , il n’est pas l’une (par exemple en tant que « jugement positif ») ou l’autre (par exemple en tant que « jugement négatif »), mais, qu’il soit positif ou négatif, vrai ou faux, il est synthesis   et diairesis cooriginairement. La mise en lumière prend ensemble ou sépare. Sinon, Aristote n’a pas déployé la question analytique jusqu’à soulever le problème suivant : quel est le phénomène qui, à l’intérieur de la structure du logos, permet et même requiert de caractériser tout énoncé comme synthèse et diérèse ?

Ce qui devait être phénoménalement atteint avec ces structures formelles du « lier » et du « séparer », plus exactement avec leur unité, n’est autre que le phénomène du « quelque chose comme quelque chose ». Conformément à cette structure, quelque chose est compris vers, en direction de quelque chose - en étant pris avec lui, mais de telle manière que cette confrontation compréhensive, en articulant de manière explicitative, ex-plique en même temps ce qui est ainsi pris ensemble, le dé-ploie. Mais que le phénomène du « comme » demeure recouvert, et surtout voilé en son origine existentiale à partir du « comme » herméneutique, et alors l’amorçage phénoménologique donné par Aristote à l’analyse du logos se dissout aussitôt en une « théorie du jugement » extérieure, selon laquelle le juger est liaison ou séparation de représentations et de concepts.

Liaison et séparation peuvent d’autre part être formalisées à titre de « relations ». Logistiquement, le jugement est résolu en un système de « subsomptions », il devient l’objet d’un « calcul », mais non pas le thème d’une interprétation ontologique. La possibilité et l’impossibilité de la compréhension analytique de la synthesis et de la diairesis, de la « relation » dans le jugement en général est étroitement liée à l’état où se trouve à chaque fois la problématique ontologique fondamentale.

À quel point cette problématique influe sur l’interprétation du logos, et inversement aussi le concept de « jugement », par un curieux rebond, sur la problématique ontologique, c’est ce que montre le phénomène de la copule. On voit bien, en effet, en considérant ce [160] « lien », comment la structure synthétique est de prime abord posée comme quelque chose d’« évident », et aussi on constate qu’elle a conservé le rôle interprétatif directeur. Mais s’il est vrai que les caractères formels de la « relation » et de la « liaison » ne peuvent rien apporter, du point de vue phénoménal, à l’analyse structurelle interne du logos, il faut en même temps en conclure que le phénomène visé sous le nom de copule n’a finalement rien à voir avec un lien ou une liaison. En revanche, à partir du moment où l’énoncer et la compréhension de l’être sont pensés comme possibilités existentiales d’être du Dasein   lui-même, l’interprétation du « est » - que celui soit proprement exprimé par la langue ou simplement indiqué dans la désinence verbale - s’intègre au contexte problématique de l’analytique existentiale. D’ailleurs, l’élaboration de la question de l’être (cf. 1ère partie, section 3 [2]) se trouvera à nouveau confrontée à ce phénomène spécifique d’être à l’intérieur du logos.

Provisoirement, nous nous devions simplement de souligner, en montrant la secondarité de l’énoncé par rapport à l’explication et au comprendre, que la « logique » du logos est enracinée dans l’analytique existentiale du Dasein. Reconnaître l’insuffisance ontologique de l’interprétation [traditionnelle] du logos contribue en même temps à faire mieux apercevoir le caractère non-originaire de la base méthodique sur laquelle l’ontologie antique s’est édifiée. Le logos est expérimenté comme sous-la-main et interprété comme tel, tandis que l’étant qu’il met en évidence a lui aussi le sens de l’être-sous-la-main. Ce sens de l’être est lui-même discerné de manière indifférente d’autres possibilités d’être, de telle sorte que l’être au sens de l’être-quelque-chose formel en vient à se fondre avec lui, sans cependant que soit même conquise une délimitation régionale pure de l’un et de l’autre.


Ver online : Sein und Zeit (1927), ed. Friedrich-Wilhelm von Herrmann, 1977, XIV, 586p. Revised 2018 [GA2]


[1Cf. supra, §13, p. [59] sq.

[2Cf. le plan général indiqué supra, p. [39].