Heidegger, fenomenologia, hermenêutica, existência

Dasein descerra sua estrutura fundamental, ser-em-o-mundo, como uma clareira do AÍ, EM QUE coisas e outros comparecem, COM QUE são compreendidos, DE QUE são constituidos.

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transcendance

quarta-feira 13 de dezembro de 2023

Transzendenz  

L’être, en tant que thème fondamental de la philosophie  , n’est pas un genre d’étant, et pourtant il concerne tout étant. Son « universalité » doit être cherchée plus haut. Être et structure d’être excèdent tout étant et toute déterminité [Bestimmtheit  ] étante possible d’un étant. L’être est le transcendens par excellence. La TRANSCENDANCE de l’être du Dasein   est une TRANSCENDANCE insigne, dans la mesure où en elle réside la possibilité et la nécessité de la plus radicale individuation. Toute mise à jour de l’être comme transcendens est connaissance transcendantale. La vérité phénoménologique (ouverture de l’être) est veritas transcendantalis. ETMartineau7

2. L’autre fil conducteur pour la détermination de l’être et de l’essence de l’homme est théologique : kai eipen ho theos   : poesomen anthropon kat’ eikona hemeteran kai kath’ homoiosin [49], « faciamus hominem ad imaginem nostram et similitudinem » [NA: Genèse, I, 26.]. C’est à partir de ce texte que l’anthropologie   théologique chrétienne, reprenant en même temps à son compte la définition antique, élabore une interprétation de l’étant que nous appelons homme. Mais tout comme l’être de Dieu, de même, c’est avec les moyens de l’ontologie   antique que l’être de l’ens finitum est interprété ontologiquement. Au cours des temps modernes, la définition chrétienne a été déthéologisée. Cependant l’idée de la « TRANSCENDANCE », selon laquelle l’homme est quelque chose qui tend à se dépasser soi-même, jette ses racines dans la dogmatique chrétienne, dont nul ne dira qu’elle se soit jamais fait un problème ontologique de l’être de l’homme. Cette idée de TRANSCENDANCE, d’après laquelle l’homme est plus qu’un être intelligent, a exercé son influence à travers diverses métamorphoses. On peut en illustrer la provenance par les citations suivantes : « His praeclaris dotibus excelluit prima hominis conditio, ut ratio, intelligentia, prudentia, judicium non modo ad terrenae vitae gubernationem suppeterent, sed quibus transcenderet usque ad Deum et aeternam felicitatem » [NA: CALVIN, Institutio, I, 15, § 8.; (NT: Cf. le Handbuch, p 457-458. « Par ces dons admirables, le premier état de l’homme fut rendu si excellent que sa raison, son intelligence, sa prudence, son jugement ne s’appliquaient point seulement à la conduite de la vie terrestre, mais encore l’élevaient jusqu’à Dieu et à la félicité éternelle. »)]. « Denn dass   der Mensch   sin ufsehen hat uf Gott   und sin wort  , zeigt er klarlich an, dass er nach siner natur   etwas Gott näher anerborn, etwas mee nachschlägt, etwas zuzugs zu jm hat, das alles on zwyfel darus flüsst, dass er nach der bildnus Gottes geschaffen ist » [NA: ZWINGLI, Von der Klarheit des Wortes Gottes, dans Deusche Schriften, t. I, p. 56.; (NA: Cf., sur cette référence, le Handbuch, p. 488-490. BW   traduisaient ainsi la citation : « Mais par cela que l’homme regarde vers le haut, vers Dieu et son Verbe, il manifeste clairement qu’il est par sa nature né fort proche de Dieu, qu’il lui ressemble, qu’il a quelque rapport à lui, toutes choses qui sans doute viennent de ceci qu’il a été créé à l’image de Dieu. »)]. ETMartineau10

Même s’il était licite de déterminer d’abord ontologiquement l’être-à… à partir de l’être-au-monde [In-der-Welt-sein  ] connaissant, la tâche ne s’en imposerait pas moins en premier lieu de caractériser phénoménalement la connaissance comme un être-au-monde [In-der-Welt  -sein  ] et pour le monde. Lorsque l’on réfléchit sur ce rapport d’être, est d’abord donné un étant, nommé nature, au titre de ce qui est connu. Or il est impossible de rencontrer le connaître lui-même à même cet étant. Si le connaître « est » en général, il appartient uniquement à l’étant qui connaît. Seulement, même dans cet étant, la chose-homme, le connaître n’est pas sous-la-main. En tout cas, il n’y est pas constatable extérieurement comme le sont par exemple des propriétés corporelles. Or si le connaître appartient à cet étant mais n’en est pas une propriété extérieure, il doit être « à l’intérieur ». Plus l’on établit univoquement que le connaître est d’abord et proprement « à l’intérieur » et qu’il n’a absolument rien du mode d’être d’un étant physique et psychique, et plus l’on croit progresser sans présupposés dans la question de l’essence de la connaissance et dans l’éclaircissement du rapport entre sujet et objet. Car c’est alors seulement que peut surgir un problème, c’est-à-dire la question de savoir comment ce sujet connaissant sort de sa « sphère » intérieure, comment il passe dans une sphère « autre et extérieure », comment le connaître peut en général avoir un objet, comment l’objet doit lui-même être pensé pour qu’en fin de compte le sujet le connaisse sans avoir besoin de risquer le saut dans une autre sphère. Mais, quelles que soient les multiples variantes de cette interrogation, toujours demeure tue la question du mode d’être de ce sujet connaissant dont pourtant l’on prend constamment et implicitement toujours déjà l’être pour thème lorsqu’on traite de son connaître. Sans doute, l’on assure à chaque fois que l’intérieur, la « sphère intérieure » du sujet n’est absolument pas pensée comme une « boîte » ou un « enclos ». Mais que signifie positivement l’« intérieur » de l’immanence où le connaître est de prime abord enfermé ? Comment le caractère d’être de cet « être-intérieur » du connaître se fonde-t-il dans le mode d’être du sujet ? Sur ces points, le silence règne. En fait, de quelque manière que cette sphère intérieure soit interprétée, dès l’instant qu’est posée la question de savoir comment le connaître peut réussir à en « sortir » et à conquérir une « TRANSCENDANCE », il apparaît avec éclat que l’on ne peut que trouver le [61] connaître problématique tant que l’on n’a point d’abord clarifié la modalité et l’essence de ce connaître si riche en énigmes. ETMartineau13

En adoptant un tel point de départ, on demeure aveugle à ce que la thématisation la plus provisoire du phénomène de la connaissance implique déjà tacitement : le connaître est un mode d’être du Dasein comme être-au-monde [In-der-Welt-sein], il a sa fondation ontique dans cette constitution d’être. À cette invocation de la donnée phénoménale selon laquelle le connaître est un mode d’être de l’être-au-monde [In-der-Welt-sein], on pourrait objecter que pareille interprétation du connaître revient à annuler le problème de la connaissance. Qu’est-ce qui peut bien en effet faire encore problème si l’on présuppose que le connaître est déjà auprès de ce monde que pourtant il ne doit atteindre que moyennant la TRANSCENDANCE du sujet ? Mais indépendamment du fait que cette dernière question procède manifestement d’un « point de vue » constructif, non légitimé phénoménalement, quelle instance décidera-t-elle donc de la question de savoir si et en quel sens doit exister un problème de la connaissance — quelle instance, sinon le phénomène du connaître lui-même et le mode d’être du connaissant ? ETMartineau13

Dans la série des questions relatives à la réalité que l’on vient d’énumérer, la question ontologique, celle de savoir ce que la réalité signifie en général, est la question première. Néanmoins, aussi longtemps que faisaient défaut une problématique et une méthode ontologiques pures, cette question, à supposer qu’elle fût en général expressément posée, était condamnée à s’enchevêtrer avec l’élucidation du « problème du monde extérieur » ; car l’analyse de la réalité n’est possible que sur la base de l’accès adéquat au réel. Or depuis toujours, c’est la connaissance intuitive qui valait comme mode propre de saisie du réel. Cette connaissance « est » en tant que comportement de l’âme, de la conscience [Gewissen  ]. Dans la mesure où à la réalité appartient le caractère de l’en-soi et de l’indépendance, la question du sens de la réalité se trouve donc associée à celle de la possible indépendance du réel « par rapport à la conscience [Gewissen] », ou de la possible TRANSCENDANCE de la conscience [Gewissen] vers la « sphère » du réel. [Mais] la possibilité d’une analyse ontologique satisfaisante de la réalité dépend de la mesure en laquelle ce par rapport à quoi il doit y avoir indépendance, ce qui doit être transcendé est lui-même clarifié quant à son être. C’est ainsi seulement que le mode d’être du transcender devient lui aussi saisissable. Et enfin le mode primaire d’accès au réel doit être assuré, au sens d’une décision de la question de savoir si le connaître peut en général assumer cette fonction. ETMartineau43

Le présent chapitre s’articulera donc comme suit : la temporalité de l’ouverture en général (§ 68) ; la temporalité de l’être-au-monde [In-der-Welt-sein] et le problème de la TRANSCENDANCE (§ 69) ; temporalité de la spatialité propre au Dasein (§ 70) ; le sens temporel de la quotidienneté [Alltäglichkeit  ] du Dasein (§ 71). ETMartineau67

. La temporalité de l’être-au-monde [In-der-Welt-sein] et le problème de la TRANSCENDANCE du monde. ETMartineau69

L’analyse de la temporalité de la préoccupation [Besorgen  ] s’en tient de prime abord au mode de l’avoir-à-faire circon-spect avec l’à-portée-de-la-main. Par suite, elle s’attache à la possibilité temporalo-existentiale de la modification de la préoccupation [Besorgen] circon-specte en découverte « sans plus » a-visante de l’étant intramondain au sens de certaines possibilités de la recherche scientifique. L’interprétation de la temporalité de l’être circon-spect, aussi bien que de l’être théoriquement préoccupé auprès de l’à-portée-de-la-main et du sous-la-main intramondain montre en même temps comment cette même temporalité est d’emblée déjà la condition de possibilité de l’être-au-monde [In-der-Welt-sein] où se fonde en général l’être-auprès de l’étant intramondain. L’analyse thématique de la constitution temporelle de l’être-au-monde [In-der-Welt-sein] conduit aux questions suivantes : de quelle manière quelque chose comme le monde est-il en général possible, en quel sens le monde est-il, qu’est-ce que le monde transcende, et comment, comment l’étant intramondain « indépendant » est-il « lié » au monde transcendant ? L’exposition ontologique de ces questions n’équivaut pas encore à leur solution. En revanche, elle apporte la clarification d’emblée nécessaire des structures par rapport auxquelles le problème de la [352] TRANSCENDANCE demande d’être posé. L’interprétation temporalo-existentiale de l’être-au-monde [In-der-Welt-sein] considère les trois points suivants : a) la temporalité de la préoccupation [Besorgen] circon-specte ; b) le sens temporel de la modification de la préoccupation [Besorgen] circon-specte en connaissance théorique du sous-la-main intramondain ; c) le problème temporel de la TRANSCENDANCE du monde. ETMartineau69

Pour que devienne possible la thématisation du sous-la-main, le projet scientifique de la nature, le Dasein doit nécessairement transcender l’étant thématisé. La TRANSCENDANCE ne consiste pas dans l’objectivation, c’est celle-ci qui présuppose celle-là. Mais si la [364] thématisation du sous-la-main intramondain est un virage de la préoccupation [Besorgen] circon-spectivement découvrante, alors il faut qu’une TRANSCENDANCE du Dasein se trouve déjà au fondement de l’être « pratique » auprès de l’à-portée-de-la-main. ETMartineau69

Si en outre la thématisation modifie et articule la compréhension d’être, alors l’étant thématisant, le Dasein doit déjà, pour autant qu’il existe, comprendre quelque chose comme de l’être. Le comprendre de l’être peut rester neutre, être-à-portée-de-la-main et être-sous-la-main sont alors encore indistincts, et ils sont encore moins conçus ontologiquement. Mais pour que le Dasein puisse avoir l’usage d’un complexe d’outils, il doit comprendre, bien que non thématiquement, quelque chose comme la tournure [Bewandtnis  ] : il faut qu’un monde lui soit ouvert. Le monde est ouvert avec l’existence factice du Dasein, si tant est que cet étant existe essentiellement comme être-au-monde [In-der-Welt-sein]. Et si enfin l’être du Dasein se fonde dans la temporalité, alors il faut que ce soit celle-ci qui possibilise l’être-au-monde [In-der-Welt-sein] et ainsi la TRANSCENDANCE du Dasein, laquelle, de son côté, supporte l’être préoccupé — théorique ou pratique — auprès de l’étant intramondain. ETMartineau69

c) Le problème temporel de la TRANSCENDANCE du monde. ETMartineau69

Par suite, les rapports de significativité [Bedeutsamkeit  ] qui déterminent la structure du monde ne sont point un réseau de formes qui serait surajouté à un matériau par un sujet sans monde. Bien plutôt le Dasein factice, se comprenant ekstatiquement, lui et son monde, dans l’unité du Là, revient-il de ces horizons vers l’étant qui fait encontre en eux. Le revenir compréhensif vers… est le sens existential du laisser-faire-encontre présentifiant de l’étant qui — et pour cette raison — est nommé intramondain. Le monde est pour ainsi dire « plus loin dehors » qu’un objet ne peut jamais l’être. Le « problème de la TRANSCENDANCE » ne peut être réduit à la question : comment un sujet sort-il vers un objet ? — la totalité des objets étant alors identifiée à l’idée de monde. Ce qu’il faut demander, c’est : qu’est-ce qui rend ontologiquement possible que de l’étant puisse faire encontre [begegnen  ] à l’intérieur du monde et être objectivé en tant que tel ? Le retour vers la TRANSCENDANCE du monde fondée ekstaticohorizontalement, voilà ce qui apporte la réponse. ETMartineau69

Tout ce qui nous incombe ici est de délimiter l’orbe de phénomènes qui, lorsqu’on parle de l’historialité du Dasein, est nécessairement co-visé ontologiquement. Sur la base de la TRANSCENDANCE, temporellement fondée, du monde, du mondo-historial est à chaque fois déjà « objectivement » là dans le provenir de l’être-au-monde [In-der-Welt-sein] existant, sans être saisi historiquement. Et comme le Dasein factice s’identifie de manière échéante à sa préoccupation [Besorgen], il comprend de prime abord son histoire mondo-historialement. Et comme de surcroît la compréhension vulgaire de l’être comprend indifféremment l’« être » comme être-sous-la-main, l’être du mondo-historial est expérimenté et explicité au sens d’un sous-la-main qui arrive, est présent et disparaît. Et comme, enfin, le sens de l’être vaut en général pour ce qu’il y a de plus « évident », la question du mode d’être du mondo-historial et de la mobilité du provenir en général passe « quand même et à parler vrai » pour la sophistication stérile d’un verbalisme creux. ETMartineau75

La mesure du temps accomplit une publication accentuée du temps, de telle sorte que [419] c’est ainsi seulement que devient connu ce que nous appelons communément « le temps ». Dans la préoccupation [Besorgen], « son temps » est attribué à chaque chose. Elle « a » ce temps, et, comme tout étant intramondain, elle ne peut l’« avoir » que parce qu’elle est en général « dans le temps ». Le temps « où » de l’étant intramondain fait encontre, nous le connaissons comme le temps du monde. Celui-ci, sur la base de la constitution ekstatico-horizontale de la temporalité à laquelle il appartient, a la même TRANSCENDANCE que le monde. Avec l’ouverture du monde, du temps du monde est publié, de telle sorte que tout être temporellement préoccupé auprès de l’étant intramondain comprend circon-spectivement celui-ci comme faisant encontre « dans le temps ». ETMartineau80


Se tenant instant dans le rien, l’être-là est à chaque fois déjà au-delà de l’étant dans son ensemble. Cet être-au-delà, nous l’appelons la TRANSCENDANCE. Si, au fond, dans son essence, l’être-là ne transcendait pas, nous dirons maintenant : s’il ne se tenait pas, dès le départ, instant dans le rien, il ne pourrait jamais se rapporter à de l’étant, ni même, de ce fait à soi. QQMETA  : La réponse à la question

L’instance de l’être-là dans le rien sur le fond de l’angoisse cachée est le dépassement de l’étant dans son ensemble : la TRANSCENDANCE. QQMETA: La réponse à la question

"L’être pur et le rien pur, c’est donc le même." Cette formule de Hegel   (Science de la Logique, livre I, WW III, p. 74) est juste. Être et rien sont dans une appartenance réciproque, non toutefois parce que l’un et l’autre — du point de vue du concept hégélien de la pensée — s’accordent dans leur indétermination et leur immédiateté, mais parce que l’être lui-même est fini dans son essence et ne se manifeste que dans la TRANSCENDANCE de l’être-là en instance extatique dans le rien. QQMETA: La réponse à la question