Heidegger, fenomenologia, hermenêutica, existência

Dasein descerra sua estrutura fundamental, ser-em-o-mundo, como uma clareira do AÍ, EM QUE coisas e outros comparecem, COM QUE são compreendidos, DE QUE são constituidos.

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structure de préalable

quarta-feira 13 de dezembro de 2023

Mais comment faut-il concevoir le caractère de ce « préalable » ? Suffit-il de parler formellement d’« a priori   » ? Pourquoi cette structure s’attache-t-elle au comprendre que nous [151] avons manifesté comme un existential fondamental du Dasein   ? Et comment la structure de « comme », qui échoit à l’explicité comme tel, se rapporte-t-elle à elle ? De toute évidence, il est exclu de dissoudre le phénomène en « parcelles ». Mais cela revient-il à en exclure aussi toute analytique originaire ? Devons-nous nous borner à accueillir de tels phénomènes en les considérant comme des « faits derniers » ? Mais même dans ce cas, la question demeurerait de savoir : pourquoi ? Ou bien la STRUCTURE DE PRÉALABLE du comprendre et la structure de « comme » de l’explicitation manifestent-elles une connexion ontologico-existentiale avec le phénomène du projet ? Et celui-ci même renvoie-t-il à une constitution originaire d’être du Dasein ? EtreTemps32

Avant de répondre à ces questions - ce à quoi notre équipement actuel ne saurait suffire -, il convient de rechercher si ce que nous avons rendu visible comme STRUCTURE DE PRÉALABLE du comprendre et comme structure de « comme » de l’explicitation ne représente pas déjà par soi-même un phénomène unitaire, dont il est certes fait copieusement usage dans la problématique philosophique, mais sans qu’une explicitation ontologique originaire corresponde jamais à cet outil [Zeug  ] si universel. EtreTemps32

Le comprendre, comme ouverture du Là, concerne toujours le tout de l’être-au-monde [In-der-Welt-sein  ]. En tout comprendre du monde, l’existence est co-comprise, et inversement. En outre, toute explicitation se tient dans la STRUCTURE DE PRÉALABLE qu’on a caractérisée. Toute explicitation qui doit contribuer à de la compréhension doit avoir déjà compris ce qui est à expliciter. On n’a jamais manqué de remarquer ce fait, ne serait-ce que dans le domaine des guises dérivées du comprendre et de l’explicitation, c’est-à-dire de l’interprétation philologique. Celle-ci appartient à la sphère de la connaissance scientifique. Une telle connaissance exige la rigueur de la légitimation fondatrice. La preuve scientifique n’a pas le droit de présupposer déjà ce que sa tâche est de fonder. Mais si l’explicitation doit à chaque fois déjà nécessairement se mouvoir dans le compris et se nourrir de lui, comment pourrait-elle produire des résultats scientifiques sans se mouvoir en cercle, surtout si la compréhension présupposée se meut de surcroît au sein   de la connaissance commune des hommes et du monde ? Or le cercle, suivant les règles les plus élémentaires de la logique, est circulus vitiosus. Du coup, le travail de l’explicitation historique se trouvera a priori proscrit du domaine de la connaissance rigoureuse. Comme on n’arrive pas à se débarrasser de ce fait du cercle dans le comprendre, force est à la science historique de se contenter de possibilités de connaissance moins rigoureuses. On lui permet sans doute, dans une certaine mesure, de compenser ce défaut en invoquant la « signification spirituelle » de ses « objets ». Mais l’idéal serait naturellement, de l’avis même de l’historien, que le cercle pût être évité et que naquît l’espoir de créer une bonne fois une histoire aussi indépendante du point de vue de l’observateur que l’est - soi-disant - la connaissance de la nature. EtreTemps32