Heidegger, fenomenologia, hermenêutica, existência

Dasein descerra sua estrutura fundamental, ser-em-o-mundo, como uma clareira do AÍ, EM QUE coisas e outros comparecem, COM QUE são compreendidos, DE QUE são constituidos.

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possibilité factice

quarta-feira 13 de dezembro de 2023

Le vouloir-avoir-conscience [Gewissen  ], en tant que se-comprendre dans le pouvoir-être le plus propre, est une guise de l’ouverture du Dasein  . Celle-ci, outre le comprendre, est constituée par l’affection et le parler. Un comprendre existentiel signifie ceci : se projeter vers la POSSIBILITÉ FACTICE à chaque fois la plus propre du pouvoir-être-au-monde [In-der-Welt-sein  ]. Mais le pouvoir-être n’est compris que dans l’exister en cette possibilité. EtreTemps60

La résolution, selon son essence ontologique, est à chaque fois celle d’un Dasein factice. L’essence de cet étant est son existence. La résolution n’« existe » que comme décision qui comprend et se projette. Mais vers quoi le Dasein, dans la résolution, s’ouvre-t-il ? À quoi doit-il se décider ? La réponse ne peut ici ne nous être donnée que par la décision même. Ce serait totalement mécomprendre le phénomène de la résolution que de s’imaginer qu’elle est simplement la re-prise de possibilités proposées et recommandées. La décision, et elle seule, est justement le projeter et le déterminer ouvrant de ce qui est à chaque fois POSSIBILITÉ FACTICE. À la résolution appartient nécessairement l’indétermination qui caractérise tout pouvoir-être facticement jeté du Dasein. Sûre d’elle-même, la résolution ne l’est que comme décision. Néanmoins, l’indétermination existentielle, déterminée à chaque fois dans la seule décision, de la résolution possède sa déterminité [Bestimmtheit  ] existentiale. EtreTemps60

Résolu, le Dasein assume authentiquement dans son existence le fait qu’il est le rien nul de sa nullité [Nichtigkeit  ]. Nous avons conçu existentialement la mort comme la possibilité - plus haut caractérisée - de l’impossibilité de l’existence, c’est-à-dire comme pure et simple nullité [Nichtigkeit] du Dasein. La mort n’est pas surajoutée au Dasein lors de sa « fin », mais, en tant que souci, le Dasein est le fondement jeté (c’est-à-dire nul) de sa mort. La nullité [Nichtigkeit] qui transit originairement l’être du Dasein se dévoile à lui-même dans l’être pour la mort authentique. C’est le devancement qui rend pour la première fois l’être-en-dette manifeste à partir du fondement de l’être total du Dasein. Le souci abrite cooriginairement en soi la mort et la dette. La résolution devançante comprend pour la première fois le pouvoir-être-en-dette authentiquement et totalement, c’est-à-dire originairement [NA: L’être-en-dette appartenant originairement à la constitution d’être du Dasein doit être soigneusement distingué du status corruptionis au sens théologique. Certes, la théologie peut trouver dans l’être-en-dette existentialement déterminé une condition ontologique de sa POSSIBILITÉ FACTICE. Cependant, la dette contenue dans l’idée de ce status est un endettement factice absolument spécifique. Il a son attestation propre, qui demeure fondamentalement fermée à toute expérience philosophique. L’analyse existentiale de l’être-en-dette ne prouve rien, ni pour, ni contre la possibilité du péché. En toute rigueur, on ne peut même pas dire que l’ontologie   du Dasein laisse par elle-même cette possibilité en général ouverte, dans la mesure où, en tant que questionner philosophique, elle ne « sait » fondamentalement rien du péché.]. EtreTemps62

Avec le phénomène de la résolution, nous avons été conduits devant la vérité originaire de l’existence. Résolu, le Dasein est dévoilé à lui-même dans ce qui lui est à chaque fois son pouvoir-être factice, et cela de telle sorte qu’il est lui-même ce dévoiler et cet être-dévoilé. À la vérité appartient un tenir-pour-vrai qui lui correspond à chaque fois. L’appropriation expresse de ce qui est ouvert ou découvert est l’être-certain. La vérité originaire de l’existence requiert un être-certain cooriginaire en tant que se-tenir dans ce que la résolution ouvre. Celle-ci se donne toute situation   factice et se transporte en elle. La situation ne peut être calculée d’avance et prénommée comme un sous-la-main en attente de sa saisie. Elle est seulement ouverte en une auto-décision libre, d’abord indéterminée, mais ouverte à la déterminabilité. Que signifie alors la certitude qui appartient à une telle résolution ? Elle doit se tenir dans ce qui est ouvert par la décision. Or cela revient à dire qu’elle ne peut justement se raidir sur la situation, mais doit nécessairement comprendre que la décision, suivant son sens d’ouverture propre, doit être tenue libre et ouverte pour toute POSSIBILITÉ FACTICE. La certitude de la décision [308] signifie : se tenir libre pour sa re-prise possible et à chaque fois facticement nécessaire. Néanmoins, un tel tenir-pour-vrai de la résolution (en tant que vérité de l’existence) ne se laisse nullement retomber dans l’ir-résolution, au contraire : ce tenir-pour-vrai en tant que se-tenir-libre résolu pour la re-prise est la résolution authentique pour la répétition d’elle-même. Mais par là, la perte dans l’ir-résolution est précisément enterrée existentialement. Le tenir-pour-vrai qui appartient à la résolution tend, selon son sens propre, à se tenir constamment libre, à savoir pour le pouvoir-être total du Dasein. Cette certitude constante n’est garantie à la résolution qu’autant qu’elle se rapporte à la possibilité dont elle peut être purement et simplement certaine. Dans sa mort, le Dasein doit purement et simplement se « reprendre ». Constamment certaine d’elle, c’est-à-dire devançante, la révolution conquiert sa certitude authentique et totale. EtreTemps62