Heidegger, fenomenologia, hermenêutica, existência

Dasein descerra sua estrutura fundamental, ser-em-o-mundo, como uma clareira do AÍ, EM QUE coisas e outros comparecem, COM QUE são compreendidos, DE QUE são constituidos.

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monde d’outils

quarta-feira 13 de dezembro de 2023

Le s’attendre au pour… n’est ni la considération d’une « finalité », ni l’attente de l’achèvement imminent de l’ouvrage à produire. Il n’a absolument pas le caractère d’un saisir thématique, pas plus d’ailleurs que le conserver de ce avec quoi il retourne ne signifie un constater thématique. L’usage qui manie se rapporte tout aussi peu seulement au « de » qu’à [354] l’avec-quoi du laisser-retourner. Celui-ci se constitue bien plutôt dans l’unité du conserver qui s’attend, de telle sorte que le présentifier qui en résulte rend possible l’identification caractéristique de la préoccupation [Besorgen  ] à son MONDE D’OUTILS. Le s’occuper de… « authentique », totalement adonné à…, n’est ni seulement auprès de l’ouvrage, ni seulement auprès de l’outil [Zeug  ] de travail, ni auprès des deux « ensemble ». Le laisser-retourner fondé dans la temporalité a déjà fondé l’unité des rapports où la préoccupation [Besorgen] se « meut » circon-spectivement. EtreTemps69

À la temporalité qui constitue le laisser-retourner, un oubli spécifique est essentiel. Pour pouvoir se mettre à l’œuvre et manier « effectivement », c’est-à-dire se « perdre » dans le MONDE D’OUTILS, le Soi-même doit nécessairement s’oublier. Mais dans la mesure où, dans l’unité de la temporalisation de la préoccupation [Besorgen], c’est à chaque fois un s’attendre qui est régissant, le pouvoir-être propre du Dasein   préoccupé n’en est pas moins - comme nous le montrerons encore - mis lui aussi en souci. EtreTemps69

La circon-spection se meut dans les rapports de tournure [Bewandtnis  ] du complexe à-portée-de-la-main [359] d’outils. Elle est elle-même à son tour soumise à la direction d’une vue-d’ensemble plus ou moins expresse sur la totalité d’outils de ce qui est à chaque fois MONDE D’OUTILS, ainsi que du monde ambiant public qui appartient à celui-ci. La vue-d’ensemble n’est pas simplement un ramassage après coup de sous-la-main. L’essentiel de la vue-d’ensemble est le comprendre primaire de la totalité de tournure [Bewandtnis] à l’intérieur de laquelle s’engage à chaque fois la préoccupation [Besorgen] factice. La vue-d’ensemble qui éclaire la préoccupation [Besorgen] reçoit sa « lumière » du pouvoir-être du Dasein, en-vue-de quoi la préoccupation [Besorgen] existe comme souci. La circon-spection « d’ensemble » de la préoccupation [Besorgen] rapproche, en toute utilisation et maniement, l’à-portée-de-la-main du Dasein, selon la guise d’une explicitation de ce qui est pris en vue. L’approchement spécifique, circon-spectivement explicitant de l’étant dont on se préoccupe, nous l’appelons la réflexion. Son schème spécifique est le « si…, alors… » : si ceci ou cela doit être - par exemple - produit, mis en usage, empêché, alors il est besoin de tels ou tels moyens, voies, circonstances, occasions. La réflexion circon-specte éclaire toute situation   factice du Dasein dans le monde ambiant de sa préoccupation [Besorgen]. Par suite, elle ne « constate » jamais simplement l’être-sous-la-main d’un étant, ou ses propriétés. La réflexion peut s’accomplir même sans que l’étant approché circon-spectivement en elle soit lui-même à-portée-de-la-main de manière saisissable et présent dans le champ de vue le plus proche. Le rapprochement du monde ambiant dans la réflexion circon-specte a le sens existential d’une présentification. Car la re-présentation n’est qu’un mode de celle-ci. En elle, la réflexion s’avise directement de l’étant nécessaire, mais non à-portée-de-la-main. La circon-spection re-présentante ne se rapporte pas à quelque chose comme des « simples représentations ». EtreTemps69

Cette datation qui s’accomplit à partir de l’astre dispensateur de lumière et de chaleur et de ses « places » privilégiées dans le ciel, est une indication temporelle qui, dans l’être-l’un-avec-l’autre [Miteinandersein  ] « sous le même ciel », peut s’accomplir pour « tout un chacun » en tout temps et de la même façon - et même, en un sens, de manière d’emblée unanime. Car ce qui date est disponible dans le monde ambiant, sans pourtant être restreint au MONDE D’OUTILS à chaque fois offert à la préoccupation [Besorgen] : en effet, au sein   de ce monde, c’est bien plutôt toujours déjà la nature du monde ambiant et le monde ambiant public qui est co-découvert [NA: Cf. supra, §15 [EtreTemps15], p. [66] sq.]. Sur cette datation publique où tout un chacun s’indique son temps, tout un chacun peut en même temps « compter », car elle utilise une mesure publiquement disponible. Cette datation compte avec le temps au sens d’une mesure du temps, laquelle a donc besoin d’un outil [Zeug] mesurant : d’une horloge. Par conséquent : avec la temporalité du Dasein jeté, abandonné au monde, qui se donne le temps est aussi déjà découvert quelque chose comme une « horloge », c’est-à-dire un étant à-portée-de-la-main qui est devenu accessible en son retour régulier dans le présentifier qui s’attend. L’être jeté auprès de l’à-portée-de-la-main se fonde dans la temporalité. Elle est le fondement de l’horloge. En tant que condition de possibilité de la nécessité factice de l’horloge, la temporalité conditionne en même temps sa découvrabilité ; car seul le présentifier s’attendant-conservant du parcours du soleil tel qu’il fait encontre avec l’être-découvert de l’étant intramondain permet et exige en même temps, en tant qu’il s’explicite, la datation à partir de l’à-portée-de-la-main publiquement présent dans le monde ambiant. EtreTemps80