Heidegger, fenomenologia, hermenêutica, existência

Dasein descerra sua estrutura fundamental, ser-em-o-mundo, como uma clareira do AÍ, EM QUE coisas e outros comparecem, COM QUE são compreendidos, DE QUE são constituidos.

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ir-résolution

quarta-feira 13 de dezembro de 2023

Unentschlossenheit [SZ  ]

Le pour-quoi de la résolution est ontologiquement pré-dessiné dans l’existentialité du Dasein   en général comme pouvoir-être selon la guise de la sollicitude [Fürsorge  ] préoccupée. Mais en tant que souci, le Dasein est déterminé par la facticité et par l’échéance. Ouvert en son « Là », il se tient cooriginairement dans la vérité et la non-vérité [NA: Cf. supra, §44 [EtreTemps44], p. [222].]. Or autant vaut justement « à [299] proprement parler » de la résolution comme vérité authentique. Elle s’approprie authentiquement la non-vérité. Le Dasein est à chaque fois déjà, et par suite il est peut-être de nouveau dans l’IR-RÉSOLUTION. Ce dernier titre exprime seulement le phénomène qui a été auparavant interprété comme être-livré à l’explicitation régnante du On. Le Dasein en tant que On-même est « porté » par l’équivoque d’entendement de la publicité, où personne ne se résout, et qui pourtant a toujours déjà tranché. La résolution veut dire : se-laisser-con-voquer hors de la perte dans le On [das Man  ]. L’IR-RÉSOLUTION du On, néanmoins, demeure souveraine - à ceci près qu’elle ne peut plus entamer l’existence résolue. L’IR-RÉSOLUTION, en tant que contre-concept de la résolution comprise existentialement, ne désigne pas une propriété ontico-psychique, une charge d’inhibitions par exemple. Même la décision demeure assignée au On et à son monde. Comprendre cela appartient également à ce qu’elle ouvre, dans la mesure où la résolution est ce qui donne pour la première fois au Dasein sa translucidité authentique. Dans la résolution, il y va pour le Dasein de son pouvoir-être le plus propre, lequel, en tant que jeté, ne peut se projeter que vers des possibilités factices déterminées. La décision ne se soustrait pas à l’« effectivité », mais découvre pour la première fois le possible factice, et cela en s’en emparant de la manière dont elle le peut en tant que pouvoir-être le plus propre dans le On [das Man]. La déterminité [Bestimmtheit  ] existentiale du Dasein résolu à chaque fois possible embrasse les moments constitutifs de ce phénomène existential - omis jusqu’ici - que nous appelons la situation  . EtreTemps60

Avec le phénomène de la résolution, nous avons été conduits devant la vérité originaire de l’existence. Résolu, le Dasein est dévoilé à lui-même dans ce qui lui est à chaque fois son pouvoir-être factice, et cela de telle sorte qu’il est lui-même ce dévoiler et cet être-dévoilé. À la vérité appartient un tenir-pour-vrai qui lui correspond à chaque fois. L’appropriation expresse de ce qui est ouvert ou découvert est l’être-certain. La vérité originaire de l’existence requiert un être-certain cooriginaire en tant que se-tenir dans ce que la résolution ouvre. Celle-ci se donne toute situation factice et se transporte en elle. La situation ne peut être calculée d’avance et prénommée comme un sous-la-main en attente de sa saisie. Elle est seulement ouverte en une auto-décision libre, d’abord indéterminée, mais ouverte à la déterminabilité. Que signifie alors la certitude qui appartient à une telle résolution ? Elle doit se tenir dans ce qui est ouvert par la décision. Or cela revient à dire qu’elle ne peut justement se raidir sur la situation, mais doit nécessairement comprendre que la décision, suivant son sens d’ouverture propre, doit être tenue libre et ouverte pour toute possibilité factice. La certitude de la décision [308] signifie : se tenir libre pour sa re-prise possible et à chaque fois facticement nécessaire. Néanmoins, un tel tenir-pour-vrai de la résolution (en tant que vérité de l’existence) ne se laisse nullement retomber dans l’IR-RÉSOLUTION, au contraire : ce tenir-pour-vrai en tant que se-tenir-libre résolu pour la re-prise est la résolution authentique pour la répétition d’elle-même. Mais par là, la perte dans l’IR-RÉSOLUTION est précisément enterrée existentialement. Le tenir-pour-vrai qui appartient à la résolution tend, selon son sens propre, à se tenir constamment libre, à savoir pour le pouvoir-être total du Dasein. Cette certitude constante n’est garantie à la résolution qu’autant qu’elle se rapporte à la possibilité dont elle peut être purement et simplement certaine. Dans sa mort, le Dasein doit purement et simplement se « reprendre ». Constamment certaine d’elle, c’est-à-dire devançante, la révolution conquiert sa certitude authentique et totale. EtreTemps62

Mais le Dasein est cooriginairement dans la non-vérité. La résolution devançante lui nomme en même temps la certitude originaire de sa fermeture. Résolu en devançant, le Dasein se tient ouvert pour la perte constante, possible sur la base de son propre être, dans l’IR-RÉSOLUTION du On. L’IR-RÉSOLUTION est co-certaine en tant que possibilité constante du Dasein. La résolution translucide à elle-même comprend que l’indéterminité [Bestimmtheit] du pouvoir-être ne se détermine jamais que dans la décision pour ce qui est situation. Elle sait l’indéterminité [Bestimmtheit] qui régit un étant qui existe. Mais ce savoir, s’il veut correspondre à la résolution authentique doit lui-même jaillir d’un décider authentique. Or l’indétermination du pouvoir-être propre - bien que devenu à chaque fois certain dans la décision - ne se manifeste totalement que dans l’être pour la mort. Le devancement transporte le Dasein devant une possibilité qui est constamment certaine et qui pourtant demeure à tout instant indéterminée quant au moment où la possibilité devient impossibilité. Elle manifeste que cet étant est jeté dans l’indétermination de sa « situation-limite », en se résolvant à laquelle le Dasein conquiert son pouvoir-être-tout authentique. L’indétermination de la mort s’ouvre originairement dans l’angoisse. Mais cette angoisse originaire aspire à s’intimer la résolution. Elle débarrasse tout recouvrement de l’abandon du Dasein à lui-même. Le rien devant lequel l’angoisse transporte dévoile la nullité [Nichtigkeit  ] qui détermine le Dasein en son fondement, lequel est lui-même en tant qu’être-jeté dans la mort. EtreTemps62

De même que l’attente n’est possible que sur la base d’un s’attendre, de même le souvenir n’est possible que sur la base d’un oublier, et non pas l’inverse ; car c’est sur le mode de l’oubli que l’être-été « ouvre » primairement l’horizon   où, en s’y engageant, le Dasein perdu dans l’« extériorité » de ce dont il se préoccupe peut se ressouvenir. Le s’attendre oublieux-présentifiant est une unité ekstatique propre, conformément à laquelle le comprendre inauthentique se temporalise quant à sa temporalité. L’unité de ces ekstases referme le pouvoir-être authentique et elle est ainsi la condition existentiale de possibilité de l’IR-RÉSOLUTION. Bien que le comprendre inauthentique, préoccupé, se détermine à partir du présentifier de ce dont il se préoccupe, la temporalisation du comprendre ne s’en accomplit pas moins primairement dans l’avenir. EtreTemps68

Le Dasein quotidien [alltäglich  ] est dispersé dans la multiplicité de ce qui « se passe » chaque jour. Les occasions, les circonstances auxquelles la préoccupation [Besorgen] s’attend d’entrée de jeu [390] « tactiquement » produisent le « destin ». C’est seulement à partir de la préoccupation [Besorgen] que le Dasein existant inauthentiquement se forme une histoire. Et comme il doit alors, assiégé qu’il est par ses « affaires » se reprendre hors de la dispersion et de l’incohérence de ce qui «se passe » dans le moment même s’il veut advenir à lui-même, c’est seulement de l’horizon de compréhension de l’historialité inauthentique que naît en général la question de la formation possible d’un « enchaînement » du Dasein, celui-ci étant pris au sens des vécus « également » sous-la-main du sujet. La possibilité de la domination de cet horizon de questionnement se fonde dans l’IR-RÉSOLUTION qui constitue l’essence de l’in-stabilité du Soi-même. EtreTemps75

Antérieurement, nous avons caractérisé l’exister authentique et inauthentique du point de vue des modes de la temporalisation de la temporalité qui le fonde. Conformément à cette analyse, l’IR-RÉSOLUTION de l’existence inauthentique se temporalise selon le mode d’un présentifier in-attentif-oublieux. L’ir-résolu se comprend à partir des événements et des accidents qui font encontre et se pressent alternativement dans ce type de présentifier. Se perdant dans ce dont il se préoccupe, ou plutôt dans ce à quoi il s’affaire l’ir-résolu y perd son temps. D’où son discours caractéristique : « je n’ai pas le temps ». De même que l’existant inauthentique perd constamment du temps et n’en « a » jamais, de même la temporalité de l’existence authentique se caractérise-t-elle de façon privilégiée par le fait que, dans la résolution, elle ne perd jamais de temps et « a toujours le temps ». Car la temporalité de la résolution a, du point de vue de son présent, le caractère de l’instant. Le présentifier authentique de la situation propre à celui-ci n’a pas lui-même la direction, mais il est tenu dans l’avenir étant-été. L’existence instantanée se temporalise en tant qu’être-é-tendu destinalement total au sens du maintien authentique, historial du Soi-même. L’existence temporelle en ce sens a « constamment » son temps pour ce que la situation requiert d’elle. Mais du même coup, la résolution n’ouvre le Là que comme situation. Et c’est pourquoi ce qui est ouvert ne peut jamais faire encontre [begegnen  ] à qui est résolu de telle manière qu’il pourrait, sans s’y résoudre, y perdre son temps. EtreTemps79