Heidegger, fenomenologia, hermenêutica, existência

Dasein descerra sua estrutura fundamental, ser-em-o-mundo, como uma clareira do AÍ, EM QUE coisas e outros comparecem, COM QUE são compreendidos, DE QUE são constituidos.

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faire approche

quarta-feira 13 de dezembro de 2023

herannahen   [SZ  ]

Le devant-quoi de la peur, le « redoutable » est à chaque fois un étant faisant encontre à l’intérieur du monde, et possédant le mode d’être de l’à-portée-de-la-main, du sous-la-main ou de l’être-Là-avec [Mitdasein  ]. Notre tâche n’est point de relater ontiquement quels étants peuvent, de diverses manières et le plus souvent, être « redoutables », mais de déterminer phénoménalement le redoutable en son être-redoutable. Qu’est-ce qui appartient à ce redoutable comme tel qui fait encontre dans l’avoir-peur ? Le devant-quoi de la peur a le caractère de la menace. Or cela implique des aspects divers : 1. Ce qui fait encontre a le mode de tournure [Bewandtnis  ] de l’importunité NT: Importunité (Abträglichkeit  , mot déjà utilisé p. [83]) à ne pas confondre avec l’insistance analysée au § 16. V. notre index.; il se montre à l’intérieur d’un complexe de tournure [Bewandtnis]. 2. Cette importunité se rapporte à un orbe déterminé de l’étant qu’elle est susceptible d’atteindre ; ainsi déterminée, elle-même provient d’une contrée déterminée. 3. La contrée elle-même et ce qui provient d’elle est reconnu comme quelque chose d’« inquiétant ». 4. L’importun, en tant qu’il menace, n’est pas encore dans une proximité dominable, mais il fait approche. C’est en un tel faire-approche que son importunité irradie — et en cela elle a le caractère de la menace.
5. Ce faire-approche, comme tel, est à l’intérieur de la proximité. Ce qui certes peut être au plus haut degré importun, et même se rapproche constamment, mais en demeurant dans le lointain, reste voilé en son être-redoutable. L’importun au contraire, en tant qu’il fait-approche au sein   de la proximité, est menaçant, il peut frapper ou non. Dans le faire-approche lui-même s’accentue cette équivoque du « il peut, et puis non, finalement il ne peut pas ». [141] C’est redoutable, disons-nous. 6. Ce qui implique enfin que l’importun, en tant qu’il fait-approche au sein de la proximité, comporte la possibilité dévoilée de rester à l’écart et de « passer » — ce qui, bien loin de diminuer ou d’apaiser la peur, la configure au contraire.
L’avoir-peur lui-même est cette libération de la menace ainsi caractérisée qui se laisse aborder par elle. En aucun cas un mal à venir (malum futurum  ), par exemple, n’est d’abord constaté et ensuite redouté. Pas davantage l’avoir-peur ne constate-t-il tout d’abord ce qui fait-approche, mais il le découvre d’abord en son être-redoutable. Et ce n’est qu’ensuite que la peur, en l’avisant expressément, peut « tirer au clair » ce qui fait peur. La circon-spection voit le redoutable parce qu’elle est dans l’affection de la peur. L’avoir-peur comme possibilité sommeillante de l’être-au-monde [In-der-Welt-sein  ] affecté, la « timidité », a déjà ouvert le monde de telle manière qu’à partir de lui quelque chose comme du redoutable puisse faire-approche. Le pouvoir-faire-approche lui-même est libéré par la spatialité essentiellement existentiale de l’être-au-monde [In-der-Welt  -sein]. [EtreTemps30]