Schürmann (1982:67) – o sentido do Dasein é a temporalidade

Dans Être et Temps  , c’est encore le Dasein   qui est originaire. « Le site ontologique » des phénomènes y est déterminé par leur « enracinement originaire » dans l’existence [1]. Du fait qu’elle est liée méthodiquement au transcendantalisme de l’analytique existentiale, l’ontologie   fondamentale ne peut produire un concept pluriforme de l’être. Au contraire, elle reconduit tout ce qui apparaît, à l’homme pour qui cela apparaît. L’origine est l’homme, compris comme «cet étant pour lequel, en tant qu’être-au-monde, il y va de cet être lui-même» [SZ 143 / ET 179]. Et de quelle manière « l’être lui-même » est-il l’enjeu de l’homme ? « Le sens du Dasein est la temporalité.» [SZ 331] L’être est l’enjeu, comme toujours en avant du projet qu’est l’homme, toujours devant lui, à venir et à saisir. Dans cet à-venir s’enracinent les extases. «L’essence de la temporalité est la temporalisation dans l’unité des extases.» Plus précisément, «l’ayant-eté naît de l’avenir, et cela de telle manière que cet avenir qui a été (mieux, qui se déploie comme ayant été) démet hors de lui le présent. Ce phénomène unitaire d’un avenir qui se déploie comme ayant-été et comme se rendant présent, nous l’appelons la temporalité.» [SZ 329 et 326] L’être est l’enjeu de l’homme, temporellement. C’est dans cet enjeu projectif et extatique que les phénomènes prennent leur origine.

In Being and Time, it is indeed Dasein that is originary. "The ontological site" of phenomena is determined there by their "originary rootedness" in existence. Because it is systematically linked to the transcendentalism of the existential analytic, fundamental ontology cannot produce what Heidegger later calls a "multivocal" concept of being. A fundamental ontology conceived in view of the existential analytic cannot but trace everything that appears back to man, for whom it appears. The origin is man understood as "that entity for which . . . , in its being, that being itself is at issue." And in what way is being an issue for man? "The meaning of Dasein is temporality." Being is the issue as always ahead of the project which man is, always before him, still to come and to be grasped. The ecstases are rooted in this to-come. "The essence of temporality is the process of temporalizing in the unity of the ecstases." More precisely, "the having-been arises from the future, and in such a way that the future which has been (or better, which unfolds as having been) releases the present from itself. This unitary phenomenon of a future that unfolds as having been and as rendering itself present is what we call temporality." Being is the issue for man, temporally. In this projective and ecstatic issue, phenomena have their origin. (p. 56)

En Ser y tiempo, el Dasein es el que todavía es originario. «La localidad ontológica» de los fenómenos está determinada por su «enraizamiento originario» en la existencia [2]. Por el hecho de estar relacionada metódicamente con el transcendentalismo de la analítica existencial, la ontología fundamental no puede producir un concepto pluriforme de ser.

Al contrario, ella reconduce todo lo que se da al hombre, para que ello aparezca. El origen es el hombre, comprendido como «ese ente para [78] el cual, en tanto que ser-en-el-mundo, le va su ser en ello» [SZ 143 / ET 179]. ¿Y de qué modo el «ser mismo» es la cuestión del hombre? «El sentido del Dasein es la temporalidad» [SZ 331]. El ser es la cuestión, como siempre por delante del proyecto que es el hombre, siempre ante él por venir y por aprehender. En este por-venir arraigan los éxtasis. «La esencia de la temporalidad es la temporalización en la unidad de los éxtasis». Dicho con mayor precisión: «el haber-nacido del porvenir, y ello de tal modo que este porvenir que ha sido (mejor, que se despliega como habiendo sido) destituye fuera de sí lo presente, ese fenómeno unitario de un porvenir que se despliega como habiendo sido y como haciéndose presente, lo denominamos la temporalidad» [SZ 329 y 326]. El ser es la cuestión del hombre, temporalmente. Es en esa cuestión proyectiva y extática como los fenómenos toman su origen.