Heidegger, fenomenologia, hermenêutica, existência

Dasein descerra sua estrutura fundamental, ser-em-o-mundo, como uma clareira do AÍ, EM QUE coisas e outros comparecem, COM QUE são compreendidos, DE QUE são constituidos.

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Marion (1998:nota) – fenomenologia negativa

terça-feira 27 de junho de 2023

Javier Bassas Vila

Ya hemos hablado, al menos una vez, a propósito de Réduction et donation, de un “[…] tipo de fenomenología negativa, siguiendo la teología negativa desplegada en Dieu sans l’être.” (“Réponses à quelques questions”, Revue de Métaphysique et de Morale, 1991/1, p. 68). Esta expresión nos parece hoy inexacta e inapropiada. Inexacta, porque en la teología cristiana (como en mi ensayo de 1982) no interviene, hablando con propiedad, ninguna “teología negativa”, sino solamente una vía negativa, indisociable de las vías afirmativa y de eminencia; la atención que atrae hoy día la pretendida “teología negativa” yerra a menudo en este punto esencial. Inapropiada, porque los fenómenos que mencionaba perfectamente (tedio, llamada, etc.) no tienen de hecho nada de negativo: Heidegger y Lévinas ya habían descrito ciertos rasgos que yo me había limitado a completar; en este sentido, se trataba de la más positiva de las fenomenologías y es necesario tener ciertos prejuicios para no reconocerla como tal. Sin embargo, tal y como nos lo pareció entonces, esos mismos fenómenos permanecen retenidos en una descripción solamente negativa, puesto que la llamada resulta anónima, el interpelado sin precisar; el tedio por definición suspensivo, etc.; en este sentido, reclaman una nueva aclaración que Réduction et donation, obra estrictamente de método, no podía ni debía osar; de ahí, nuestra expresión, inútilmente problemática, a la que renunciamos.

Original

Nous avons, au moins une fois, parlé, à propos de Réduction et donation, d’une « …manière de phénoménologie négative, à la suite de la théologie négative déployée dans Dieu sans l’être » (« Réponses à quelques questions », Revue de Métaphysique et de Morale, 1991/1, p. 68). Cette formule nous paraît aujourd’hui inexacte et inappropriée. Inexacte, parce qu’en théologie chrétienne (comme dans mon essai de 1982) n’intervient à proprement parler aucune « théologie négative », mais seulement une voie négative, indissociable des voies affirmative et d’éminence ; l’attention portée aujourd’hui sur la prétendue « théologie négative » manque souvent ce point essentiel. Inappropriée ensuite, parce que les phénomènes que je mentionnais (ennui, appel, etc.) n’ont en fait rien de négatif : Heidegger et Lévinas en avaient déjà parfaitement décrit certains traits que je m’étais borné à compléter ; en ce sens, il s’agissait de la plus positive   des phénoménologies et il faut quelque préjugé pour ne pas les reconnaître tels. Pourtant, nous avait-il alors semblé, ces mêmes phénomènes restent pris dans une description encore seulement négative, puisque l’appel reste anonyme, l’interloqué imprécisé, l’ennui par définition suspensif, etc. ; en ce sens, ils demandent une nouvelle mise en évidence, que Réduction et donation, ouvrage strictement de méthode, ne pouvait et ne devait pas encore risquer ; d’où notre formule, inutilement problématique, à laquelle nous renonçons.


Ver online : Jean-Luc Marion