Heidegger, fenomenologia, hermenêutica, existência

Dasein descerra sua estrutura fundamental, ser-em-o-mundo, como uma clareira do AÍ, EM QUE coisas e outros comparecem, COM QUE são compreendidos, DE QUE são constituidos.

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Edith Stein (1987:Nota) – sur les Méditations cartésiennes

quarta-feira 14 de junho de 2023

On comparera à ce sujet un bref compte rendu qu’Edith Stein   consacra en 1931 aux Méditations cartésiennes, dont le passage essentiel reprend les thèmes qu’on vient de lire : « Dans sa recherche d’un point de départ radical pour établir la philosophie   sur des fondements surs, Husserl   rencontra Descartes   ; tous deux voient ce point de départ dans le cogito  , l’acte du Moi réfléchissant qui, dans cet acte, a une certitude inébranlable de soi et de son être. Mais alors que Descartes, victime de son préjugé de mathématicien comme dit Husserl, pose l’ego   cogito comme axiome d’une science déductive et, victime d’un préjugé métaphysique, en fait une substantia   cogitans, Husserl, quant à lui, effectue une séparation entre le moi psychique qui « est dans le monde » et le moi transcendantal pour lequel le monde est un tout constitué d’unités de sens (Sinneinheiten), ce qui fait que le monde présuppose le Moi. Le cogito, au sens le plus large de la vie-du-Moi, est présenté comme un champ infini de descriptions immanentes, en quoi consiste la tâche d’une science particulière, la phénoménologie transcendantale. Celle-ci doit être comprise comme une science fondamentale, comme prima philosophia   et en même temps comme philosophia universalis, car c’est en elle, et en elle seulement, que tous les problèmes philosophiques se posent et se résolvent. Elle doit montrer comment dans les cogitationes les cogitata se constituent comme unités de sens pour la conscience, et comment dans le flux de la vie-du-Moi, qui est une genèse, nécessairement un monde doit se construire : à un degré inférieur, la nature telle qu’elle se présente à un sujet isolé, et le moi propre en tant que moi psychologique ; puis les autres sujets et, dans leurs rapports réciproques, le monde comme monde objectif, intersubjectif ; enfin dans des actes d’ordre supérieur, des « objets théoriques » (théories, science), le monde comme monde des qualités et des valeurs, etc.

A l’intérieur de cette philosophie transcendantale les ontologies trouvent leur place : elles ont à étudier les structures eidétiques des objets de divers niveaux, même les questions ultimes de la métaphysique, de l’éthique, de la philosophie de la religion   doivent être abordées à partir de là » (Werke VI, p. 34-35).


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