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Heidegger et le Zen

Duval (HZ:181-186) – A reversão: a escuta da Dimensão

Le Bruissement douloureux du vide

domingo 25 de setembro de 2022

A partir da consideração do caráter "anforal" do corpo humano, isto é, da unidade profunda, energética, de seu corpo de "vivente" com o "Vivente" que é o universo em sua vibração integral, mostramos o quanto as duas faculdades motoras deste vivente particular que é o ser humano, a sensibilidade e a compreensão, tinham sua raiz comum na imaginação, uma "capacidade" puramente re-flexiva em qual a energia vital se pro-põe uma imagem "consciente" dela mesma, que sensibilidade e compreensão especificarão em tonalidades particulares.

A partir de la considération du caractère “amphoral” du corps humain, c’est-à-dire de l’unité foncière, énergétique, de son corps de “vivant” avec le “Vivant” qu’est l’univers en son intégrale vibration, nous avons montré combien les deux facultés motrices de ce vivant particulier qu’est l’homme, la sensibilité et l’entendement, avaient leur racine commune dans l’imagination  , “capacité” purement ré-flexive en quoi l’énergie vitale se pro-pose une image “consciente” d’elle-même, que sensibilité et entendement spécifieront en des tonalités particulières.

C’était là oeuvre d’analyse, en climat kantien. Or, l’analyse suppose toujours quelque mise à distance par rapport à son objet pour le considérer, le disséquer, “à froid”. Son danger est de l’ossifier, oubliant l’unité vitale, rythmique, et de proche en proche universelle de ce qu’elle prend en considération. C’est pourquoi, au cours de l’Entretien entre un Japonais et un Mandant (Heidegger), celui-ci en vient à faire cette remarque :

— « M : Nous nous sommes placés au-dessus de la parole, au lieu d’écouter depuis son lieu-dit (Hier). » [1]

Le penseur reconduit donc ainsi à l’expérience vive après les exercices dérivés de l’analyse disséquante. C’est à partir de là, à partir de “la silencieuse paix du silence resplendissant”, qu’il faut penser. C’est ce lieu-dit de la Parole en sa vibration primordiale qui donne la mesure de toute pensée.

— « Ce dont une pensée est alors capable, se détermine (bestimmt sich) en fonction de l’écoute et de la manière dont elle écoute la provenance de la Parole qui se fie, provenance en laquelle parle l’essence de la Parole comme parole de l’Essence. » [2]

D’ici se montre l’essence de la Parole. “Essence” doit ici être entendu au sens grec de “ousia  ”. Il faudrait donc en français préférer parler de l’“ousie de la Parole”.

Rappelons que la signification de “ousia” se scinda en latin en “substantia  ” (ce qui demeure et dure malgré les changements accidentels) et en “essentia  ” (le principe de compréhension qui permet de dire qu’une chose est elle-même et pas une autre). Or, ce qu’il faut retrouver en la signification germinale de “ousie” c’est précisément l’unité signifiante dont ce terme était initialement porteur. “Ousie” désigne alors la permanence non pas statique mais dynamique de la production pure de la Vie elle-même qui se montre en se voilant en tout ce qu’elle produit (subtantia), énergie pure que la puissance imaginante propre à ce vivant particulier qu’est l’homme en vient à révéler en propre comme une telle production pure (essentia).

“L’Ousie de la Parole” devient alors ce moment impensable où l’énergie anonyme qui constitue et institue le Corps de la Réalité universelle devient en et par ce vivant qu’est l’homme conscient de soi dans la mesure où seulement en lui la Vie universelle se parle à elle-même dans le Silence où elle demeure, se produit et se donne.

Il ne s’agit donc plus désormais de disséquer les conditions de possibilité qui nous font apercevoir cette Parole silencieuse du Don paisible et rayonnant de l’Univers, mais de l’expérimenter plus décidément, plus authentiquement, au risque de s’y perdre.

— « A présent ce qui importe c’est la tentative de préparer une expérience pensante avec la Parole. Dans la mesure où la Pensée est avant tout une écoute, c’est-à-dire un se - laisser - dire et non une interrogation. » [3] »

On ne saurait trop insister sur cette dernière phrase. Elle rompt en effet avec une tradition   nouvellement établie qui veut réduire la philosophie   à n’être qu’un jeu de questions que l’on est masochistement tout content de “laisser sans réponse”… On oublie que cela ne fut jamais le cas de la philosophie. Si Socrate interroge, c’est parce qu’il est d’abord accordé à la voix de son “démon”, à “quelque chose” qu’il sent et qu’il tente d’expliciter à lui-même en même temps qu’à son disciple. Si Descartes   doute, ce n’est pas pour le plaisir de douter mais pour clarifier consciemment la vérité à laquelle il se sent déjà obscurément appartenir. Ainsi le point de suspension prévaut-il en philosophie sur le point d’interrogation, et l’on n’interroge avec fruit que dans la mesure où l’on s’expérimente appartenir à la Vérité (a-lètheia) qui nous tient en suspend et que nos jugements s’efforcent de circonvenir de plus en plus intensément. C’est en ce sens que la pensée est écoute avant d’être mise en question, celle-là ne cherchant qu’à rejoindre de plus en plus consciemment ce à quoi celle-ci est depuis toujours accordée.

Parce qu’en son fond l’homme est écoute de la Vie qui se donne universellement et prend en lui racine de conscience de soi, le penseur en vient à nommer la réalité humaine en son authenticité comme “veilleur du Vide”.

— « La subsistance de la réalité humaine dans le vide, maintenue par l’angoisse cachée, fait de l’homme le veilleur du Vide. Notre finitude est telle que ce n’est absolument pas par notre propre décret ni par notre propre volonté que nous pouvons nous mettre (bringen  ) en la présence originelle du Vide » [4]

Et, au cours d’un autre entretien, Eugen Fink   précisait :

— « Un veilleur prête intensément son oreille aux profondeurs du Silence, sans qu’il écoute quoique ce soit de déterminé. Bien qu’il entende aucun bruit particulier, il demeure à l’écoute. Son écoute est l’éveil le plus tendu de sa volonté d’entendre. L’écoute est ce qui rend l’entente possible. C’est l’ouverture à l’espace de ce qui peut être entendu, tandis qu’entendre porte toujours sur un-élément déterminé de ce qui est écouté dans cette ampleur. » [5]

« Son écoute est l’Eveil le plus tendu de sa volonté d’entendre… » : nous retrouvons l’expérience du tir à l’arc par quoi le Zen nous a plus haut appris à discerner la méditation intérieure : tendu sans tension ; en prise sans capter ; par-delà… Alors et alors seulement la pensée se montre dans cette écoute comme l’expérience en laquelle la Vie elle-même en vient à s’oeuvrer consciemment elle-même. Et Heidegger peut dire :

— « L’essence poématique de la pensée sauvegarde le règne de la vérité de l’Etre. » [6]

Mais qu’écoute donc, qu’expérimente donc la pensée quand elle se comprend à nouveau elle-même comme pur miroir réfléchissant consciemment la Vie même ? Certes, nous venons de le dire : il s’agit de la Vie elle-même se parlant à elle-même par son vivant qu’est l’homme. Mais c’est déjà trop dire, c’est déjà trop ossifier l’expérience, c’est déjà trop croire avoir compris et “passer à autre chose”. C’est informer et non pas s’initier. C’est pourquoi l’objet à quoi s’aimante l’écoute foncière de la pensée qui veille sur ce qui la produit, les Maîtres répugnent à lui donner aucun nom et renvoie brutalement le disciple à l’expérience. Ainsi :

— « Un moine demanda à Pao-fou : “On me dit que lorsqu’on veut connaître la Voie de l’Incréé, il faut en connaître la source. Quelle est cette source, Maître ?” Pao-fou resta silencieux un instant, puis demanda à celui qui l’accompagnait : “Qu’est-ce que le moine m’a demandé tout à l’heure ? « Quand le moine répéta la question. Le Maître le chassa en s’écriant : « Je ne suis pas sourd ! ». [7]

Cette heure pure où l’écoute de la pensée veillante est accordée à l’Octroi de la Vie qui se donne à elle-même la conscience de son Silence est l’heure calme des penseurs. Il faut pour faire sentir Cela l’expérience égyptienne de Guizèh où le regard humain, obsédé par la Dimension qui l’appelle, s’est pétrifié pour les siècles dans la Pose recueillie du regard hanté du Grand Sphinx.

Alors comme Muso, le penseur s’efface et laisse se dire Cela qui resplendit :

— « Sans apporter de poussière les pics et sommets se dressent.
Sans aucune goutte d’eau, les ruisseaux et torrents coulent.
De temps en temps dans la brise au clair de lune,
l’harmonie   de “Ceci”
Fait du Jeu de “Ceci”. [J. Shibata. Les maîtres du Zen au Japon, Paris: Maisonneuve et Larose, 1976, p. 74]]

Repos du Silence marbré qui s’éclôt à l’horizon   de l’Ecoute.

Ciel d’Eté. Etreinte cosmique dans la respiration d’insectes tropicaux.

Paroles inouïe des Maîtres :

— « Frappez un morceau de bois et nul son ne résonne. » [8]
 
— « La Parole parle comme bruissement recueilli de la silencieuse paix. » [9]

On ne saurait mieux montrer que l’Ecoute du Silence en qui la Vie se mire elle-même de par le Fond de l’être-humain n’a rien à voir avec une pseudoévaporation dans l’éther des belles âmes.

A ceux qu’une interprétation ‘‘mystique”, “,négative” de Heidegger tenterait (après “Heidegger-philosophe”, “Heidegger-poète” pourquoi pas “Heidegger-mystique” de la parole retrouvée…), nous voulons rappeler cette simple phrase de “l’Entretien de la Parole” :

— « Le mot ne sombre pas dans la platitude de l’impuissance à dire. » [10]

Il est donc clair que toute interprétation éthérée du bouddhisme zen comme de Heidegger est tout simplement une erreur, au sens le plus commun du terme.

Positivement nous l’avons dit : le Silence est parole de la Vie sur elle-même par l’expérience qu’elle prédispose en ce vivant particulier qu’est l’homme. Le Silence n’est ainsi pas quelque chose de négatif, comme on est trop tenté de le croire ; il n ’est pas absence de parole, mais au contraire la parole primordiale positive   que la Vie universelle profère sur elle-même de par l’expérience qui s’opère en l’être humain. Tout l’effort de l’énergie vitale vise la conscience de soi, cherche à produire un vivant qui en soi le miroir révélateur. Le vivant humain est l’achèvement de cette sourde alchimie. Il est celui en qui la Vie universelle s’écoute dans le Silence de la Dimension pancosmique. “L’Esprit’’ humain est le moment d’éclosion de cette parole de Panréalité sur elle-même, “avant” quoi l’Esprit n’est que la puissance ineffable qui sourd, porte et oeuvre le Corps pancosmique pour le faire tendre à prendre parole sur lui-même. “,Silence” est la première Parole que l’Esprit énonce sur lui-même par la médiation du Corps de la Panréalité qui en a incarné l’alchimie du Désir. Dialectique essentielle qui trouve son énoncé le plus bouleversant dans ces mots de Nietzsche   qu’il laisse se dire dans l’amplitude de son coeur alpin, au Large de Sils-Maria :

— « L’Esprit c’est la Vie qui incise elle-même la Vie. » [11]

Parole bouleversante, parce que l’énergie spirituelle y est bien montrée comme réflexion pure de l’énergie vitale anonyme sur elle-même, ce que nous avons développé, mais peut être plus encore parce que ce mouvement de réflexivité pure de la Vie sur elle-même qui s’opère en le vivant humain est qualifié par Nietzsche de “incision”, ce qui implique “douleur”.


Ver online : Jean-François Duval


[1GA12:149 « F : Wir haben uns über die Sprache gestellt, statt von ihr zu hören. »

[2GA12:184 « Was ein Denken hier vermag, bestimmt sich daraus, ob und wie es die Zusage hört, worin das Wesen der Sprache als die Sprache des Wesens spricht. »

[3GA12:180 «‘Nun gilt unser Versuch der Vorbereitung einer denkender Erfahrung mit der Sprache Insofern jedoch das Denken allem zuvor ein Hören ist, ein Sichsagenlassen und kein Fragen.

[4GA9:Was ist Metaphysiki? « Die Hineingehaltenheit des Daseins in das Nichts auf dem Grunde der verborgenen Angst macht den Menschen zum Platzhalter des Nichts. So endlich sind wir, dass wir gerade nicht durch eigenen Beschluß und Willen uns Ursprünglichvor das Nichts zu bringen vermögen. »

[5GA15:206 « Etwas ein Wacht posten lauscht angestrengt in die Stille hinein, ohne dass er etwas bestimmte hört. Wenn er auch keinen bestimmten Laut hört er doch. Sein Horchen ist die gespanntesten Wachheit des Hörenwollens. Das Horchen ist die Bedingung der Möglichkeit des Hörens. Es ist das Offensein für den Raum des Hörbaren, während das Hören das Antreffen von bestimmten Hörbaren ist. »

[6GA5:303 « Das dichtende Wesen des Denkens verwahrt das Walten der Wahrheit des Seins. »

[7Suzuki. Essais sur le Bouddhisme Zen I. Paris: Albin Michel, 1972, p. 351.

Il n’y a en effet rien à espérer d’un disciple qui réitère l’interrogation quand le silence du Maître faisait entendre le Silence de la Dimension, Parole primordiale à quoi il cherchait à accorder.

— « La pensée chaque fois unique d’un penseur c’est ce autour de quoi gravite de la façon la plus insensible, la plus inapparente, dans le silence le plus silencieux, tout ce qui est. Les penseurs sont les fondateurs de ce qui ne devient jamais perceptible par l’image, de ce qui ne se racontera jamais historiquement, de ce qui ne saurait jamais être calculé techniquement ; de ce qui cependant règne, sans avoir besoin de puissance. » [[GA6-1:475 « Der jeweils einzige Gedanke einers Denkers aber ist solches, worum sich unversehens und unbemerkt in der stillsten Stille alles Seiende dreht. Denker sind die Gründer von jenem, was bildhaft nie angeschaulich wird, was historisch nie erzählt und technisch nie berechnet werden kann ; was jedoch herrscht, ohne Macht zu bedürfen. »

[8Suzuki. Essais sur le Bouddhisme Zen I. Paris: Albin Michel, 1972, p. 38.

[9GA12:30 « Die Sprache spricht als das Galäut der Stille. »

Rien d’individuel. La Vie universeille s’écoute elle-même dans la production du Silence affleurant comme parole consciente dans la production du vivant humain.

Quand l’être devient humain, il s’autorévèle comme Parole silencieuse et resplendissante. C’est seulement par la suite que les hommes particuliers interprètent et qualifient dans des mots particuliers ce bruissement primordial en quoi l’âme du monde éclôt à sa propre conscience. Alors seulement peut s’engager un processus de personnalisation de la Parole. Mais primordialement demeure Cela qui s’éclôt comme Silence.

A ce point de notre méditation, en cette écoute foncière où la Vie en vient à s’écouter elle-même en une ré-flexion primordiale, il semble que nous puissions arrêter là nos développements, ayant reconduit l’homme à ce Fond pan-cosmique d’où il tire sa dignité comme porteur de la Parole universelle avant d’être lui-même conscient de quelque identité personnelle que ce soit. Nous retrouverions en cela la tradition de la voie négative qui fut cultivée dans la philosophie occidentale par Plotin aussi bien que par Denys l’aréopagite ; par Maître Eckhart aussi bien que par Jacob Boehme. Et n’oublions pas que cette voie zèbre aussi Descartes quand, après ses laborieux cheminements, il achève sa troisième méditation métaphysique par un moment de contemplation où la jouissance du Silence qui demeure dit plus en vérité la nature de l’Hyper-être qu’il a rencontré que les preuves toujours faites et toujours à faire de la rationalité.

Il faut par ailleurs souligner que c’est souvent sur le mode de cette voie négative qu’a été interprété en Occident l’héritage extrême-oriental. On y a vu la nécessité d’éteindre tous les feux - ceux des passions comme ceux des raisons, et de se tenir les yeux mi-clos dans une brume où Hegel dirait que toutes les vaches, fussent-elles sacrées, deviennent grises.

Il n’est pas à douter que chez quelques Maîtres cette Voie n’est pas sans grandeur. Mais nous voulons dire fermement qu’elle procède le plus généralement de ce que, à la suite de Nietzsche, nous nommerions la tentation nihiliste de l’Occident. Comme si les sciences et les techniques, les arts et le labeur quotidien ; comme si la philosophie elle-même n’était que vanité des vanités puisqu’ultimement on ne peut rien dire face à l’inexorable Vide que l’on comprend comme Néant. L’homme n’a plus alors conscience de soi que sous le mode d’une mécanique complexe vouée par le hasard à fonctionner dans une nature dont il est étranger et dans une société qu’on lui représente unidimentionnelle. L’impuissance reconnue à dire l’essentiel, à dire l’Essence, aboutit à une morosité généralisée où l’on vit sans raison de vivre, exilé qu’on se croit être du Sens. Et Michel Foucault met un point final à tout cela en parlant de la mort de l’homme. A froid.

Or, c’est là un des symptômes ultimes de ce “nihilisme européen” qui ronge la pensée occidentale depuis que, à partir du dix-septième siècle notamment, l’homme voulu être son point de départ et sa loi et sa fin. Loin que notre analyse montrant l’homme comme recueil vivant en lequel la Vie universelle se parle à elle-même en le silence de son éploiement, aboutisse à cette impuissance ultime, nous voulons montrer que c’est au contraire en se laissant comprendre par Cela qui s’éclôt en lui que l’homme peut le plus hautement retrouver cette force créatrice qui nourrira ses capacités de créativité, d’entreprise, à tous les niveaux de sa vie particulière.

Il est à cet égard très significatif que le bouddhisme lui-même refuse cette indigence nihiliste ultime quand il éduque à l’écoute de la Parole silencieuse. Nous en voulons pour preuve les modalités d’un curieux examen que nous relate les “Leçons sur le Vide” de Tran Thai Tong (1218-1277), ensemble de quarante trois koans traduits pour la première fois par Tchich Nhat Hanh :

— « Thème :

Le laïc Lung déclare : — C’est ceci l’examen de Bouddha. Ceux qui réussiront à l’épreuve du Vide seront déclarés lauréats.

Remarque : Pour que votre nom figure sur la liste des lauréats, ne rendez pas des feuilles blanches… (*c’est nous qui soulignons). [[Thich Nhat Hanh. Clefs pour le Zen. Paris: Seghers, 1973, p. 202

[10GA12:194 « Das Wort entsinkt nicht in das platte Unvermögen des Sagens. »

[11Nietzsche, Zarathustra 228 : « Geist ist das Leben, das selber ins Leben schneidet… »