Heidegger, fenomenologia, hermenêutica, existência

Dasein descerra sua estrutura fundamental, ser-em-o-mundo, como uma clareira do AÍ, EM QUE coisas e outros comparecem, COM QUE são compreendidos, DE QUE são constituidos.

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SZ:325-326 – Gewesenheit - ser-sido

sexta-feira 11 de junho de 2021

Rivera

La resolución precursora comprende al Dasein   en su ser-culpable esencial. Este comprender quiere decir hacerse cargo, existiendo, del ser-culpable, ser el fundamento arrojado de la nihilidad. Ahora bien, hacerse cargo de la condición de arrojado significa para el Dasein ser en forma propia como él ya siempre   era. Pero, hacerse cargo de la condición de arrojado sólo es posible en tanto que el Dasein venidero puede ser su más propio «como él ya siempre era», es decir, su «haber-sido». Sólo en la medida en que el Dasein es, en general, un «yo he sido», puede venir futurientemente hacia sí mismo, volviendo hacia atrás. Siendo venidero en forma propia, el Dasein es propiamente sido. El adelantarse hasta la posibilidad más propia y extrema es el retornar comprensor hacia el más propio haber-sido. El Dasein sólo puede haber sido en forma propia en la medida en que es venidero. El haber-sido [Gewesenheit  ] emerge en cierta manera del futuro. [STRivera:341]

Castilho

O ser-resoluto precursor entende o Dasein em seu essencial ser-culpado. Esse entender significa assumir o ser-culpado existindo: ser como fundamento dejectado da nulidade. Mas a assunção da dejecção significa para o Dasein, ser propriamente como ele cada vez já era. Mas a assunção da dejecção só é possível sob a condição de que o Dasein adveniente possa ser seu mais-próprio “como cada vez já era”, isto é, possa ser seu “sido”. Só na medida em que o Dasein é, em geral, como eu sou-sido, pode ele, como adveniente, advir a si mesmo, no modo do revindo. Propriamente adveniente o Dasein é propriamente sido. O adiantar-se-em-relação-a-si da possibilidade extrema e mais-própria é o revindo entendedor ao sido mais-próprio. O Dasein só pode ser-sido propriamente, na medida em que é adveniente. O ser-do-sido [die Gewesenheit, o passado] só surge de certo modo do futuro. (SZ  :325-326; STCastilho:887)

Auxenfants

L’‘être-résolu’ qui prend les devants comprend [verstehen  ] le Dasein dans son ‘être-obligé’ essentiel. Cette Compréhension veut dire : assumer, en existant, l’‘être-obligé’, autrement dit être en tant que ‘fond-origine’ ayant été lancé de l’invalidité. Mais prendre en charge l’‘être-ayant-été-lancé’, cela signifie être proprement le Dasein, tel qu’à chaque fois il était déjà. La prise en charge de l’‘être-ayant-été-lancé’ n’est toutefois possible de cette manière que si le Dasein à venir a la possibilité d’être [326] son « tel qu’à chaque fois déjà il était » le plus sien, c’est-à-dire a la possibilité d’être son « ce qu’il a été » [Gewesen]. Ce n’est que dans la mesure où le Dasein en général est en tant que ‘je suis ce que j’ai été’ [1], ce n’est que dans cette mesure qu’il peut parvenir à soi-même de façon avenante, et cela au point qu’il revienne en arrière. Étant à venir proprement, le Dasein est ce qu’il a été [2] proprement. Devancer le fin fond de la possibilité la plus sienne, c’est, pour le Dasein, revenir en arrière, et cela en comprenant, vers l’« avoir été » qui est le plus le sien. Le Dasein ne peut être proprement ce qu’il a été que pour autant qu’il est à venir. D’une certaine manière, le ‘passé-présent’ [Gewesenheit; voir Vergangenheit  ] prend naissance dans l’avenir. [ETJA:§65A8]


Ver online : Gewesenheit


[1NT: Le texte allemand porte ich bin-gewesen. La difficulté de traduction provient du fait que l’auxiliaire du passé composé du verbe être, en allemand, est le verbe être, alors qu’en français, c’est le verbe avoir. Comme le dit Paul Ricœur en commentant la phrase précédente (PR, page 128), « L’important ici est que l’imparfait du verbe être – ‘était’ – et l’adverbe qui le souligne – ‘déjà’ – ne se séparent pas de l’être, mais que le ‘tel qu’il était déjà’ porte la marque du ‘je suis’, comme il est possible de le dire en allemand : ‘ich bin gewesen’ ». Traduire par « avoir été » manquerait donc la signification profonde de l’expression en allemand. C’est pourquoi, plutôt que de reprendre les traductions peu orthodoxes retenues par E. Martineau et F. Vezin, à savoir je ‘suis-été’, j’ai préféré développer toute l’expression en gardant à gewesen son sens de participe passé explicite.

« Le passage du futur au passé cesse de constituer une transition extrinsèque, parce que l’avoir été paraît appelé par l’à venir et, en un sens, contenu en lui. Il n’est pas de reconnaissance en général sans reconnaissance d’obligation ; de là le fait que, en assumant l’‘être-ayant-été-lancé’, l’‘être-résolu’ prend sur soi l’obligation. » (PR, page 127 modifiée)

[2NT: Écoutons Jean Greisch (JG, pages 320-321) encore, dans ce paragraphe absolument fondamental : « Et aussitôt se révèle une autre originalité de cette approche : loin d’être le pôle opposé du passé, le futur, compris existentialement, implique le ‘passé’ lui-même, à condition que celui-ci soit compris existentialement comme ‘assomption’ (Übernahme) de l’‘être-ayant-été-lancé’ et de l’‘être-obligé’ essentiel. Ici aussi, il convient de parler le langage de l’essence que Hegel utilisait déjà dès la première page de sa logique de l’essence dans la grande logique, quand il tirait partie des ressources linguistiques de la langue allemande pour dire : ‘Das Wesen ist, was gewesen ist’ [L’essence est ce qui a été], c’est-à-dire, précisait-il, ‘l’être passé, mais l’être passé intemporel’. La formule est remarquable dans la mesure où elle permet de montrer à la fois l’élément commun et la différence capitale entre l’analyse hegelienne et l’analyse heideggerienne. Pour l’un et l’autre, le problème est de ne pas séparer le passé de l’être, ce qui serait le condamner à l’irréalité. Mais pour Hegel, la dimension de l’essentiel se conquiert seulement au prix de la Zeitlosigkeit, de l’abolition du temps. Pour Heidegger au contraire, l’essentiel, c’est le temps lui-même. »