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Erkennen

segunda-feira 3 de julho de 2023

Erkennen, knowing, cognition, conhecer, conocer, connaïtre, acte cognitif

«… el conocer…»: en castellano la palabra «conocer» tiene una gran amplitud y puede abarcar tanto los modos vitales como los modos teóricos del conocer. Aquí, en Ser y tiempo  , Erkennen se refiere al conocimiento en sentido teórico: a un saber explícito, objetivo, del qué de las cosas y del fundamento de ellas. [Rivera  ; STRivera:Notas]


Les deux mots Erkenntnis et Erkennen vont être rencontrés tout au long du traité. Ils relèvent eux aussi du problème récurrent que pose la distinction entre l’action concernée et le résultat de ladite action (cf. note N8 ci-dessus). Dans la mesure où le français ne recourt plus, sauf rares exceptions, aux verbes substantivés, je n’emploierai pas, pour traduire das Erkennen, l’expression exotique : le connaître, mais j’emploierai, selon le contexte, soit l’expression « l’acte cognitif », soit tout simplement « la connaissance », prise en son sens actif. Cela dit, si l’on s’attache au texte, il peut sembler inutile de dissocier, dans le cas de leur traduction par connaissance, les deux mots Erkennen et Erkenntnis, puisque Heidegger lui-même, à l’alinéa 11 du § 32, page [152], termine une phrase par : wissenschaftlichen Erkennens (de la connaissance scientifique), pour commencer immédiatement la suivante par : Dergleichen Erkenntnis (une connaissance de cette nature). De même, Heidegger écrit Welterkennen, mais Naturerkenntnis. Par ailleurs, compte tenu de ce que connote le préfixe er (cf. note N10, alinéa 5 du § 2, page [6]), je traduirai souvent le verbe erkennen par : parvenir à connaître. Le mot Erkenntnis, quant à lui, sera toujours traduit par connaissance. Notons enfin que Heidegger utilise également le mot Kenntnis, que je n’ai pas cherché à distinguer en français (je me contenterai donc de rappeler entre parenthèses le mot allemand). Il s’agit toujours d’une connaissance acquise, apparemment plutôt « mondaine », mais dont ce qui l’oppose à Erkenntnis est flou. [Auxenfants  ; ETJA:§1N11]

VIDE: Erkennen

connaissance
knowing

NT: Knowing, knowledge (Erkennen, Erkenntnis), 152-153, 217-218, 358, 363, et passim; of the world, 59-62 (§ 13), 65, 57, 131, 138, 156; most primordial, 153; in general, 71, 134, 138,170-171, 324, et passim; of the real, 202; of the self, 146; of space, 111; and intuition, 258, 363 n. 22; judgment, and truth, 210, 215-219, 228; and makingpresent, 363 n. 22; and mood, 134, 136; and understanding, 143, 356; historiographical, 392; perceptual, 67; rigorous, 152; scientific, 28, 152, 324; theoretical, 69, 136, 166, 335, 352; 356-364 (§ 69b); Augustine   on, 171; Descartes   on, 95-96, 100; Kant   on, 215, 358; Scheler   on, 210 [BTJS]


N11 Les deux mots Erkenntnis et Erkennen vont être rencontrés tout au long du traité. Ils relèvent eux aussi du problème récurrent que pose la distinction entre l’action concernée et le résultat de ladite action (cf. note N8 ci-dessus). Dans la mesure où le français ne recourt plus, sauf rares exceptions, aux verbes substantivés, je n’emploierai pas, pour traduire das Erkennen, l’expression exotique : le connaître, mais j’emploierai, selon le contexte, soit l’expression « l’acte cognitif », soit tout simplement « la connaissance », prise en son sens actif. Cela dit, si l’on s’attache au texte, il peut sembler inutile de dissocier, dans le cas de leur traduction par connaissance, les deux mots Erkennen et Erkenntnis, puisque Heidegger lui-même, à l’alinéa 11 du § 32, page [152], termine une phrase par : wissenschaftlichen Erkennens (de la connaissance scientifique), pour commencer immédiatement la suivante par : Dergleichen Erkenntnis (une connaissance de cette nature). De même, Heidegger écrit Welterkennen, mais Naturerkenntnis. Par ailleurs, compte tenu de ce que connote le préfixe er (cf. note N10, alinéa 5 du § 2, page [6]), je traduirai souvent le verbe erkennen par : parvenir à connaître. Le mot Erkenntnis, quant à lui, sera toujours traduit par connaissance. Notons enfin que Heidegger utilise également le mot Kenntnis, que je n’ai pas cherché à distinguer en français (je me contenterai donc de rappeler entre parenthèses le mot allemand). Il s’agit toujours d’une connaissance acquise, apparemment plutôt « mondaine », mais dont ce qui l’oppose à Erkenntnis est flou. [ETJA]
Heidegger makes clear that by “understanding” [Verstehen] he does not have in mind some form of awareness or cognition:

By the term understanding [Verstehen], we mean a fundamental existentiale [Existenzial], neither a sort of cognition [Art von Erkennen], distinguished in some way from explaining [Erklären] and conceiving [Begreifen], nor even cognition in general in the sense of thematically grasping [something] [Erfassen]. (SZ:336)

Cognition, Heidegger claims, is derivative of the more basic phenomenon of understanding:

If we Interpret [understanding] as a fundamental existentiale, we thereby indicate that this phenomenon is conceived as a fundamental mode [Grundmodus] of the being [Sein] of Dasein. In contrast, “understanding” [Verstehen] in the sense of one possible sort of cognition [Erkenntniart] among others, perhaps distinguished from “explaining,” [Erklären] must thereby be Interpreted as an existential derivative of primary understanding, which co-constitutes the being of the There [Sein des Da]. (SZ:143) [BHTI:32]