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GA56-57:29-30 – § 6. Conhecimento e psicologia

sexta-feira 5 de janeiro de 2024, por Cardoso de Castro

Escudero

Conocer es un proceso psíquico. Como tal se enmarca en el conjunto de las leyes de la vida psíquica y, a nivel científico, es el objeto de la ciencia de lo psíquico: de la psicología. Los hechos psíquicos, los conciba al estilo de las ciencias naturales o sujetos normativamente a otras leyes, no dejan de ser hechos. El cuadro psíquico de la vida sólo es científicamente accesible a través de la experiencia psicológica. El conocimiento es un fenómeno que incumbe necesariamente a todas las ciencias, pero considerado como algo psíquico constituye al mismo tiempo un ámbito delimitado de objetos. La naturaleza física, y en menor medida la matemática, no se puede retrotraer a la esfera psíquica o derivar de la misma. También la psicología es una ciencia especial, la ciencia especial del espíritu en un sentido eminente. No es — como en el caso de otras ciencias especiales, por ejemplo, la matemática — una ciencia ideal  , es decir, una ciencia independiente de la experiencia y en posesión de un conocimiento de validez absoluta. Estas ciencias, en tanto que productos del espíritu, son simultáneamente objetos posibles de la ciencia empírica del espíritu, de la psicología (en un sentido señalado). Si esta última fuera la ciencia originaria que estamos buscando, debería posibilitar [35] la «deducción» de la validez absoluta de los conocimientos matemáticos.

Sin embargo, parece absurda la pretensión de fundamentar el conocimiento absoluto en una ciencia especial que, a su vez, descansa en una forma de conocimiento experimental que carece de validez plena. En un principio  , [30] la dificultad residía [en establecer el lugar] desde donde se accede a la idea  . Parece que hemos encontrado ese dónde, la esfera, pero al mismo tiempo se ha vuelto problemático el cómo [o el modo de acceder a esa esfera].

El repaso completo de todas las ciencias particulares en tanto que ciencias puso de relieve un rasgo común y genuino: su carácter cognitivo. Ahora bien, éste es un fenómeno que no pertenece a este ámbito de objetos, es un fenómeno que no encarna la universalidad y el principio de toda objetividad, de manera que todo posible conocimiento hallara en él su fundamento último; más bien, el conocimiento es un fenómeno que se inscribe en un ámbito bien específico del ser, el ámbito de lo psíquico.

Pero como ya vio Kant  , el concepto de lo psíquico es ambiguo. En efecto, la psicología — en tanto que ciencia empírica, en tanto que experiencia que responde esencialmente al modelo de la ciencia natural — busca las leyes del proceso psíquico de las representaciones y de su asociación. Sin embargo, lo que realmente resulta peculiar es el hecho de que lo psíquico responde a un tipo de leyes completamente diferente: cada ciencia trabaja con determinados conceptos y proposiciones de carácter universal, y con su ayuda se ordena lo dado inmediatamente. La «inmensa multiplicidad» de lo empírico se hace comprensible por medio de la delimitación conceptual y deviene homogénea cuando lo empírico se considera desde un punto de vista común. Así, [36] según la opinión   de Rickert, todas las ciencias de la naturaleza — entre las que también se incluye la psicología — son generalizantes; consideran la realidad empírica desde la perspectiva de lo universal, de sus cualidades últimas y más universales (leyes del movimiento). En cambio, las ciencias de la cultura son individualizantes; contemplan la realidad empírica prestando atención a su individualidad, peculiaridad y unicidad. Y, además, se reconocen como tales por la relación que establecen con un valor (cultural), un valor que en sí mismo tiene un carácter universal.

Arrien & Camilleri

Connaître est un processus   psychique. À ce titre, le connaître est soumis aux lois de la vie psychique et représente lui-même, d’un point de vue scientifique, un objet de la science du psychique : la psychologie  . Les faits psychiques, que je les interprète du point de vue des sciences de la nature ou comme soumis à d’autres lois, restent après tout des faits. Ce n’est que dans l’expérience psychologique que le cadre psychique de la vie est scientifiquement accessible. La connaissance a beau être un phénomène qui appartient nécessairement à toutes les sciences, dans la mesure où il s’agit d’un phénomène psychique, elle appartient en même temps à une région d’objet délimitée. La nature physique et moins encore le mathématique ne peuvent être reconduits au psychique ou en être dérivés. La psychologie est elle aussi une science spéciale, fût-ce à titre de science insigne de l’esprit. Elle n’est même pas comme d’autres sciences spéciales, à l’instar des mathématiques par exemple, une science idéale (c’est-à-dire une science indépendante de l’expérience dont les connaissances sont d’une absolue validité). Pourtant ces dernières aussi, en tant que réalisations de l’esprit, sont simultanément de possibles objets de la science empirique de l’esprit, de la psychologie (au sens noble). Cette dernière, si elle était la science originaire recherchée, devrait permettre la « dérivation » de la validité absolue de la connaissance mathématique.

C’est toutefois sombrer dans un contresens que d’exiger d’une science spéciale reposant sur une connaissance empirique et dont la validité n’est pas absolue qu’elle soit la fondation, la source originaire d’une connaissance absolue. Au départ, notre difficulté [30] était de savoir d’où partir pour accéder à l’idée. Ce où (das Wo), cette sphère, semblent trouvés, mais du coup c’est le comment (das Wie  ) qui devient problématique.

La revue complète de toutes les sciences particulières en tant que sciences a certes conduit à découvrir un authentique trait commun : toutes possèdent le caractère de la connaissance. Mais ce phénomène lui-même n’appartient pas à un domaine d’objets qui serait le plus universel ou objectivement premier (de telle sorte que c’est en lui que chaque connaissance éprouverait sa fondation dernière). Il s’agit bien plutôt d’un phénomène qui s’inscrit dans une sphère d’être bien spécifique, le psychique.

Mais le concept de « psychique », Kant l’a bien vu, recèle une ambiguïté. La psychologie en tant que science empirique, en tant qu’expérience relevant essentiellement des sciences de la nature, recherche en effet les lois qui régissent le cours des représentations psychiques et de leurs connexions. Ce qui est remarquable, cependant, c’est que le psychique manifeste également une légalité bien différente : chaque science œuvre avec des concepts et des principes généraux déterminés ; le donné immédiat est mis en ordre grâce à eux. L’« incalculable diversité » de l’empirique peut être comprise grâce aux limitations conceptuelles et, considérée d’un point de vue directeur unique, elle devient homogène. C’est ainsi, selon Rickert, que toutes les sciences de la nature, parmi lesquelles il compte également la psychologie, sont généralisantes. Elles considèrent la réalité empirique au regard de ses caractéristiques ultimes les plus générales (les lois du mouvement) et de l’universel. Les sciences de la culture, à l’inverse, sont individualisantes ; elles considèrent la réalité empirique en considérant son individualité, son unicité, et sa singularité. Et cette singularité comme telle est connue par sa relation à une valeur (culturelle), qui a elle-même le caractère de l’universel.

Sadler

Knowing is a psychic process. As such it is bound by the lawfulness of psychic life and is itself the object of the science of the psychic: psychology. Psychic facts, whether conceived in a natural-scientific manner or normatively through other laws, are at any rate facts. The psychic contexture of life is scientifically accessible only in psychological experience. Although knowledge is indeed a necessary phenomenon in all sciences, considered as something psychic it constitutes a restricted region of objects. Physical nature, and even less the mathematical, cannot be traced back to the psychic or derived from it. Psychology too is a special science, the distinctive special science of the spirit. It is not  , like some other special sciences, e.g. mathematics, an ideal science, i.e. independent of experience and thus possessing absolute validity. Such ideal sciences, considered as works of the spirit, are at the same time possible objects of the empirical science of spirit, of (higher) psychology. The latter, were it to be the primordial science we are seeking, would have to make possible the ‘derivation’ of the absolute validity of mathematical knowledge.

It is absurd, however, to want to ground absolute knowledge on a special empirical science which itself does not rest on absolutely valid knowledge. The initial difficulty was from where the idea is to be reached. This where, this sphere, appears to be found, but at the same time the how is problematic.

The complete traversal of all the particular sciences as science led to a genuine common feature: their character as knowledge. This, however, is [25] a phenomenon which does not itself belong in such a domain of objects, which is of such generality and substantive incipience that from it all possible knowledge could experience its ultimate grounding. Knowledge, however, is a phenomenon of a quite specific region of being, the psychic.

But as Kant already saw, there is an ambiguity in the concept of the psychic. Psychology as empirical science, as essentially natural-scientific experience, certainly seeks laws governing the psychic processes of representations and their association. But what is peculiar is that the psychic also manifests a quite different kind of lawfulness: every science works with definite universal concepts and principles through which the immediately given is ordered. The ‘incalculable multiplicity’ of the empirical becomes, through conceptual restriction, comprehensible, and, through a single leading viewpoint, homogeneous. Thus, according to Rickert, all the natural sciences – amongst which he counts psychology – are generalizing; they consider empirical reality in respect of its ultimate and most universal characteristics (laws of motion). The cultural sciences, by contrast, are individualizing; they consider empirical reality in its individuality, peculiarity and uniqueness. And these are known through their relation to a (cultural) value which itself has the character of universality.

Original

Erkennen   ist ein psychischer Vorgang  . Als solcher steht er in der Gesetzlichkeit des psychischen Lebens, ist wissenschaftlich selbst   Gegenstand   der Wissenschaft   vom Psychischen: der Psychologie. Die psychischen Tatsachen, mag ich   sie naturwissenschaftlich auffassen oder normiert durch andere   Gesetze, sind immerhin Tatsachen. Der psychische Lebenszusammenhang ist wissenschaftlich nur zugänglich in psychologischer Erfahrung  . Mag zwar Erkenntnis ein allen Wissenschaften notwendig zukommendes Phänomen   sein  , als psychisches ist es zugleich ein solches eines begrenzten Gegenstandsgebietes. Die physische Natur   und noch weniger das Mathematische   lassen   sich nicht   auf   Psychisches zuriickführen, aus ihm ableiten. Auch Psychologie ist Spezialwissenschaft, wenn auch die ausgezeichnete Speziahvissenschaft des Geistes. Sie ist nicht einmal, wie andere Spezialwissenschaften, z. B. wie die Mathematik, eine Idealwissenschaft, d. h. eine erfahrungsfreie, eine solche absoluter Gültigkeit   ihrer Erkenntnisse. Und auch diese sind als Leistung des Geistes zugleich mögliche Gegenstände der Erfahrungswissenschaft vom Geist  , der (höheren) Psychologie. Diese müßte, wäre sie die gesuchte Urwissenschaft, die »Ableitung« der absoluten Gültigkeit mathematischer Erkenntnisse ermöglichen.

Es heißt aber in Widersinn verfallen  , einer auf erfahrungswissenschaftlich nicht absolut gültiger Erkenntnis beruhenden Spezialwissenschaft die Begründung  , die Ursprung  -Gebung für absolute Erkenntnis zumuten   zu wollen  . Zunächst   war die [30] Schwierigkeit, von wo aus überhaupt zur Idee   zu gelangen ist. Das Wo, die Sphäre, scheint gefunden, aber zugleich ist das Wie problematisch.

Das vollzogene Durchlaufen aller Einzelwissenschaften als Wissenschaften führte zwar auf eine echte Gemeinsamkeit ihrer: den Erkenntnischarakter — ein Phänomen aber, das selbst nicht in ein solches Gegenstandsgebiet hineingehört, das das Allgemeinste, sachlich   Anfängliche ist, so daß   von ihm jede mögliche Erkenntnis ihre letzte Begründung erfahren könnte, sondern es ist Phänomen eines ganz spezifischen Seinsgebietes, des Psychischen.

Aber im Begriff   des Psychischen, das hat schon Kant gesehen, liegt eine Zweideutigkeit  . Die Psychologie als Erfahrungswissenschaft, und zwar als wesentlich naturwissenschaftlicher Erfahrung, sucht wohl Gesetze des psychischen Verlaufs der Vorstellungen und Vorstellungsverbindungen. Das Merkwürdige ist aber, daß das Psychische noch eine ganz andersartige Gesetzlichkeit offenbart: Jede Wissenschaft arbeitet mit bestimmten allgemeinen Begriffen und Sätzen; mit deren Hilfe wird das unmittelbar Gegebene geordnet. Die »unübersehbare Mannigfaltigkeit  « des Empirischen wird durch begriffliche Begrenzung übersehbar, durch einen identischen Hauptgesichtspunkt der Betrachtung   homogen: So sind, nach Rickerts Meinung, alle Naturwissenschaften, wozu   er auch die Psychologie rechnet, generalisierend; sie betrachten die empirische Wirklichkeit   mit Rücksicht   auf das Allgemeine, auf ihre letzten, allgemeinsten Eigenschaften   (Bewegungsgesetze). Die Kulturwissenschaften dagegen sind individualisierend; sie betrachten die empirische Wirklichkeit mit Rücksicht auf ihre Individualität und Einzigartigkeit und Einmaligkeit. Und zwar wird diese als solche erkannt durch ihre Beziehung   auf einen (Kultur  -)Wert  , der selbst Allgemeinheitscharakter hat.


Ver online : Zur Bestimmung der Philosophie [GA:56/57]


HEIDEGGER, Martin. La idea de la filosofía y el problema de la concepción del mundo. Tr. Jesús Adrián Escudero. Madrid: Herder, 2005, p. 35-37