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Kant und das Problem der Metaphysik [GA3]

GA3:31-35 – fenômeno

§5 Das Wesen der Endlichkeit der Erkenntnis

sábado 11 de novembro de 2023, por Cardoso de Castro

Los fenómenos no son una mera apariencia, sino el ente mismo.

Roth

Kant   usa el término «fenómeno» tanto en sentido estricto, como en amplio. En la acepción más amplia los fenómenos (phaenomena) son una clase de «objetos», a saber, el ente mismo, que se hace patente a través del conocimiento finito, en tanto éste es intuición pensante y receptiva. Fenómeno, en sentido estricto, indica aquello que, en los fenómenos en sentido más amplio, es correlato exclusivo de la afección, carente de todo pensar (determinación), que pertenece a la intuición finita, a saber: los contenidos de la intuición empírica. «El objeto indeterminado de una intuición empírica, llámase fenómeno». Aparecer equivale a: «ser un objeto de la intuición empírica».

Los fenómenos no son una mera apariencia, sino el ente mismo. Dicho ente, a su vez, no es algo diferente de las cosas en sí, sino ese mismo y único ente. El ente mismo puede ser patente sin que el ente «en sí» (a saber: como producto de la creación) sea conocido. El doble carácter del ente como «fenómeno» y como «cosa en sí» corresponde a la doble manera según la cual se refiera al conocimiento finito o al infinito: el ente en tanto creación y el mismo ente como objeto.

En cuanto que la Crítica de la razón pura toma la finitud humana como base del problema para la fundamentación de la ontología, es preciso que la Crítica acentúe especialmente esta diferencia entre el conocimiento finito e infinito. Por eso Kant dice acerca de la Crítica de la razón pura que «enseña a tomar el objeto en dos significaciones, a saber, como fenómeno y como cosa en sí». En un sentido estricto, no es lícito hablar de «objeto»; pues para el conocimiento absoluto no puede haber objetos. Kant dice en el Opus postumum que la cosa en sí no es un ente diferente del fenómeno, es decir, «la diferencia de conceptos relativos a la cosa en sí y a la cosa en tanto que fenómeno no es objetiva sino solamente subjetiva». La cosa en sí no es otro objeto, sino otra relación (respectus) de la representación respecto al mismo objeto.

A partir de esta interpretación de los conceptos de «fenómeno» y «cosa en sí», obtenida por la diferencia entre conocimiento finito e infinito, es posible aclarar lo que quieren decir las palabras: «más allá del fenómeno» y «fenómeno puro». Este «más allá» no puede significar que la cosa en sí se enfrente como objeto, a pesar de todo, al conocimiento finito como tal, tampoco quiere decir que la cosa en sí no pueda ser aprehendida «perfectamente», oculte su ser, y se manifieste a veces indirectamente. Este «más allá del fenómeno» expresa más bien que el conocimiento finito, en tanto finito, esconde simultánea y necesariamente a «la cosa en sí» y que la esconde previamente, de suerte que «la cosa en sí» no solamente no le es accesible perfectamente, sino que, por esencia, no le es accesible de ningún modo. El «más allá del fenómeno» es el mismo ente que el fenómeno. Pero éste no ofrece al ente sino como objeto, le es imposible dejar ver ese mismo ente como creación. «Según la Crítica todo lo que se manifiesta en un fenómeno es a su vez fenómeno.»

Entiende mal lo que quiere decir cosa en sí quien cree que hay necesidad de demostrar, a través de una crítica positiva, la imposibilidad del conocimiento de las cosas en sí. Tales intentos de demostración suponen todavía que la cosa en sí es algo que es considerado como objeto dentro del conocimiento finito, pero cuya inaccesibilidad fáctica puede y debe demostrarse.

Correlativamente, en la expresión «fenómeno puro» el adjetivo «puro» no significa una limitación o disminución de la realidad de la cosa, sino que niega solamente que el ente pueda conocerse de un modo infinito, en el conocimiento humano. «En el mundo sensible y aún en la investigación profunda de sus objetos, no tenemos conocimiento más que de fenómenos.»

La esencia de la diferencia entre fenómeno y cosa en sí salta muy claramente a la vista en el doble significado de la expresión «fuera de nosotros». Ambas acepciones mientan al ente mismo. Como cosa en sí el ente está fuera de nosotros, ya que nosotros, como seres finitos, estamos excluidos de la forma de intuición infinita que le corresponde. Cuando la expresión significa fenómeno, el ente está fuera de nosotros, puesto que nosotros mismos no somos este ente, teniendo sin embargo acceso a él. El examen de la diferencia entre conocimiento finito e infinito, en vista del carácter distinto de lo que por él se conoce, manifiesta, por otra parte, que los conceptos de fenómeno y cosa en sí, fundamentales para la Crítica, pueden hacerse comprensibles, y se convierten en un problema ulterior, únicamente por la fundamentación explícita de la problemática de la finitud del ser humano. Pero de ninguna manera serían dos diferentes capas de objetos, puestas la una detrás de la otra, dentro de «un» conocimiento tomado en forma completamente neutral.

Waelhens & Biemel

Kant emploie le terme de « phénomène » en un sens large et en un sens étroit. La connaissance finie, en tant qu’elle est une intuition pensante et réceptrice, rend manifeste l’étant lui-même sous la forme d’« objets », les phénomènes au sens large. Le sens étroit de phénomène vise ce qui, dans les phénomènes au sens large, est le corrélât exclusif de l’affection inhérente à l’intuition finie, lorsqu’elle est dépouillée de l’élément de penser (déterminer) : les contenus de l’intuition empirique. « L’objet indéterminé d’une intuition empirique se nomme phénomène. » Apparaître veut dire : « être objet de l’intuition empirique 3 ».

[93] Les phénomènes ne sont pas une pure apparence, mais l’étant lui-même. Et celui-ci, de son côté, n’est rien d’autre que la chose en soi. L’étant lui-même peut être manifeste sans que l’étant « en soi » (c’est-à-dire comme création [Entstand]) soit connu. Le double caractère de l’étant comme « phénomène » et « chose en soi » répond à la double manière dont celui-ci peut se rapporter soit à une connaissance finie, soit à une connaissance infinie : l’étant en tant que création [Entstand] et le même étant comme objet [Gegenstand  ].

S’il est vrai que la finitude de l’homme devient dans la Critique de la Raison pure la base de tous les problèmes relatifs à l’instauration du fondement de l’ontologie  , la Critique devra insister spécialement sur cette distinction de la connaissance finie et de la connaissance infinie. C’est pourquoi Kant dit de la Critique de la Raison pure qu’elle « nous apprend à prendre l’objet dans deux sens, c’est-à-dire comme phénomène et comme chose en soi ». Au sens strict du mot, on ne pourrait cependant pas parler d’« objet », car il ne peut y avoir aucun ob-jet pour la connaissance absolue. Kant dit dans l’Opus postumum que la chose en soi n’est pas un autre étant que le phénomène : « La distinction des concepts relatifs à la chose en soi et à la chose en tant que phénomène n’est pas objective mais simplement subjective. La chose en soi n’est pas un autre objet mais une autre relation (respectus) de la représentation à l’égard du même objet a. »

A partir de cette interprétation des concepts de « phénomène » et de « chose en soi », obtenue à la lumière de la distinction de la connaissance finie et infinie, on doit comprendre également ce que signifient des expressions telles que, « au-delà du phénomène » et « pur phénomène ». Cet « au-delà » ne peut pas vouloir dire que la chose en soi se poserait malgré tout comme objet pour la connaissance finie comme telle et, encore qu’elle ne soit pas saisie « parfaitement » par [94] celle-ci, existerait tout de même fantomatiquement et se manifesterait parfois indirectement. Cet « au-delà du phénomène » exprime, au contraire, que la connaissance finie est, en tant que finie, nécessairement dissimulatrice, et dissimule, d’emblée, de telle façon que la « chose en soi », non seulement ne lui est pas accessible d’une manière parfaite, mais ne l’est, par essence, d’aucune manière. Cette impossibilité caractérise la chose en soi comme telle. L’« au-delà du phénomène » est le même étant que le phénomène. Mais comme le phénomène ne livre l’étant que sous la forme d’ob-jet, il lui est principiellement impossible de laisser voir ce même étant sous forme de création [Entstand]. « Selon la Critique tout ce qui se manifeste dans un phénomène est à son tour phénomène. »

On se méprend donc sur la signification de la chose en soi lorsqu’on croit devoir prouver, en faisant usage de la critique positiviste, l’impossibilité de sa connaissance. Pareils efforts de démonstration présupposent encore que la chose en soi serait un étant que l’on aurait à viser comme objet dans l’horizon   de la connaissance finie, mais dont on pourrait et devrait démontrer l’inaccessibilité de fait.

Corrélativement, dans l’expression « pur phénomène », l’adjectif « pur » ne signifie pas une limitation et une diminution de la réalité de la chose, mais nie seulement que l’étant soit connu de manière infinie dans la connaissance humaine. « Même dans nos plus profondes recherches des objets du monde sensible, nous n’avons jamais affaire qu’à des phénomènes. »

L’essence de la distinction du phénomène et de la chose en soi se dévoile enfin avec une particulière clarté dans la double signification de l’expression : en dehors de nous. L’une et l’autre signification visent toujours l’étant lui-même. En tant que chose en soi, l’étant est en dehors de nous puisque, comme êtres finis, nous [95] sommes exclus du mode d’intuition infinie qui se rapporte à lui. Lorsque, au contraire, l’expression se réfère aux phénomènes, l’étant est en dehors de nous parce que nous ne sommes pas nous-mêmes cet étant, encore que nous ayons un accès à lui. L’examen de la distinction entre la connaissance finie et infinie, lorsqu’il porte sur les différents caractères de ce qui y est connu, manifeste, d’autre part, que les concepts de phénomène et de chose en soi, fondamentaux pour la Critique, ne deviennent compréhensibles et ne peuvent faire l’objet d’une recherche ultérieure que s’ils sont explicitement fondés sur la problématique de la finitude de l’être humain. Mais ces concepts ne forment point deux couches d’objets posées l’une à la suite de l’autre au sein   d’« une » connaissance posée comme parfaitement indifférentiée [du point de vue du fini ou de l’infini].

Original

Kant gebraucht den Ausdruck  Erscheinung  “ in einer engeren und weiteren Bedeutung  . Erscheinungen im weiteren Sinne (Phaenomena) sind eine Art von „Gegenständen“, nämlich das Seiende   selbst  , das endliches Erkennen   als denkend hinnehmende Anschauung   offenbar   macht  . Erscheinung im engeren Sinne meint dasjenige an den Erscheinungen im weiteren Sinne, was ausschließlich Korrelat der vom Denken   (Bestimmen) entblößten, zur endlichen Anschauung gehörigen Affektion ist: die Gehalte der empirischen Anschauung. „Der unbestimmte Gegenstand einer empirischen Anschauung heißt Erscheinung.“ Erscheinen besagt: „ein Objekt der empirischen Anschauung sein“.

Die Erscheinungen sind nicht   bloßer Schein, sondern das Seiende selbst. Dieses Seiende wiederum ist nicht etwas anderes als die Dinge an sich  , sondern eben dieses eine Seiende. Das Seiende selbst kann offenbar sein, ohne daß   das Seiende „an sich“ (d.h. als Ent-stand  ) erkannt ist. Die doppelte Charakteristik des Seienden als „Ding   an sich“ und als „Erscheinung“ entspricht der zweifachen Art, gemäß der es zum unendlichen und endlichen Erkennen in Beziehung   stehen   kann: das Seiende im Entstand und dasselbe Seiende als Gegenstand.

Wenn anders in der Kritik   der reinen Vernunft   die Endlichkeit   des Menschen Problembasis für die Grundlegung   der Ontologie ist, dann   muß die „Kritik“ auf   diesen Unterschied   der endlichen und unendlichen Erkenntnis besonderes Gewicht legen. Daher sagt Kant von der Kritik der reinen Vernunft, daß „sie das Objekt in zweierlei Bedeutung nehmen   lehrt, nämlich als Erscheinung, oder als Ding an sich selbst“. Genau besehen dürfte nicht von „Objekt0“ gesprochen werden  ; denn für die absolute Erkenntnis kann es keine Gegen-stände geben. Im Opus postumum sagt Kant, Ding an sich sei nicht ein anderes Seiendes als die Erscheinung, d. h. „der Unterschied der Begriffe von einem Dinge an sich und dem in der Erscheinung ist nicht objektiv, sondern bloß subjektiv. Das Ding an sich ist nicht ein anderes Objekt, sondern eine andere   Beziehung (respectus) der Vorstellung   auf dasselbe Objekt“.

Von dieser an dem Unterschied der endlichen und unendlichen Erkenntnis orientierten Auslegung   der Begriffe „Erscheinung“ und „Ding an sich“ her ist nun auch zu klären  , was die Ausdrücke „hinter der Erscheinung“ und „bloße Erscheinung“ bedeuten. Dieses „hinter“ kann nicht meinen, daß für die endliche Erkenntnis als solche eben doch das Ding an sich entgegenstehe, und ebenso, daß es nicht „vollständig“ erfaßt werde, sein Wesen   treibe, zuweilen aber doch indirekt sichtbar werde. Das „hinter der Erscheinung“ drückt vielmehr aus, daß die endliche Erkenntnis als endliche notwendig zugleich verbirgt, und zwar im vorhinein so verbirgt, daß das „Ding an sich“ nicht etwa nur unvollkommen, sondern wesensmäßig überhaupt nicht als solches   ihr zugänglich ist. Das „hinter der Erscheinung“ ist dasselbe Seiende wie die Erscheinung. Aber weil sie das Seiende nur im Gegen-stand gibt, läßt sie es, dasselbe, grundsätzlich nicht als Ent-stand sehen  . „Nach der Kritik ist alles in einer Erscheinung selbst wiederum Erscheinung“«.

Es ist demnach ein Mißverständnis dessen, was Ding an sich meint, wenn man glaubt, durch positivistische Kritik die Unmöglichkeit einer Erkenntnis der Dinge an sich beweisen zu müssen. Solche Beweisversuche setzen noch voraus, das Ding sei an sich etwas, was überhaupt innerhalb   endlicher Erkenntnis als Gegenstand vermeint sei, dessen faktische Unzugänglichkeit aber bewiesen werden könnte und müßte. Entsprechend ist in der Wendung „bloße Erscheinung“ das „bloß“ nicht eine Einschränkung und Herabminderung der Wirklichkeit   des Dinges, sondern nur die Negation   dessen, daß das Seiende in der menschlichen Erkenntnis unendlich erkannt werde. „… (in der Sinnenwelt) [haben   wir es] selbst bis zu der tiefsten Erforschung ihrer Gegenstände mit nichts, als Erscheinungen, zu tun  “.

Das Wesen des Unterschieds von Erscheinung und Ding an sich zeigt sich schließlich besonders deutlich an der Doppelbedeutung des Ausdrucks: „außer uns“. In beiden Bedeutungen ist immer das Seiende selbst gemeint. Als Ding an sich ist es außer uns, sofern wir als endliche Wesen von der ihm zugehörigen Art der imendlichen Anschauung ausgeschlossen sind. Bedeutet es die Erscheinungen, dann ist es außer uns, sofern wir selbst zwar dieses Seiende nicht sind, aber doch einen Zugang   zu ihm haben. Die Erörterung des Unterschieds von endlicher und unendlicher Erkenntnis, im Hinblick auf den verschiedenen Charakter des in ihr jeweils Erkannten, zeigt nun zugleich umgekehrt, daß diese für die Kritik fundamentalen Begriffe, Erscheinung und Ding an sich, überhaupt nur bei   ausdrücklicher Zugrundelegung der Problematik der Endlichkeit des menschlichen Wesens verständlich und zum weiteren Problem gemacht werden können. Nicht aber sind es zwei hintereinander gelagerte Gegenstandsschichten innerhalb „der“ völlig indifferent angesetzten Erkenntnis.


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