je meines

à chaque fois mien
always my own

NT: Mineness, always-being-mine, “always being my own being” (Jemeinigkeit; je meines = “always my own, in each case mine”), 41-43, 41fn, 53, 109fn, 114-116, 118, 191, 221, 228, 232, 240, 253, 278, 424-425. See also the I; Individualize; Jeweiligkeit; Self; Thrownness (BTJS)


’Das Seiende, dessen Analyse zur Aufgabe steht, sind wir je selbst. Das Sein dieses Seienden ist je meines.’ The reader must not get the impression that there is anything solipsistic about the second of these sentences. The point is merely that the kind of Being which belongs to Dasein is of a sort which any of us may call his own. (BTR)


Ayant déjà commenté le sens du premier terme, nous pouvons aborder directement la mienneté, sur laquelle s’ouvre le § 9. De quoi s’agit-il ici ? Il s’agit de reconnaître clairement que l’étant à analyser « nous le sommes à chaque fois nous-mêmes. L’être de cet étant est à chaque fois mien » (SZ 41). Cela veut dire que la question du sens de l’être, si elle se pose, se pose nécessairement « à la première personne » ! En faire l’équivalent d’un objet, visé à la troisième personne, c’est trahir le sens existentiel de la question de l’être qui n’a pas la forme du « qu’est-ce que je suis ? », mais du « qui suis-je ? ». (OTGreisch:111)