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Humanismus

quarta-feira 24 de janeiro de 2024

Pour savoir ce qu’est un être humain, il faut donc abandonner l’humanisme. « Si l’on pense contre l’humanisme, c’est parce que l’humanisme ne pense pas assez haut l’humanitas de l’homme» (Lettre sur l’humanisme [CartaH], p. 71 [75]). Le passage à d’Être et Temps (p. 293) cité par Beaufret   interroge sur les rapports entre être humain [Mensch  , Menschsein] et rapport à l’être [Sein  ]. [Suite lors du cours suivant (sur la notion de démonstration) : L’humanisme est une détermination trop étroite. L’être humain est un être qui par essence n’a pas sa mesure [Mass  ] en lui. Sur un parapluie on peut voir l’essence du parapluie, mais avec l’homme, ce n’est pas aussi simple. Or l’humanisme est la doctrine selon laquelle l’homme est la mesure de toutes choses [der Mensch sei das Maß aller Dinge]. Quand Beaufret demande « Comment redonner un sens au mot “Humanisme”?», Heidegger répond: «En donnant à l’homme une autre mesure que lui-même. » Il faut en effet que l’unité de mesure soit différente de ce que l’on mesure, sans quoi il n’y a pas de mesure. La mesure de l’être humain est un rapport non à l’autre homme mais au tout-autre : à l’être. L’être humain est l’étant qui ek-siste [Ekstase  ], qui est hors de lui pour être. L’homme est le seul étant en rapport avec les autres étants. Le langage [Sprache  ] ne consiste pas à utiliser des étiquettes, mais à faire apparaître ce dont on parle. Or on ne peut faire apparaître que ce qui est.] [FHQ:20-21]