Página inicial > Gesamtausgabe > GA17:288-290 – facticidade, ameaça, estranheza, cotidianidade

Einführung in die phänomenologische Forschung [GA17]

GA17:288-290 – facticidade, ameaça, estranheza, cotidianidade

c) Faktizität, Bedrohung, Unheimlichkeit, Alltäglichkeit

quinta-feira 15 de junho de 2023, por Cardoso de Castro

La preocupación de la certeza huye ante la existencia en la medida en que está en la posibilidad de ser conocida. La huida del conocer ante la existencia misma es la huida del conocimiento ante la existencia en el carácter de su posible transparencia, interpretación, descubrimiento. La existencia es en el carácter de ser-descubierto, es ser en un mundo.

Norro

Con relación al fundamento concreto es importante que se mantenga ante la vista la base para el posterior desarrollo y caracterización del movimiento de la preocupación de la certeza como huida de la existencia ante sí misma en el modo del encubrir. La preocupación de la certeza huye ante la existencia en la medida en que está en la posibilidad de ser conocida. La huida del conocer ante la existencia misma es la huida del conocimiento ante la existencia en el carácter de su posible transparencia, interpretación, descubrimiento. La existencia es en el carácter de ser-descubierto, es ser en un mundo. Este fenómeno tiene el carácter de ser del ente que es en el cómo del ser-en-un-mundo en tanto que ser en el ahí [1]. De una piedra también decimos que existe o que está ahí, pero está ahí en el círculo de mi mundo, de mi ser, que es en el mundo en el modo del tener-visible-el-mundo. Tener visible quiere decir el ser-co-visible del ente que es en el mundo. [289] Esta co-visibilidad se expresa en el ahí. La existencia es aquí y ahora, en la respectividad, es fáctica. La facticidad no es una concreción de lo universal, sino la determinación originaria de su ser específico como existencia.

Si miramos más de cerca el fenómeno de la huida de la existencia ante sí misma en el modo del encubrir, el cómo se interpreta el sentido de la existencia en esta huida del ser ante sí mismo, se pone de manifiesto que la existencia es de tal modo que se defiende de sí misma. Este defenderse-contra-sí-misma no es una contingencia de la existencia, sino que constituye su ser. Aquello contra lo que se defiende, la amenaza, se encuentra en la misma existencia. La amenaza contra la que se defiende la existencia, se encuentra en el hecho de que es. Que es es la amenaza de la existencia misma. Este fenómeno de la amenaza, con atención al defenderse, lo vemos en el modo de la huida y del encubrir, en la especial limitación de la preocupación de la certeza.

Si ahora planteamos la pregunta de contra qué se defiende la existencia y cuál es propiamente la amenaza ante la que huye la existencia, entonces obtenemos el índice de la reflexión del hacia dónde de la huida y del ser del huir. La preocupación de la certeza caracteriza el ser de la existencia como un ser que lo que tiene que hacer es desaparecer en un tranquilizarse. En esta tendencia de la preocupación de la certeza se encuentra la preocupación del tranquilizarse del ser del conocer mismo. Para el concreto hacerse visible tenemos que recurrir a las dos posibilidades: la preocupación de la curiosidad, la del conocer, que ha guiado especialmente el conocer griego. Al conocer le interesa no volverse extraño en el ente, estar en él como en su casa, en el modo de la existencia asegurada. Pero puesto que la familiaridad en el mundo es aquello hacia donde la huida huye, esto no quiere decir nada más que: ante lo que la existencia huye en el modo de la preocupación de la certeza, es el extrañamiento. El extrañamiento es la auténtica amenaza bajo la que está la existencia. El extrañamiento es la amenaza que está en la existencia en sí misma. El extrañamiento se muestra en la [290] cotidianidad de la existencia. Este fenómeno del extrañamiento no tiene nada que ver con la soledad, con el no poder formar parte del grupo, lo que le impide a uno hacer esto y aquello. Tan pronto como la existencia se pierde en la reflexión sobre sí misma, se vuelve invisible. Se la transpone cuando se comprende la existencia en el sentido de una personalidad. El extrañamiento, si nos preguntamos qué es, no es nada, dónde está, en ningún lugar. Se expresa en la huida de la existencia ante sí misma como la huida a la familiaridad y el tranquilizarse [2].

Boutot

Il est essentiel, s’agissant du fondement concret, de ne pas perdre de vue le sol qui permet de caractériser et de configurer plus avant la mobilité du souci de certitude comme fuite du Dasein   devant lui-même dans la guise du recouvrement. Le souci de certitude fuit devant le Dasein lorsque celui-ci devient un objet de connaissance possible. La fuite du connaître devant le Dasein lui-même est une fuite de la connaissance devant le Dasein qui se caractérise par les possibilités de transparence, d’être-explicité et d’être-à-découvert Le Dasein est dans le caractère de l’être-à-découvert, c’est un être dans un monde. Ce phénomène a le caractère d’être de l’étant qui est sur le mode de l’être-dans-un-monde en tant qu’être dans le là. Nous pouvons dire aussi d’une pierre qu’elle est là, mais elle est là dans l’horizon   de mon monde, de mon être, lequel est dans le monde en ayant le monde en toute visibilité. Avoir-en-toute-visibilité signifie que l’étant qui est dans le monde est-conjointement-en-toute-visibilité. [289] Cette visibilité conjointe est exprimée par le là. Le Dasein est ici et maintenant, dans là chaque fois, c’est quelque chose de factif. La factivité n’est pas une concrétion de quelque chose de général, mais la détermination originaire de l’être spécifique du Dasein en tant que Dasein.

Si nous considérons de plus près le phénomène de la fuite du Dasein devant lui-même dans la guise du recouvrement, si nous considérons comment le sens du Dasein s’explicite dans cette fuite de l’être devant lui-même, il apparaît alors que le Dasein se défend contre lui-même. Se défendre ainsi contre soi-même n’est pas une détermination contingente du Dasein mais est constitutive de son être. Ce contre quoi il se défend [311] la menace, réside dans le Dasein lui-même. La menace contre laquelle le Dasein se défend est le fait qu’il est. Le fait qu’il soit est la menace du Dasein lui-même. Ce phénomène de menace, considéré sous l’angle de la défense contre soi-même sur le mode de la fuite et du recouvrement, nous pouvons l’apercevoir dans le souci de certitude qui en est une restriction particulière.

Lorsque nous demandons contre quoi le Dasein se défend et ce qu’est à proprement parler la menace devant laquelle fuit le Dasein, nous tirons alors l’index de nos considérations du vers où de la fuite et de l’être du fuir. Le souci de certitude caractérise l’être du Dasein comme un être auquel il importe de se déployer en un rassurement. Le souci de rassurer l’être du connaître fait lui-même partie du souci de certitude. Pour le montrer concrètement, nous devons faire intervenir la deuxième possibilité, le souci de curiosité, ce souci de connaître qui guidait tout particulièrement le connaître grec. Pour la connaissance, il s’agit avant tout de se familiariser avec l’étant, d’être chez soi au milieu   de l’étant lui-même afin que le Dasein y soit assuré. Mais dans la mesure où ce vers quoi s’enfuit la fuite est un monde familier, cela ne peut signifier que ceci : ce devant quoi fuit le Dasein, dans la guise du souci de certitude, c’est l’étrangeté. L’étrangeté est la menace proprement dite qui pèse sur le Dasein. L’étrangeté est la menace qui dans le Dasein fait corps avec le Dasein lui-même. L’étrangeté se montre dans la [290] quotidienneté du Dasein. Ce phénomène d’étrangeté n’a rien à voir avec la solitude, avec le fait de ne pas pouvoir participer à quelque chose et d’être empêché de faire ceci ou cela. Il n’est plus visible lorsque le Dasein se perd dans la réflexion sur lui-même. On le dissimule en interprétant le Dasein au sens de personnalité. Si on demande ce qu’est l’étrangeté, elle n’est rien, si on demande où elle est, elle n’est nulle part. Elle s’exprime dans la fuite du Dasein devant lui-même en tant que fuite dans la familiarité et le rassurement.

Dahlstrom

With respect to the concrete basic situation   it is important that one keep in view the ground for the further development and characterization of the movement of the care about certainty as existence’s flight in the face of itself by way of concealing. The care about certainty flees in the face of existence insofar as it is possible for existence to be known. The flight of knowing in the face of existence itself is the flight of knowledge in the face of existence with respect to its possibility of being transparent, interpreted, uncovered. Existence is in this character of being-uncovered, it is being in a world. This phenomenon has the character-of-being of an entity that is in the manner of being-in-a-world as being in the here [Da]. We also say of a stone: “it is here,” but it is here in the vicinity of my world, in the vicinity of my being that is in the world in the manner of having the world in view [in der Weise   des die Welt   Sichtig-habens]. “Having in view” means that the entity that is in the [221] world is in view along with it [Mit-sichtig-sein  ]. This being-in-view-along-with-the-world is expressed in the here [Da]. Existence [Dasein] is here and now, in its respectiveness [Jeweiligkeit  ], it is factical. The facticity is not   a concrete instance of some universal, but instead the primordial determination of its specific being qua existence.

If we look closer at the phenomenon of existence’s flight in the face of itself in the manner of concealing, as the sense of existence is interpreted in this flight of being in the face of itself, it is apparent that existence is of the sort that resists itself. This manner of defending-itself-against-itself is not a contingency of existence but instead constitutes its being. What it defends itself against, the threat, lies in existence itself. The threat against which existence defends itself, lies in the fact that it is. That it is is the threat of existence itself. We see this phenomenon of the threat, with regard to resisting itself in the manner of the flight and the concealing, in the particular limitation of care about certainty.

If we now pose the question of what it is that existence defends itself against and what the threat actually is in the face of which existence flees, we then take the index for our consideration from the direction of the flight and fleeing’s manner of being. Care about certainty characterizes existence’s being as such and, as far as it is concerned, what needs to be done is to disappear in some tranquilizing, some comforting reassurance. In this tendency of the care about certainty lies the care one takes to tranquilize the being of knowing itself. To make matters concretely visible, we must draw on the second possibility: the care of curiosity, that very care of knowing that has been the guide of Greek knowing in particular. In knowing, what matters is becoming at home with an entity, of being at home with it in a manner of existing that has been secured. That is to say, however, that insofar as a familiarity [with entities] in the world is what the flight flees towards [wohin  ], that in the face of which [Wovor] existence flees by way of the care about certainty, is an eeriness [a state of not being at home: Unheimlichkeit  ]. Eeriness is the genuine threat that existence is subject to. Eeriness is the threat that is in existence of itself. Eeriness displays itself in the everydayness of existence. This phenomenon of eeriness has nothing to do with loneliness, with an inability to take part that prevents one from this and that. As soon as existence loses itself in reflection on itself, it becomes invisible. It is obscured if one conceives existence in the sense of a personality. Eeriness is, if one asks what it is, nothing·, if one asks where it is, nowhere. It expresses itself in existence’s flight in the face of itself as the flight into familiarity and tranquilization.

Original

Es ist mit Bezug   auf   die konkrete Grundlage wichtig, daß   man den Boden im Auge   behält für die weitere Ausbildung   und Charakterisierung der Bewegtheit   der Sorge   der Gewißheit   als des Fliehens des Daseins vor ihm selbst   in der Weise des Verdeckens. Die Sorge der Gewißheit flieht vor dem Dasein, sofern es in der Möglichkeit   steht, erkannt zu werden  . Die Flucht   des Erkennens vor dem Dasein selbst ist die Flucht der Erkenntnis   vor dem Dasein im Charakter seiner möglichen Durchsichtigkeit  , Ausgelegtheit  , Entdecktheit  . Dasein ist im Charakter des Entdecktseins, es ist Sein in einer Welt. Dieses Phänomen   hat den Seinscharakter des Seienden  , das ist im Wie des In-einer-Welt-seins als Sein im Da. Von einem Stein sagen   wir auch: er ist da, aber er ist da im Umkreis   meiner Welt, meines Seins, das in der Welt ist in der Weise des die Welt Sichtig-habens. Sichtig-haben   heißt Mit-sichtig-sein des Seienden, das in der Welt ist. [289] Diese Mitsichtigkeit ist ausgedrückt im Da. Das Dasein ist hier und jetzt  , in der Jeweiligkeit, ist Faktisches. Die Faktizität   ist nicht   eine Konkretion   des Allgemeinen, sondern die Urbestimmung seines spezifischen Seins als Daseins.

Wenn wir das Phänomen der Flucht des Daseins vor ihm selbst in der Weise des Verdeckens uns näher ansehen, wie sich in dieser Flucht des Seins vor ihm selbst der Sinn   des Daseins auslegt, zeigt es sich, daß das Dasein derart ist, daß es sich seiner selbst erwehrt. Dieses Sich-gegen-sich-selbst-wehren ist nicht eine Zufälligkeit des Daseins, sondern macht   sein Sein aus. Wogegen es sich wehrt, die Bedrohung, liegt im Dasein selbst. Die Bedrohung, gegen die sich das Dasein wehrt, liegt darin, daß es ist. Daß es ist ist die Bedrohung des Daseins selbst. Dieses Phänomen der Bedrohung mit Rücksicht auf das Sich-erwehren in der Weise der Flucht und des Verdeckens sehen wir in der besonderen Einschränkung der Sorge der Gewißheit.

Wenn wir nun die Frage   stellen  , wogegen sich das Dasein wehrt und was eigentlich   die Bedrohung ist, wovor das Dasein flieht, so nehmen   wir den Index der Betrachtung   aus dem Wohin der Flucht und des Seins des Fliehens. Die Sorge der Gewißheit charakterisiert das Sein des Daseins als ein solches, dem es darum zu tun   ist, in einer Beruhigung   aufzugehen. Es liegt in dieser Tendenz   der Sorge der Gewißheit die Sorge der Beruhigung des Seins des Erkennens selbst. Für die konkrete Sichtbarmachung müssen wir die zweite Möglichkeit heranziehen: die Sorge der Neugier  , diejenige des Erkennens, die besonders das griechische Erkennen geleitet hat. Dem Erkennen kommt es darauf an, im Seienden heimisch zu werden, in ihm selbst zu Hause zu sein in der Weise des gesicherten Daseins. Das besagt aber, sofern die Vertrautheit   in der Welt das ist, wohin die Flucht flieht, nichts anderes als: Wovor das Dasein in der Weise der Sorge der Gewißheit flieht, ist die Unheimlichkeit. Die Unheimlichkeit ist die eigentliche Bedrohung, unter der das Dasein steht. Unheimlichkeit ist die Bedrohung, die im Dasein an ihm selbst   ist. Die Unheimlichkeit zeigt sich in der [290] Alltäglichkeit   des Daseins. Dieses Phänomen der Unheimlichkeit hat nichts zu tun mit Einsamkeit  , mit nicht Dabeiseinkönnen, das einem das und das verwehrt. Es wird nicht sichtbar, sofern sich das Dasein in der Reflexion   auf sich selbst verliert. Es wird verstellt  , wenn man das Dasein im Sinne einer Personalität   faßt. Die Unheimlichkeit ist, wenn man fragt, was sie ist, nichts, wo sie ist, nirgends. Sie drückt sich aus in der Flucht des Daseins vor ihm selbst als die Flucht in die Vertrautheit und die Beruhigung. [3]


Ver online : Einführung in die phänomenologische Forschung [GA17]


[1Recuérdese que la expresión alemana que traducimos por ahí es Da, sustantivación del adverbio da. Este adverbio, a modo de prefijo, entra a formar parte de la expresión Dasein, que traducimos por existencia y del verbo dasein, existir.

[2Cf., sobre esto, el Apéndice, suplemento 30, pp. 305-308

[3Vgl. dazu Anhang, Ergänzung 30, S. 317 ff.