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Eigentlichkeit

segunda-feira 3 de julho de 2023

Eigentlichkeit  , authenticité, authenticity, autenticidade, autenticidad, propriedade, être-référé-à-soi

Funda-se em que o Dasein   é em geral determinado pelo ser-cada-vez-meu [Jemeinigkeit  ]. (SZ   42-43)


Appliqué à la seule existence du Dasein, ou aux modalités de celle-ci. Sinon, ord. = proprement dit. (MARTINEAU  )
Ce qui détermine le Dasein c’est la possibilité d’être ou de ne pas être lui-même. Il sera un Dasein "authentique" dans la mesure où il reconnaîtra son être comme sien, comme propre (eigen). (PASQUA  )
Eigentlichkeit (die), eigentlich: «propiedad», «propio»; ocasionalmente, «autenticidad» y «auténtico». Abundan los pasajes en que se refleja la importancia que Heidegger concede a la pareja de términos eigentlich y uneigentlich, que se pueden traducir sin mayores complicaciones como «auténtico» e «inauténtico», «genuino» y «no genuino», «verdadero» e «impropio», respectivamente. Ahora bien, cuando los adjetivos eigentlich y uneigentlich se utilizan para indicar los dos modos fundamentales de existencia del Dasein creemos que es más ajustada la opción de «propio» e «impropio», sobre todo si se presta atención a la raíz eigen que significa «propio», «particular», «peculiar», «característico», «especial». A tenor del Diccionario alemán de los hermanos Grimm, que Heidegger solía consultar en la preparación de sus lecciones y escritos, eigentlich remite al término griego idios y al término latín proprius. Éstos, a su vez, están estrechamente emparentados con el echein   y el habere, esto es, «apoderarse», «retener», «lo que le pertenece a uno», «lo que depende de uno mismo». Eigen, según los hermanos Grimm, también alude a la idea   de «seguir el propio camino guiándose por el espíritu» o de «estar en casa y a cobijo de las inclemencias». Como se ve, nos hallamos ante diferentes formulaciones lingüísticas que de una u otra manera insisten en la existencia de una esfera privada, interior, genuina, secreta, originaria, extraordinaria que no se ve afectada por los acontecimientos externos, que no se deja dictar las normas desde una instancia ajena al individuo, al alma, al sujeto; en términos heideggerianos, se trataría de un tipo de existencia que no obedece a los dictámenes del uno público, ya que es el Dasein mismo quien en cada caso debe realizar la difícil tarea de asumir su existencia como algo que le pertenece en propiedad (Eigentum), de tomar posesión de la existencia en cada caso mía (jemeinig), contrarrestando así la tendencia hacia la caída y neutralizando la inclinación a apartarse de su propio camino. Con cierta frecuencia, Heidegger juega con la sugestiva imagen de que cuando la existencia humana sucumbe ante la inercia de la impropiedad se aleja de sí (Weg  -sein  ), mientras que cuando se mantiene en la órbita de la propiedad está cerca de sí (Da-sein). En este sentido, la existencia humana se halla determinada por la tensión entre propiedad e impropiedad, es decir, está ontológicamente determinada por un movimiento de reapropiación constante de sí misma; en otras palabras, debe liberarse de los lazos que la mantienen atada a las rutinas de la vida diaria y remontar infatigablemente las resbaladizas pendientes de la vida cotidiana (una tarea interminable y a veces infructuosa, que en muchos casos evoca la imagen de Sísifo). Así pues, en los contextos en que eigentlich y uneigentlich, Eigentlichkeit y Uneigentlichkeit remitan a la existencia humana, nos parecen oportunas y acertadas las soluciones de «propio» e «impropio», «propiedad» e «impropiedad», respectivamente. En los demás casos, también puede recurrirse a las alternativas «auténtico» e «inauténtico», «autenticidad» e «inautenticidad». (ESCUDERO  )
A impropriedade do Dasein não significa algo como ser "menor" ou um grau-de-ser "inferior". Ao contrário, a impropriedade pode determinar o Dasein segundo sua mais completa concretização em suas ocupações, atividades, interesses e sua capacidade-de-gozar. (SZ 43)
VIDE: Eigentlichkeit

Eigentlichkeit/Uneigentlichkeit (ETEM: authenticité/inauthenticité, ETFV: propriété/impropriété)
authenticity [BTJS]

NT: Authenticity (Eigentlichkeit), in its distinction from inauthenticity, 42-43, 53, 146, 178, 191, 232, 259, 268, 304, 306, 325, 331, 335, 350, 410, 436; condition of possibility of distinction is in mineness, 42-43, 53; "really" versus genuineness, 142, 178; grounded in temporalizing of temporality, 304; are the fundamental existentiell possibilities, 350. See also Genuineness; Inauthentic; Mineness [BTJS]


N6 Je ne me résous pas à reprendre la traduction de ces deux mots fondamentaux (telle que la préconise E. Martineau, et telle qu’on la retrouve, malheureusement à mon sens, un peu partout) par authenticité (Eigentlichkeit) et inauthenticité (Uneigentlichkeit). Par là, je ne prétends nullement que cette traduction soit incohérente, surtout si je me réfère à ce que dit Gilles Deleuze   de l’origine grecque du mot authentique (cours sur Spinoza   du 02/12/1980, seconde partie – La voix de Gilles Deleuze en ligne) : « celui qui se tient en lui-même de manière à être vraiment à l’être » (le vrai et le faux en tant que qualification de la manière d’être de la chose. Est authentique ce qui est vrai à l’être, inauthentique ce qui est faux à l’être). Mais outre le fait que cette caractérisation « documentée » s’applique également aux « choses » et n’est donc pas propre au Dasein, je n’y trouve aucune raison convaincante de ne pas respecter le champ sémantique qu’ouvre en allemand le radical eigen du mot (par ailleurs très employé dans tout le corps du traité, que ce soit sous forme adjective ou adverbiale), et cela avec une traduction qui respecte cette base significative. Il faut donc absolument conserver la trace de ce qui est propre au Dasein, et de ce qui ne l’est pas, ce que la référence à l’authenticité ne permet pas d’assurer, qui se heurte par ailleurs, pour notre confusion, aux mots issus du radical echt. Enfin, et ce n’est là pas un moindre reproche, en français, l’opposition sémantique introduite par le préfixe « in » donne subrepticement au mot un caractère péjoratif, totalement étranger à la pensée de Heidegger, maintes fois réaffirmée par lui-même, non seulement parce que le mode « inauthentique » est, comme on le verra, le mode quotidien, mais surtout parce qu’il est la voie de passage obligée vers le mode authentique (pour ne pas dire même qu’il est le mode de coexistence obligée du mode authentique). Et rester sur ce couple de mots, n’est-ce pas d’une certaine manière faire de cette distinction proprement heideggerienne un nouvel avatar d’une bipolarisation des manières d’être aussi ancienne que la philosophie   (bon/mauvais, autonomie  /hétéronomie, joie/tristesse, raison/passion, etc.).

C’est pourquoi l’hypothèse directionnelle qu’introduit Marlène Zarader   dans sa lecture du traité me paraît tellement judicieuse, et fondée, que j’en reprends l’esprit et la systématise. Outre qu’elle est plus « parlante » aux yeux du lecteur « moyen » que je suis, elle a l’avantage de permettre de mieux comprendre, donc de traduire avec plus de sens, la distinction complémentaire qui sera introduite, dans chacun de ces deux modes, entre echt et unecht, qui pour le coup, relèvent bien de l’authentique et de l’inauthentique. Il n’est pas inutile non plus de rappeler les corrélats des deux traductions que j’adopte, à savoir : pour ‘être-référé-à-soi’ : propriété (au sens d’appropriation), ouverture au monde et vérité ; pour ‘être-référé-au-« monde »’ : impropriété, oubli de l’être, non-vérité. Si malgré tout je ne retiens pas l’expression ‘être-tourné-vers’ que Marlène Zarader préconise, c’est pour la même raison que celle indiquée pour la traduction de woraufhin   (cf. note N11, alinéa 7 du § 2, page [6]). En l’occurrence, traduire par ‘tourné-vers-le-« monde »’, versus ‘tourné-vers-soi’, pourrait faire se méprendre sur le sens de la visée, réfléchissante, rappelons-le, au sens kantien du terme.

En revanche, je donnerai aux adjectifs qui correspondent à ces deux substantifs leur traduction « normale », à savoir : du côté de l’‘être-référé-à-soi’, eigentlich sera traduit par propre, et du côté de l’‘être-référé-au-« monde »’, uneigentlich sera traduit par impropre, placés l’un et l’autre après le substantif, comme indiqué à la note N5, alinéa 2 du § 2, page [5].

Le ciment de tout cela, c’est que, en tant qu’il existe, le Dasein est toujours déjà en rapport à… Telle est la raison de l’omniprésence de la structure triadique (dont Jean Greisch   a construit de si nombreux schémas dans Ontologie   et temporalité) : deux pôles (dont Heidegger a bien pris soin de rappeler à maintes reprises qu’il ne fallait pas les considérer comme sujet, ou conscience isolée, et objet), que joint un rapport entre eux, que l’on peut qualifier de rapport intentionnel. [ETJA]


Eigentlichkeit (die), eigentlich: «propiedad», «propio»; ocasionalmente, «autenticidad» y «auténtico». Abundan los pasajes en que se refleja la importancia que Heidegger concede a la pareja de términos eigentlich y uneigentlich, que se pueden traducir sin mayores complicaciones como «auténtico» e «inauténtico», «genuino» y «no genuino», «verdadero» e «impropio», respectivamente. Ahora bien, cuando los adjetivos eigentlich y uneigentlich se utilizan para indicar los dos modos fundamentales de existencia del Dasein creemos que es más ajustada la opción de «propio» e «impropio», sobre todo si se presta atención a la raíz eigen que significa «propio», «particular», «peculiar», «característico», «especial». A tenor del Diccionario alemán de los hermanos Grimm, que Heidegger solía consultar en la preparación de sus lecciones y escritos, eigentlich remite al término griego ἴδιος [idios] y al término latín proprius. Éstos, a su vez, están estrechamente emparentados con el ἔχειν [echein] y el habere, esto es, «apoderarse», «retener», «lo que le pertenece a uno», «lo que depende de uno mismo». Eigen, según los hermanos Grimm, también alude a la idea de «seguir el propio camino guiándose por el espíritu» o de «estar en casa y a cobijo de las inclemencias». Como se ve, nos hallamos ante diferentes formulaciones lingüísticas que de una u otra manera insisten en la existencia de una esfera privada, interior, genuina, secreta, originaria, extraordinaria que no se ve afectada por los acontecimientos externos, que no se deja dictar las normas desde una instancia ajena al individuo, al alma, al sujeto; en términos heideggerianos, se trataría de un tipo de existencia que no obedece a los dictámenes del uno público, ya que es el Dasein mismo quien en cada caso debe realizar la difícil tarea de asumir su existencia como algo que le pertenece en propiedad (Eigentum), de tomar posesión de la existencia en cada caso mía (jemeinig), contrarrestando así la tendencia hacia la caída y neutralizando la inclinación a apartarse de su propio camino. Con cierta frecuencia, Heidegger juega con la sugestiva imagen de que cuando la existencia humana sucumbe ante la inercia de la impropiedad se aleja de sí (Weg  -sein), mientras que cuando se mantiene en la órbita de la propiedad está cerca de sí (Da-sein). En este sentido, la existencia humana se halla determinada por la tensión entre propiedad e impropiedad, es decir, está ontológicamente determinada por un movimiento de reapropiación constante de sí misma; en otras palabras, debe liberarse de los lazos que la mantienen atada a las rutinas de la vida diaria y remontar infatigablemente las resbaladizas pendientes de la vida cotidiana (una tarea interminable y a veces infructuosa, que en muchos casos evoca la imagen de Sísifo). Así pues, en los contextos en que eigentlich y uneigentlich, Eigentlichkeit y Uneigentlichkeit remitan a la existencia humana, nos parecen oportunas y acertadas las soluciones de «propio» e «impropio», «propiedad» e «impropiedad», respectivamente. En los demás casos, también puede recurrirse a las alternativas «auténtico» e «inauténtico», «autenticidad» e «inautenticidad». [AKJ [GA9  ], p. 22 (sentido); GA20  , p. 390 (caída); GA21  , pp. 228-230 (impropiedad), 232-233; GA24  , pp. 228 (genuinidad), 242-243; SZ, pp. 42-43, 53, 122, 130, 144, 163, 179, 187-188, 191, 193, 221, 234, 250-251, 263-264, 268-269, 279-280, 286-287, 295-296, 298, 302, 304, 306, 322-323, 325-326, 336, 338-339, 343-344, 348, 383-386, 391.] [LHDF]
O adjetivo eigen, "próprio, separado, peculiar, estranho etc", surge como particípio passado de um verbo morto que significava "ter, possuir", significando, originalmente, "possuído, tomado". Eigen deu origem a eigentlich "real(mente), atual(mente), verdadeiro(amente), original(mente) etc." Dizer que Dasein não é eigentlich poderia, portanto, ter o sentido de que ele não é real, ou não realmente Dasein. Mas Heidegger recusa isto, e relaciona intimamente eigentlich a eigen: Dasein "é essencialmente o que pode ser autêntico [eigentliches], isto é, algo de próprio, de exclusivamente seu [zueigen]" (Sein und Zeit  , 42). Desta forma, eigentlich, quando usado como termo técnico, está próximo de "autêntico", que vem do grego autos  , "si mesmo etc." e significava originalmente "feito por suas próprias mãos", "garantido por confiança". Heidegger usa em geral uneigentlich, "não literal(mente), figurati-vo(amente)", como o contrário de eigentlich. Ele também usa Eigentlichkeit, "autenticidade", e forja Uneigentlichkeit, "inautenticidade". Estes últimos não coincidem com "genuíno [echt]" e "falso [unecht]": "Há uma autenticidade falsa, i.e., um caso falso de estar-em-casa-consigo-mesmo [Beisichselbstsein] de Dasein, e uma inautenticidade genuína, i.e., uma perda de si genuína que surge do Dasein concreto em questão" (XXI, 226s; cf. SZ, 146). Primordialmente só Dasein é (in)autêntico. Tudo o mais que se pode dizer (in)autêntico — temporalidade, o futuro etc. — o é em relação à (in)autenticidade de Dasein. [DH  ]