herstellen (SZ)
Il convient tout d’abord de caractériser l’être pour la mort comme un être pour une (261) possibilité, à savoir pour une possibilité insigne du Dasein lui-même. Être pour une possibilité, c’est-à-dire pour un possible, peut signifier : être ouvert à {NT: Aussein, mot auparavant traduit (p. 195 et (210)) par « exposition » ; ici, c’est l’être-ouvert, au sens d’intérêt pour…} un possible sous la forme d’une préoccupation (Besorgen) pour sa réalisation. Dans le champ de l’à-portée-de-la-main et du sous-la-main, de telles possibilités font constamment encontre : l’accessible, le maîtrisable, le viable, etc. L’être-ouvert préoccupé à un possible a la tendance à anéantir la possibilité du possible en le rendant disponible. Cependant, la réalisation préoccupée d’un outil (Zeug) sous-la-main (en tant que produire, apprêter, remplacer, etc.) n’est jamais que relative, dans la mesure où même le réalisé, ou justement lui, a encore le caractère d’être de la tournure (Bewandtnis). Bien que réalisé, il reste en tant qu’effectif un possible pour…, caractérisé par un pour… La présente analyse doit simplement montrer comment l’être-ouvert préoccupé se rapporte au possible : non pas dans une considération thématico-théorique du possible comme possible, selon sa possibilité envisagée comme telle, mais de manière telle qu’elle s’écarte circon-spectivement du possible pour se tourner vers le possible-pour-quoi. (EtreTemps53)