On a déjà montré précédemment, comment, dans le monde ambiant prochain, le « monde ambiant » public, l’entourage est à chaque fois déjà à-portée-de-la-main et fait partie intégrante de la préoccupation [Besorgen]. Dans l’utilisation de moyens de transports publics, dans l’emploi de l’information (journal), tout autre ressemble à l’autre. Cet être-l’un-avec-l’autre [Miteinandersein] dissout totalement le Dasein propre dans le mode d’être « des autres », de telle sorte que les autres s’évanouissent encore davantage quant à leur différenciation et leur particularité expresse. C’est dans cette non-imposition et cette im-perceptibilité que le On [das Man] déploie sa véritable dictature. Nous nous réjouissons comme on se réjouit ; nous lisons, nous voyons et nous jugeons de la littérature et de l’art comme on voit et juge ; plus encore nous nous [127] séparons de la « masse » comme on s’en sépare ; nous nous « indignons » de ce dont on s’indigne. Le On, qui n’est rien de déterminé, le On [das Man] que tous sont — non pas cependant en tant que somme — prescrit le mode d’être de la quotidienneté [Alltäglichkeit]. [EtreTemps27]