fonction de la conscience

Il semble ainsi que ce que le Dasein se donne à comprendre de cette manière représente bien une connaissance de lui-même, et que ce qui correspond à un tel appel soit une prise de connaissance en fait du « en-dette ». Mais si l’appel doit même avoir le caractère du con-voquer, cette explicitation de la conscience (Gewissen) ne conduit-elle pas à une perversion consommée de la fonction de la conscience (Gewissen) ? Con-voquer à l’être-en-dette, cela ne signifie-t-il pas une con-vocation (Aufruf) à la méchanceté ? EtreTemps58

Mais si, dans l’appel, la relativité à une dette facticement « sous-la-main » ou à un acte « endettant » factuellement voulu n’a rien de primaire, et si par conséquent la conscience (Gewissen) (294) « réprimandante » et « admonitrice » n’expriment point une fonction originaire de l’appel, cela revient également à soustraire tout fondement à la première objection, celle qui prétend que l’interprétation existentiale méconnaît la fonction « essentiellement » critique de la conscience (Gewissen). Cette première instance, comme les autres, procède elle aussi, dans une certaine mesure, d’une vue authentique sur le phénomène. En effet, rien, dans la teneur de l’appel, ne peut être mis en lumière à titre de recommandation ou d’interdiction « positive » de la voix de la conscience (Gewissen). Mais comment cette positivité absente de la fonction de la conscience (Gewissen) sera-t-elle comprise ? Suit-il de là que le caractère de la conscience (Gewissen) soit au contraire « négatif » ? EtreTemps59

Excertos de

Heidegger – Fenomenologia e Hermenêutica

Responsáveis: João e Murilo Cardoso de Castro

Twenty Twenty-Five

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