dans la suite du temps

À ces questions, il faut répondre par l’affirmative. Et pourtant, elles ne contiennent aucune objection contre la finitude (Endlichkeit) de la temporalité originaire – pour la bonne raison qu’elles ne parlent absolument plus de celle-ci. La question n’est point de savoir ce qui peut encore se produire « dans la suite du temps » et quelle sorte de laisser-advenir-à-soi-même peut encore faire encontre (begegnen) « depuis ce temps », mais de savoir comment l’advenir-à-soi est lui-même originairement déterminé en tant que tel. Sa finitude (Endlichkeit) ne signifie pas primairement une cessation, mais elle est un caractère de la temporalisation elle-même. L’avenir originaire et authentique est le à-soi – à soi qui existe comme la possibilité indépassable de la nullité (Nichtigkeit). Le caractère ekstatique de l’avenir originaire réside précisément en ce qu’il clôt le pouvoir-être, autrement dit est lui-même clos, et, comme tel, rend possible le comprendre existentiel dé-clos (résolu) de la nullité (Nichtigkeit). L’advenir-à-soi originaire et authentique est le sens de l’exister dans la nullité (Nichtigkeit) le plus propre. Énonçant la thèse de la finitude (Endlichkeit) originaire de la temporalité, on ne conteste nullement que « le temps continue », mais l’on cherche uniquement à maintenir ce caractère phénoménal de la temporalité originaire, qui se manifeste dans le projeté du projet existential originaire du Dasein lui-même. EtreTemps65

Excertos de

Heidegger – Fenomenologia e Hermenêutica

Responsáveis: João e Murilo Cardoso de Castro

Twenty Twenty-Five

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