appartenance au monde

De cette analyse provisoire de l’outil (Zeug) qui est encore sous-la-main tout en appartenant, en tant qu’il est en quelque manière « passé », à l’histoire, il ressort qu’un tel étant n’est historial que sur la base de son appartenance au monde. Mais le monde a le mode d’être de l’historial parce qu’il constitue une déterminité (Bestimmtheit) ontologique du Dasein. En outre, il apparaît que la déterminité (Bestimmtheit) temporelle « passé » est dépourvue de sens univoque, et qu’elle se distingue manifestement de l’être-été que nous avons découvert en tant que constituant de l’unité ekstatique de la temporalité. Or, par le fait même, l’énigme ne fait que s’aiguiser : pourquoi est-ce précisément le « passé », ou, plus adéquatement, l’être-été qui détermine l’historial de façon prépondérante, alors que l’être-été ne se temporalise pourtant que cooriginairement avec le présent et l’avenir ? EtreTemps73

Est primairement historial – avons-nous affirmé – le Dasein. Mais est secondairement historial l’étant qui fait encontre de manière intramondaine : non pas seulement l’outil (Zeug) à-portée-de-la-main au sens le plus large, mais aussi la nature du monde ambiant en tant que « sol historial ». L’étant qui, sans être à la mesure du Dasein (Daseinsmässig), est historial sur la base de son appartenance au monde, nous le nommons mondo-historial. Il est possible de montrer que le concept vulgaire de l’« histoire du monde » provient justement de l’orientation sur cet historial secondaire. Le mondo-historial n’est pas seulement historial, par exemple, sur la base d’une objectivation historique, il l’est comme l’étant que, faisant encontre à l’intérieur du monde, il est en lui-même. EtreTemps73

Heidegger – Fenomenologia e Hermenêutica

Responsáveis: João e Murilo Cardoso de Castro

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