D’ailleurs, le On [das Man] est tout aussi peu sous-la-main que le Dasein en général. Plus manifestement se comporte le On [das Man], et plus il est insaisissable et caché – mais moins il n’est rien. À une « vue » ontico-ontologique non prévenue, il se dévoile comme le « sujet le plus réel » de la quotidienneté [Alltäglichkeit]. Et qu’il ne soit pas accessible comme une pierre sous-la-main, cela ne décide pas le moins du monde sur son mode d’être. Il n’est permis ni de décréter précipitamment que ce « On » n’est « à proprement parler » rien, ni de céder à l’opinion selon laquelle le phénomène ne demanderait, pour être ontologiquement interprété, que d’être par exemple « expliqué » comme le résultat obtenu après coup de l’être-ensemble-sous-la-main de divers sujets. Tout au contraire, l’élaboration des concepts d’être doit s’orienter sur ces phénomènes indéclinables. EtreTemps27