Dans le plus simple avoir-en-main d’un outil (Zeug), le laisser-retourner est présent. Ce dont il retourne a le caractère du pour… ; c’est de ce point de vue que l’outil (Zeug) est employable ou employé. La compréhension du pour… c’est-à-dire du « de » de la tournure (Bewandtnis), a la structure temporelle du s’attendre à… C’est en étant attentive au pour…, et seulement ainsi, que la préoccupation (Besorgen) peut en même temps revenir vers quelque chose dont il retourne. Le s’attendre au « de », inséparable du conserver de l’avec-quoi de la tournure (Bewandtnis), voilà ce qui possibilise, en son unité ekstatique, la présentification spécifiquement maniante de l’outil (Zeug). EtreTemps69
Ce que l’usage préoccupé ne maîtrise pas en tant que produire, que procurer, mais aussi en tant que détourner, que tenir-éloigné, que protection contre…, cela se dévoile dans son insurmontabilité. La préoccupation (Besorgen) s’en arrange. Toutefois, cet accommodement de… est un (356) mode propre du laisser-faire-encontre circon-spect. C’est sur la base de ce découvrir que la préoccupation (Besorgen) peut trouver devant elle ce qui dérange, perturbe, empêche, menace, et en général résiste d’une manière ou d’une autre. La structure temporelle de l’accommodement réside dans une non-conservation attentive-présentifiante. Le présentifier attentif, par exemple, ne compte pas « sur » l’étant inapproprié, mais néanmoins disponible. Le ne-pas-compter-avec… est un mode du tenir-compte de ce à quoi l’on ne peut s’en tenir. Il n’est pas oublié, mais conservé de telle manière qu’il demeure justement à-portée-de-la-main en son inappropriement. Un tel étant appartient au fonds quotidien (alltäglich) du monde ambiant facticement ouvert. EtreTemps69