Quant à ses modes positifs, la sollicitude (Fürsorge) offre deux possibilités extrêmes. Elle peut ôter pour ainsi dire le « souci » à l’autre, et, dans la préoccupation (Besorgen), se mettre à sa place, se substituer à lui. Cette sollicitude (Fürsorge) assume pour l’autre ce dont il y a à se préoccuper. L’autre est alors expulsé de sa place, il se retire,, pour recevoir après coup l’objet de préoccupation (Besorgen) comme quelque chose de prêt et de disponible, ou pour s’en décharger complètement. Dans une telle sollicitude (Fürsorge), l’autre peut devenir dépendant et assujetti, cette domination demeurerait-elle même silencieuse au point de lui rester voilée. Cette sollicitude (Fürsorge) qui se substitue, qui ôte le « souci » détermine l’être-l’un-avec-l’autre (Miteinandersein) dans la plus large mesure, et elle concerne le plus souvent la préoccupation (Besorgen) pour l’à-portée-de-la-main. (EtreTemps26)