penchant

Hang [SZ]

C’est pourquoi est également vouée à l’échec toute tentative de ramener le souci, en sa [194] totalité essentiellement indéchirable, à des actes particuliers ou à des pulsions comme le vouloir, le souhait, l’impulsion, le penchant, ou de le reconstruire à partir de tels éléments.
Vouloir et souhait sont enracinés par une nécessité ontologique dans le Dasein comme souci, ils ne se réduisent pas à des vécus ontologiquement indifférents, survenant dans un flux totalement indéterminé en son sens d’être. Et cela ne vaut pas moins de la tendance et du penchant, qui, eux aussi, sont fondés, pour autant qu’ils puissent en général être purement mis en lumière dans le Dasein, dans le souci. Ce qui n’exclut pas que tendance et penchant ne constituent aussi ontologiquement l’étant qui « vit » sans plus. Néanmoins, la constitution ontologique du « vivre » pose un problème propre, qu’il n’est possible de déployer que sur la voie d’une privation réductrice à partir de l’ontologie du Dasein. [EtreTemps41]