nombre-mesure

Or le dire-maintenant est l’articulation parlante d’un présentifier qui se temporalise en unité avec un s’attendre qui conserve. La datation qui s’accomplit dans l’usage de l’horloge se révèle comme une présentifier privilégié d’un sous-la-main. La datation ne se réfère pas [417] simplement à un étant sous-la-main, mais la référence elle-même a le caractère du mesurer. Certes, le nombre-mesure peut être immédiatement lu. Cependant, cette lecture implique ceci : l’inclusion de l’unité de mesure dans l’étendue à mesurer est comprise, autrement dit est déterminée la fréquence de sa présence en elle. Le mesurer se constitue temporellement dans le présentifier de la mesure-unité présente dans l’étendue présente. Quant à l’immutabilité impliquée par l’idée de mesure-unité, elle signifie que celle-ci doit à tout moment et pour tout un chacun être sous-la-main en sa constance. La datation mesurante du temps dont on se préoccupe explicite celui-ci dans un regard présentifiant sur un sous-la-main qui n’est accessible comme mesure-unité et comme mesuré qu’au sein d’un présentifier privilégié. Parce que le présentifier d’un étant présent a dans la datation mesurante une primauté particulière, la lecture mesurante du temps sur l’horloge s’ex-prime elle aussi en un sens accentué par le maintenant. Dans la mesure du temps, par suite, s’accomplit une publication du temps conformément à laquelle celui-ci fait encontre à chaque fois à tout moment et à tout un chacun comme « maintenant et maintenant et maintenant ». Ce temps « universellement » accessible sur les horloges est ainsi pour ainsi dire pré-trouvé comme une multiplicité sous-la-main de maintenant, sans que la mesure du temps soit thématiquement orientée vers le temps comme tel. EtreTemps80