mort

Tod [SZ]

Dans un tel être-avec [Mitsein] le mort, le défunt n’est plus lui-même facticement « là ». Pourtant, l’être-avec [Mitsein] signifie toujours l’être-l’un-avec-l’autre [Miteinandersein] dans le même monde. Le défunt a quitté et laissé derrière lui notre « monde ». C’est à partir de celui-ci que les survivants peuvent encore être avec lui.
Plus le ne-plus-être-Là du défunt est saisi de manière phénoménalement adéquate, et plus clairement il apparaît qu’un tel être-avec [Mitsein] avec le mort n’expérimente justement pas le [239] véritable être-venu-à-la-fin du défunt. La mort certes se dévoile comme perte, mais plutôt comme une perte que les survivants éprouvent : dans cette épreuve, ne devient point comme telle accessible la perte d’être « éprouvée », « subie » par le mort lui-même. Nous n’expérimentons pas véritablement le mourir des autres, tout au plus les y « assistons »-nous toujours et seulement. [EtreTemps47]