Laffoucrière (1968:10) – La métaphysique objective ou subjective, la transcendance

Les deux directions dans lesquelles s’engage la métaphysique ne tiennnent paradoxalement que l’une par l’autre et c’est toujours leur unité qui demeure impensée. Nous voyons la théologie recevoir de l’ontologie toute essence, mais l’ontologie, qu’elle le sache ou non, rapporte l’existence de l’étant au premier principe dont lui parle la théologie.

Nous pouvons maintenant voir comment en métaphysique la transcendance est atteinte d’une double manière. Elle est conçue comme le dépassement vers ce qui rend l’étant étant, vers ce qu’il est dans sa qualification. Ici elle se dévoile comme le transcendantal. Kant, qui a délimité critiquement l’étant comme objet d’expérience, fait du transcendantal l’objectivité de l’objet, ce qui permet de connaître l’objet comme objet.

Mais sous un second aspect, la transcendance signifie le Transcendant, c’est-à-dire ce qui, dans la plénitude de l’essence, s’impose à l’étant comme le fondement de toute existence.

L’ontologie, en cherchant l’essence, pose la transcendance comme le transcendantal. La théologie, en cherchant l’existence, pose la transcendance comme le Transcendant. (excertos de Odette Laffoucrière, Le destin de la pensée et “La Mort de Dieu” selon Heidegger)

Excertos de

Heidegger – Fenomenologia e Hermenêutica

Responsáveis: João e Murilo Cardoso de Castro

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