être-mauvais

Si la caractérisation citée de la « mauvaise » conscience (Gewissen) échoue déjà à atteindre le phénomène originaire, cela vaut encore davantage de celle de la « bonne » conscience (Gewissen), que l’on considère celle-ci comme une forme autonome de conscience (Gewissen) ou comme une forme essentiellement fondée dans la « mauvaise ». Or cette « bonne » conscience (Gewissen) devrait, tout comme la « mauvaise » annonce un « être-mauvais », annoncer l’« être-bon » du Dasein. Mais l’on constate aisément que la conscience (Gewissen) auparavant déterminée comme une « émanation de la puissance divine », devient maintenant la servante du pharisaïsme. En effet, elle doit faire dire de lui-même à l’homme : « je suis bon » — mais qui peut dire cela, et qui justement moins que l’homme bon voudrait se le confirmer ? Tout ce que cette conséquence (Abfolge) impossible de l’idée de bonne conscience (Gewissen) contribue à montrer, c’est que la conscience (Gewissen) appelle un être-en-dette. ETMartineau59

Excertos de

Heidegger – Fenomenologia e Hermenêutica

Responsáveis: João e Murilo Cardoso de Castro

Twenty Twenty-Five

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