avoir-conscience

Gewissen-haben (SZ)

Avec ce choix, le Dasein se rend possible son être-en-dette le plus propre, qui demeure (288) refermé au On-même. L’entente du On ne connaît que la suffisance ou l’insuffisance par rapport à la règle courante et à la norme publique. Le On décompte des infractions contre elles, et il cherche des compromis. Il s’est dérobé à l’être-en-dette le plus propre, afin de commenter d’autant plus bruyamment les fautes commises. Mais dans l’ad-vocation (An-ruf), le On (das Man)-même est ad-voqué à l’être-en-dette le plus propre du Soi-même. La compréhension de l’appel est le choisir — non pas cependant de la conscience (Gewissen) qui, comme telle, ne peut être choisie. Ce qui est choisi, c’est l’avoir-conscience (Gewissen) en tant qu’être-libre pour l’être-en-dette le plus propre. Comprendre l’ad-vocation (An-ruf) signifie : vouloir-avoir-conscience (Gewissen). (EtreTemps58)

Heidegger – Fenomenologia e Hermenêutica

Responsáveis: João e Murilo Cardoso de Castro

Twenty Twenty-Five

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