commenter

bereden [SZ]

Avec ce choix, le Dasein se rend possible son être-en-dette le plus propre, qui demeure [288] refermé au On-même. L’entente du On ne connaît que la suffisance ou l’insuffisance par rapport à la règle courante et à la norme publique. Le On décompte des infractions contre elles, et il cherche des compromis. Il s’est dérobé à l’être-en-dette le plus propre, afin de commenter d’autant plus bruyamment les fautes commises. Mais dans l’ad-vocation [An-ruf], le On [das Man]­même est ad-voqué à l’être-en-dette le plus propre du Soi-même. La compréhension de l’appel est le choisir — non pas cependant de la conscience [Gewissen] qui, comme telle, ne peut être choisie. Ce qui est choisi, c’est l’avoir-conscience [Gewissen] en tant qu’être-libre pour l’être-en-dette le plus propre. Comprendre l’ad-vocation [An-ruf] signifie : vouloir-avoir-conscience [Gewissen]. [EtreTemps58]