vergangen, Vergangenheit, passé, le passé, passado, o passado, past, the past
O Dasein “é” o seu passado no modo de seu ser, o que significa, a grosso modo, que ele sempre “acontece” a partir de seu futuro. (SZ 20) Heidegger distingue “die Vergangenheit” e “die Gewesenheit” ou “das Gewesene”. “Vergangenheit” é o passado, enquanto passado, isto é, algo enquanto num dado momento foi presente mas depois deixou de ser simplesmente. Nesse sentido o sono de Aristóteles é hoje um presente passado, uma “Vergangenheit”. “Das Gewesene”, porém, diz o passado, que ainda se conserva presente como passado. Assim, a filosofia de Aristóteles é um passado presente, um “Gewesenes”, pois se vem conservando até hoje na História da existência, do Ocidente. (Carneiro Leão; GA40ECL:Nota)
Passado diz aqui: repassar e passar para o vigor de ter sido. (Vergangenheit sagt hier: Ver-gehen und Aufgehen in die Gewesenheit) (GA7CFS:61)
J’adopte la traduction synthétique que propose Walter Biemel de ce mot (Gewesenheit) qui, littéralement, devrait être traduit par : ‘être que (le Dasein) a été’. Et comme j’adopte cette traduction, j’ai, pour les mêmes raisons, adopté celle de ‘passé révolu’ pour l’autre mot qu’emploiera Heidegger, mot au demeurant courant, relatif au passé « proprement dit », à savoir Vergangenheit. Écoutons Walter Biemel (WB, page 127) : « Le terme Vergangenheit désigne le ‘passé révolu’ de la conception vulgaire qui fait du temps une pure succession de ‘maintenant’. Le ‘maintenant’ qui n’est plus est révolu, il est tombé dans le passé, comme on a coutume de dire. On se représente en somme le passé comme une sorte de ‘tombe’ où vont s’enfuir les ‘maintenant’ qui ne sont plus. (L’avoir-été est intrinsèquement impliqué dans l’à-venir, le passé est extrinsèquement distingué du futur. (PR, note 1, page 128) N.d.T.).
Si, cependant, le temps n’est point quelque chose qui existe en dehors du Dasein, si, au contraire, le Dasein est foncièrement temps (temporalisant), il doit exister un passé différent de celui que nous venons d’évoquer : un passé dont le Dasein puisse nous dire qu’il est ‘son’ passé, c’est ce passé là que nous avons désigné par l’expression ‘ayant-été’. Cela signifie que mon ‘passé-présent’ n’est pas une chose distincte de moi, mais ce que j’ai été (ich bin gewesen) et ce que je suis donc encore d’une certaine manière. Le caractère spécifique de ce passé, c’est justement de ne pas être révolu, ou plus exactement d’être présent en tant que passé. ».
J’observe également que, par un certain côté, cette compréhension du ‘passé-présent’ s’apparente à la durée bergsonienne, sous cette réserve que, chez Heidegger, elle serait étendue, au-delà de la personne particulière concernée, à l’histoire, bien antérieure à elle, dans laquelle elle s’inscrit. Attention encore à ne pas confondre avec le ‘présent-passé’, autrement dit la rétention husserlienne. (Auxenfants; ETJA:§65N19)
(LÉXICO DE FILOSOFIA->http://hyperlexikon.hyperlogos.info/modules/lexikon/search.php?option=1&term=passado)
VIDE: (vergangen->http://hyperlexikon.hyperlogos.info/modules/lexikon/search.php?option=1&term=vergangen)
NT: ne pas confondre Gewesenheit (ETEM)
NT (fr): Vergangen, “passado”, é interpretado por: “entrado no tempo onde ela passa e tem fim”. (GA7)