Notre propos débutera par le déploiement d’une interrogation métaphysique ; il tentera ensuite l’élaboration de la question et s’achèvera en lui donnant réponse. QQMETA:
La méditation sur notre existence actuelle — comme déterminée par la science — nous a introduits au coeur d’un conflit. À travers lui, une interrogation s’est déjà déployée. La question requiert seulement d’être exprimée en termes propres : Qu’en est-il du rien ? QQMETA: Le déploiement d’une interrogation métaphysique
Comme il nous est donc interdit de faire du rien en général un objet, nous sommes déjà au bout de notre interrogation sur le rien — à supposer que, dans cette question, la “logique” soit plus haute instance, l’entendement le moyen et la pensée le chemin, pour saisir originellement le rien et décider de son possible dévoilement. QQMETA: L’élaboration de la question
Par là est établie dans se traits fondamentaux la thèse énoncée plus haut : le rien est l’origine de la négation et non l’inverse. Si la puissance de l’entendement est ainsi brisée dans le champ des questions portant sur le rien et sur l’être, c’est aussi le destin de la souveraineté de la “logique” à l’intérieur de la philosophie qui, par là même, se décide. L’idée même de la “logique” se dissout dans le tourbillon d’un interrogation plus originelle. QQMETA: La réponse à la question
Notre interrogation sur le rien doit nous présenter la métaphysique elle-même. Le terme “métaphysique” vient du grec ta meta physika. Cette dénomination singulière fut interprétée, plus tard, comme désignant l’interrogation qui se porte meta — trans — “au-delà” de l’étant comme tel. QQMETA: La réponse à la question