être-les-uns-parmi-les-autres

Untereinandersein [SZ]

Chacun est l’autre et nul n’est lui-même. Le On qui répond à la question du qui du Dasein est le personne auquel tout Dasein, dans son être-les-uns-parmi-les-autres, s’est à chaque fois déjà livré.

C’est dans les caractères d’être de l’être-les-uns-parmi-les-autres quotidien [alltäglich] — distancement [Abständigkeit], médiocrité, nivellement, publicité, déchargement d’être et complaisance — que réside le « maintien » prochain du Dasein. Ce maintien ne concerne pas l’être-sous-la-main persistant de quelque chose, mais le mode d’être du Dasein comme être-avec [Mitsein]. En étant selon les modes cités, le Soi-même du Dasein propre et le Soi-même des autres ne s’est pas encore trouvé, ou s’est perdu. On est selon la guise de la dépendance et de l’inauthenticité. Cette guise d’être ne signifie pas plus une diminution de la facticité du Dasein que le On [das Man] en tant que personne n’est un rien. Tout au contraire, c’est dans ce mode d’être que le Dasein est ens realissimum, si tant est que la « réalité » puisse désigner l’être qui est à la mesure du Dasein [Daseinsmässig]. [EtreTemps27]