emprise

Botmässigkeit [SZ]

Or ce distancement [Abständigkeit] inhérent à l’être-avec [Mitsein] implique ceci : le Dasein, en tant qu’être-l’un-avec-l’autre [Miteinandersein] quotidien [alltäglich], se tient sous l’emprise d’autrui. Ce n’est pas lui-même qui est, les autres lui ont ôté l’être. La discrétion des autres dispose des possibilités quotidiennes [alltäglich] d’être du Dasein. Ces autres ne sont pas alors des autres déterminés. Au contraire, tout autre peut les représenter. L’essentiel, c’est seulement cette domination d’autrui, qui, sans s’imposer a toujours déjà été secrètement acquise par le Dasein comme être-avec [Mitsein]. L’on appartient soi­même aux autres, et l’on consolide leur puissance. Ce sont « les autres », comme on les appelle pour masquer sa propre appartenance essentielle à eux, qui, de prime abord et le plus souvent, « sont-là » dans l’être-l’un-avec-l’autre [Miteinandersein] quotidien [alltäglich]. Le qui n’est alors ni celui-ci, ni celui-là, ni soi-même, ni quelques-uns, ni la somme de tous. Le « qui » est le neutre, le On [das Man]. [EtreTemps26]