Plus « naturellement » la préoccupation [Besorgen] qui se donne le temps compte avec le temps, et [422] d’autant moins elle séjourne auprès du temps ex-primé comme tel, étant au contraire perdue dans l’outil [Zeug] offert à la préoccupation [Besorgen], qui à chaque fois a son temps propre. Plus « naturellement », autrement dit : moins thématiquement la préoccupation [Besorgen], déterminant et indiquant le temps, est tournée vers le temps comme tel, et d’autant plus l’être échéant-présentifiant auprès de l’étant offert à la préoccupation [Besorgen] dit sans hésiter, à voix plus ou moins haute : maintenant, alors (futur), alors (passé). Et ainsi le temps se montre à la compréhension vulgaire du temps comme une suite de maintenant constamment « sous-la-main », passant et arrivant à la fois. Le temps est compris comme un l’un-après-l’autre, comme « flux » des maintenant, comme « cours du temps ». Qu’implique cette explicitation du temps du monde offert à la préoccupation [Besorgen] ? EtreTemps81