débat

Auseinandersetzung, Sichaussprechen

Auseinandersetzung
L’apparent re-commencement du philosopher se dévoile donc comme la greffe d’un préjugé fatal sur la base duquel l’époque postérieure devait négliger d’entreprendre une analytique ontologique thématique de l’« esprit » au fil conducteur de la question de l’être, et, en même temps, tout débat critique avec l’ontologie antique à elle transmise. [EtreTemps6]

Sichaussprechen

Le parler est l’articulation « signifiante » de la compréhensivité de l’être-au-monde [In-der-Welt-sein] auquel l’être-avec [Mitsein] appartient et qui se tient à chaque fois en une guise déterminée de l’être-l’un-avec-l’autre [Miteinandersein] préoccupé. Celui-ci est parlant en ce sens qu’il acquiesce, décline, requiert, avertit — en tant qu’il débat, confère, intercède — en tant encore qu’il dépose et parle au sens précis du « discours ». Le parler est parler sur… Le ce-sur-quoi du parler n’a pas nécessairement, et même le plus souvent il n’a pas le caractère du thème d’un énoncé [162] déterminant. Même un commandement porte sur…, même un souhait a son ce-sur-quoi, même l’intercession n’en est pas dépourvue. Le parler a nécessairement ce moment structurel parce qu’il co-constitue l’ouverture de l’être-au-monde [In-der-Welt-sein], et ainsi parce qu’il est préformé en sa structure propre par cette constitution fondamentale du Dasein. Ce dont il est parlé dans le parler est toujours « abordé » par lui d’un certain point de vue et dans certaines limites. Dans tout parler, il y a un parlé comme tel, à savoir le dit comme tel de tout souhait, de toute question, de tout débat sur… C’est en lui que le parler se partage (communique). [EtreTemps34]