Rühl

Rühl, Fr. (SZ)

Provisoirement, il ne nous incombait que de mettre en général en évidence la « connexion » entre l’usage des horloges et la temporalité qui (se) prend le temps. De même que l’analyse concrète du calcul astronomique élaboré du temps appartient à l’interprétation ontologico-existentiale de la découverte de la nature, de même le fondement de la « chronologie » historique calendaire ne peut être libéré qu’à l’intérieur du domaine de recherche de l’analyse existentiale de la connaissance historique (NA: Comme première tentative d’interprétation du temps chronologique et du « nombre historique », cf. la leçon fribourgeoise d’habilitation de l’auteur (semestre d’été 1915) sur « Le concept de temps dans la science historique », 1916 (maintenant dans la G.A., t. I (N.d.T.)). Les rapports existant entre nombre historique, temps du monde astronomiquement calculé et historialité du Dasein exigeraient une recherche approfondie. — Cf. en outre G. SIMMEL, Das Problem der historischen Zeit (Le problème du temps historique), dans les « Philos. Vorträge veröffentl. von der Kantgesellschaft », n° 12, 1916. — Les deux oeuvres fondamentales au sujet de la formation de la chronologie historique sont : J.J. SCALIGER, De emendatione temporum, 1583, et D. PETAU, S.J., Opus de doctrina temporum, 1627. — Sur le comput antique du temps, v. G. BILFINGER, Die antiken Stundenangaben (Les indications antiques de l’heure), 1888 ; Der bürgerliche Tag, Untersuchungen über den Beginn des Kalendartages im klassischen Altertum und im christlichen Mittelalter (La journée civile, Recherches sur les débuts du jour calendaire dans l’antiquité classique et au moyen age chrétien), 1888. — H. DIELS, Antike Technik, 2ème éd., 1920, p. 155-232, sur l’horloge antique. — Enfin, au sujet de la chronologie récente, FR. RUEHL, Chronologie des Mittelalters und der Neuzeit (Chronologie du moyen âge et des temps modernes), 1897.). (EtreTemps80)