Innerzeitigkeit, intratemporalité, temporalidade-do-interior-do-mundo, intratemporalidade, within-timeness, intratemporacialidad
VIDE: (Innerzeitigkeit->http://hyperlexikon.hyperlogos.info/modules/lexikon/search.php?option=1&term=Innerzeitigkeit)
intratemporalité
within-timeness
intratemporalidad
intratemporal
NT: Within-timeness (Innerzeitigkeit), 235, 333, 338, 338 n. 3, 349, 377, 404-406, 411-412, 417, 420, 426, 428, 436. See also Now-time; Time (BTJS)
Innerzeitigkeit (die), innerzeitig: «intratemporalidad», «intratemporal». Probablemente se a uno de los últimos términos acuñados por Heidegger en Ser y Tiempo y designa el carácter temporal propio del ente intramundano. Solo el Dasein es propiamente temporal (zeitlich). Los restantes entes, que tradicionalmente se consideran temporales, se dan en el tiempo, es decir, son intratemporales (innerzeitig). Véase la entrada Zeit (die). (GA24, p. 357; SZ, pp. 18, 235, 333, 338, 376-377, 412, 419-420.) (LHDF)
Innerzeitigkeit (innertimeness) — Perhaps the very last technical term to be coined for BT itself, to identify it as the time of “innerworldly beings” (SZ 235, 333, 412). In Heidegger’s working manuscript of March 1926, it is first named “the time with which we reckon.” The very last chapter of BT was accordingly tentatively entitled (in § 45) “Temporality and Dasein’s Reckoning with ‘Time’ ” before it is first drafted in late summer 1926 under its final title, “Temporality and Innertimeness as the Origin of the Common Conception of Time” (cf. Appendix C). (KisielBT)
N14 Affirmation qui fait dire à Paul Ricœur (PR, page 146, note 2) que l’intra-temporalité est, en un sens qui reste à déterminer, anticipée par l’historialité (nous allons voir qu’elles sont co-originelles). (ETJA)
N15 Commentaire important de Jean Greisch (PR, page 358), lequel se recoupe avec certaines analyses de Paul Ricœur(PR, page 134). « Mais le plus difficile est sans doute l’aporie apparente que contiennent les formulations programmatiques du présent paragraphe. D’une part en effet, il importe de considérer l’historialité (Geschichtlichkeit) comme un niveau spécifique de temporalisation (Zeitigung), qui ne saurait être confondu avec l’intra-temporalité. Au lieu donc de se précipiter à pieds joints dans l’analyse de celle-ci, il faut tenter ‘de déduire l’historialité de la temporalité (Zeitlichkeit) originelle du Dasein, et cela de façon pure’. Et pourtant Heidegger affirme que cette ‘déduction’ ne peut avoir pour résultat d’‘engendrer’ intégralement l’intra-temporalité, car ‘historialité et intra-temporalité se révèlent être co-originelles’. Le moins qu’on puisse dire est qu’il y a ici une énigme et peut-être même une aporie : comment peut-on en même temps placer l’historialité avant l’intra-temporalité et les décrire comme étant co-originelles ? C’est une difficulté qui exigera une discussion critique serrée.
La situation se complique encore si l’on s’interroge sur la ‘dérivation’ qui permet de passer de la temporalité à l’historialité. Sans cette dérivation, l’historialité ne pourrait pas conquérir son statut ontologique. Mais inversement, tout se passe comme si l’historialité, comprise existentialement, ne se contentait pas de confirmer ou d’illustrer le statut déjà arrêté de la temporalité originelle, mais venait lui ajouter des traits nouveaux, qui font par exemple qu’au terme de cette dérivation, le ‘soi-même’ n’est plus le même qu’il était au §64. Aussi déroutant que cela puisse paraître, il faudra donc parler d’un ‘enrichissement de l’originel par le dérivé’ ou d’une ‘dérivation novatrice’. » (ETJA)