ex-tensão (STMSCC)
ex-tension (ETEM)
étirement (ETJA)
stretching along (BTJS)
NT: Stretching along (Erstrecktheit, Erstreckung), 371 (temporal), 373-375 (between birth and death), 390-391 (ecstatic), 409-410, 417-418, 423. See also Being and movement; Constant; Persistence; Steadiness (BTJS)
NT: A palavra alemã é uma intensificação de strecken = alargar, estender. A palavra extensão diz a mesma coisa com o realce sobre o movimento de desdobrar-se e pôr-se para fora. (STMSCC)
NT: Erstreckung : ex-tension. — Du Dasein entre naissance et mort, notamment : voir 374. Les contextes excluent la confusion avec Ausdehnung. (ETEM)
étirement: N5 Cf. note N4, alinéa 7 du §71, page (371). On pourrait éventuellement oser regarder vers le mot distension, qui donne une image plus « dynamique », plus respecteuse de la tension inhérente à l’étirement. On pourrait aussi ouvrir un champ d’investigation du côté de la « distentio animi » augustinienne, qui ne manque pas d’habiter par instant la pensée du temps que développe Heidegger. Mais le terrain de tout cela, Paul Ricœur l’a labouré de long en large. (ETJA)
N10 Die spezifische Bewegtheit des erstreckten Sicherstreckens nennen wir das Geschehen des Daseins. Deux difficultés se présentent. La formulation ramassée de la première expression soulignée (encore un redoublement tautologique), qu’il faut bien développer (l’étirement du Dasein est à la fois et en même temps un résultat et une action. De même que la temporalité se temporalise, de même l’étirement s’étire). Pour la seconde, peu importent les choix différents des traducteurs, même si je privilégie celui de Jean-François Courtine ; ce qui importe, laissons à Paul Ricœur le soin de nous l’apprendre : « C’est pour marquer cette dérivation de l’étirement du Dasein à partir de la temporisation originelle que Heidegger tente de rénover le sens du vieux mot Geschehen et de l’égaler à la problématique ontologique de l’entre-vie-et-mort (Zwischen). Le choix du mot est heureux, dans la mesure où geschehen est un verbe homologue à zeitigen, qui marque l’opération temporalisante. » (PR, pages 132-133 et note 1) (ETJA)