medição
C’est seulement dans le climat de la pure peine que l’homme s’efforce de mériter. Là il accumule les « mérites ». Mais il est aussi permis à l’homme dans ce même climat, à partir de lui, à travers lui, d’élever le regard vers ceux du ciel1. Le regard vers le haut parcourt toute la distance qui nous sépare du ciel et pourtant il demeure en bas sur la terre. Le regard vers le haut mesure tout l’entredeux du ciel et de la terre. Cet entre-deux est la mesure assignée à l’habitation de l’homme. Cette mesure diamétrale qui nous est assignée et par laquelle l’entre-deux du ciel et de la terre demeure ouvert, nous la nommons la Dimension (NT: Die Dimension, transcription française de Durchmessung (« mesure diamétrale »).). Que le ciel et la terre soient tournés l’un vers l’autre n’est pas son origine. C’est au contraire leur face à face qui, de son côté, repose dans la Dimension. Celle-ci n’est pas non plus une extension de l’espace tel qu’on se le représente ordinairement : car, de son côté, tout ce qui est spatial, pour autant qu’il a été aménagé en espace 3, a besoin de la Dimension, c’est-à-dire de ce en quoi il est admis. (GA7; Préau)