Seinsbezug, rapport d’être, relação-de-ser, relation of being, remissão ontológica, rapport à l’être, trait à l’être
La finitude qui caractérise en propre l’homme, c’est son rapport à l’être : l’« homme » est fini (il meurt) parce qu’il a trait à l’être. Ce trait (Bezug, Seinsbezug), constitutif de 1’« homme » comme Da-sein, est d’abord celui du « Il faut » (Brauch, brauchen), c’est-à-dire aussi bien de l’injonction et de l’appel. Être mortel, ce n’est point devoir un jour cesser de vivre, mais être revendiqué, touché par l’injonction. — Dans un passage recueilli dans les Zollikoner Seminare, Heidegger soulignait encore, en 1968, la place centrale de ce que l’on peut nommer la différence mortelle : « La différence de l’être et de l’étant appartient au trait qui rapporte à l’être. Mais expérimenter cette différence implique d’expérimenter ce qui n’est pas l’étant (ce qui n’est rien d’étant). L’expérience fondamentale de ce « pas-l’étant » (Nicht-das-Seiende) est donnée dans le trait qui rapporte à la mort (Bezug zum Tode), dans la mortalité, s’il est vrai que la mort est le dis-cès de l’étant (Abschied vom Seiendem). »
VIDE: (Seinsbezug->http://hyperlexikon.hyperlogos.info/modules/lexikon/search.php?option=1&term=Seinsbezug)